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De l'autre côté de la vitre [Laen][Février][Fini]
Anonymous
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01.08.13 23:27
De l'autre côté de la vitre


Laen McAllister
&

Misaël Lewis


Combien de jours s'étaient-ils écoulé depuis que le brun était ici, dans cette cellule aseptisée aux murs blancs et à la paroi vitré qui lui servait de contact avec le couloir et ce qu'il y avait de civilisation dans les environs. Enfin, pouvait-on dire qu'il s'agissait de civilisation ? Certaines de ses prisons étaient vide, d'autres se remplissaient pour quelques heures avant d'être de nouveau vide. Rare étaient celle qui accueillaient un evolve pour plusieurs jours. Remarque, lui aussi avait changé de cellule depuis son arriver. Avec les soins qu'il avait du subir, c'était un peu normal.

Désormais, il avait subi plusieurs expériences et il savait aussi d'où provenait son pouvoir et cela n'avait fait que le faire un peu plus réfléchir sur ce qui était le mieux à faire. Le sang, un liquide bordeaux qui permettait de vivre, mais pour lui, ça pouvait également être source de mort. Il avait eu la réponse à ses questions, en partie. Pourquoi avait-il eut des saignements de nez ? Accélération du flux sanguin dû sans doute à la fatigue, ajouter le don et vous avait la réponse. Quand aux erazers morts, il s'agirait également d'un flux sanguin trop important qui aurait causé l'arrêt des coeurs. Un danger pour les autres, comme pour lui.

Et c'était au fond de sa cellule que Misaël cherchait lui-même des réponses pour contrôler se pouvoir ou mieux, l'annuler. Il avait peur de laisser sa peau et même si ça pourrait permettre d'éviter la mort d'autres personnes, il ne voulait pas laisser sa famille ainsi, ils avaient besoin de lui et devaient même s'inquiéter depuis tout ce temps. L'homme aimerait bien pouvoir les voir ou ne serait-ce que tenter de communiquer avec eut. S'il aurait su, ce jour-là, plutôt que de mettre des pièces dans le combiner pour appeler un ancien collègue de travail, il aurait appelé sa famille.

Mais ce n'était pas le moment de se morfondre, il fallait trouver un moyen de sortir d'ici. Maintenant que le brun avait vu et subit de ses propres yeux ce que certains scientifiques pouvaient faire des evolves, il n'était plus question d'en apprendre plus sur son pouvoir avec eux. Non, il trouvera un moyen tout seul, c'est un scientifique après tout. Ce qui lui manquerait, ce serait le matériel par contre...

Cela faisait déjà plusieurs jours que le brun cachait ses médicaments sous le matelas afin de ne plus être assommé par ces derniers. Bon, il était parfois sorti de sa cellule pour diverses expériences, il en gardait encore des cicatrises et des compresses pour panser ses plaies. Mais dès qu'il reprenait un peu de vitalité, ce n'était pas au goût de tout le monde... Certains employés avaient même quelques peu peur d'être attaqué par ce dernier, on évaluait la porter de son pouvoir à deux mètres environ, mais l'information étant basée uniquement sur ce qui c'était passé avec les erasers, peut-être qu'elle était plus longue. Du coup, sa prison était un carré de trois mètres de côté avec une ouverture en plus de la porte afin de glisser plateau repas et médicaments à prendre.

S'il y avait bien une chose pour laquelle Misaël était plutôt content, c'était pour les vêtements et les douches qui étaient plus fréquentes que lorsqu'il fuyait les erasers. Bon, c'était simple comme vêtement, un t-shirt blanc et le pantalon qui allait avec. Ses chaussures, elles, c'étaient toujours les siennes, ses chaussures de ville noire. Bon par contre, il avait toujours sa barbe naissante mal rasé, mais il s'y était fait.

Quelqu'un passa dans le couloir, on pouvait même entendre le chariot. Le chariot du midi pour apporter les plateaux déjeuné. Un son qui brisait le silence de cet endroit et ce n'était pas pour lui déplaire, le silence c'est bien, mais pas plusieurs heures de suite. Surtout qu'il n'était pas du genre solitaire alors se retrouver avec personne avec qui parlait, c'était pesant. L'employé s'arrêta devant sa vitre pour glisser le plateau par l'ouverture prévue à cet effet. Misaël était assit sur son matelas et se leva, certaines plaies lui tiraient encore un peu et il savait très bien que le plat ne serait loin d'être de la grande cuisine, mais il s'en contentera.

- Voici ton déjeuner. Demain, il parait que tu vas encore passer sur le billard.

Un petit sourire amer s'afficha sur son visage alors qu'il releva la tête et se leva pour aller vers la baie vitré. Quelques grimaces viennent se dessiner sur son visage lorsqu'il sentait encore certains points de suture tirer sa peau. Un bref regard sur son plateau, puis il croisa celui de l'employé. Un nouveau sourire s'étira sur ses lèvres, un sourire qui se voulait joyeux bien qu'il était forcé.

- Encore des blouses blanches ? Ce n'est pas que voir toujours du blanc c'est mal, mis tout de même, un peu de couleur ça ne ferait pas de mal. Vous n'acceptez pas les visiteurs ou les sorties ici ? Non parce que... C'est triste comme endroit.

S'efforcer de sourire, s'efforcer de prendre encore sa situation à la légère, c'était plutôt se voiler la face. Mais c'était aussi un moyen pour lui d'entrer en contact avec les autres un peu plus longtemps qu'un « Bonjour, voici votre repas. Au revoir. ». Même si on continuait de le traiter comme un monstre, il avait travaillé ici avant d'être tombé malade et d'apprendre à ses dépends qu'il était devenu un evolve. C'était un peu comme un moyen de dire qu'il n'avait pas changé, qu'il était toujours à parler à la légère de tout et de rien même si en l'espace de deux mois, bien des choses avaient changées.


© Dr Isis
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10.08.13 18:11

L'histoire des evolves continuait d'ennuyer et de fasciner l'armée accompagnée des scientifiques. Ils cherchaient des solutions et ce, au détriment des conditions de ces êtres particuliers. Nombre de termes servaient à les désigner, tous plus dégradants les uns que les autres. Laen ne faisait pas partie de ces personnes. A ses yeux, il s'agissait d'humains dotés de capacités hors normes qui l'émerveillaient mais ils restaient humain. Son esprit cartésien se retrouvait chamboulé par ces nouvelles et sa curiosité excitait au plus haut point. Le seul bémol dans cette histoire, c'était les militaires : ces chiens simplement capables de gueuler des ordres sans utiliser un seul moment leur cervelle ! C'était si... frustrant de devoir les écouter. D'autant  plus qu'il n'y avait pas besoin d'être un génie pour comprendre leur véritable désir vis à vis des evolves. Une fois la source de ces pouvoirs découvertes, la folie des surhommes débarquera avec cette envie délirante de posséder le soldat ultime, une sorte de Captain America devenu réalité. Mais cela, à la limite, la coroner comprenait. Le rêve américain, elle le côtoyait depuis sa tendre enfance et ressentait aussi quelques frissons à ces idées. Le problème était dans les ordres. Elle refusait qu'on la force et c'était ce qu'on lui avait fait. Ils en paieraient le prix.

Ce fut donc dans cet état d'esprit qu'elle avait fait la connaissance de Misaël, un collègue révolté par le traitement des prisonniers. Malheureusement, celui-ci se retrouva justement dans ces conditions déplorables et face à ces expérimentations cruelles. S'approchant de la cellule tranquillement, la cadette McAllister se retenait de sortir une cigarette, ne souhaitant pas attirer davantage l'attention sur elle. Sa nonchalance et sa façon de porter la blouse ouverte la sortaient déjà un peu du lot. Elle faisait aussi le concours du t-shirt le plus coloré ou provoquant lorsqu'elle venait dans ce labo secret, histoire d'ennuyer ses supérieurs. Aujourd'hui, elle avait justement opté pour un haut avec le bouclier de ce capitaine de Marvel si célèbre. Très gamin, parfait pour les lieux et puis, ça convenait à leurs expériences. Tapotant l'épaule du collègue devant nourrir son ami, elle saisit le plateau.

"Allez mon chou, tu nous le déprimes là. Va t'occuper des plantes plutôt."

Après quelques grognements, l'homme s'éloigna et Laen poussa la porte de la cellule pour entrer dans la pièce. Elle ne pensait pas que ça serait contagieux, pas par l'air sinon bien plus de personnes seraient affectées. Evidemment, la possibilité restait présente mais vivre dans le risque lui plaisait. Un sourire sur les lèvres, la femme approcha de son ami, lui tentant le plateau où elle avait ajouté une petite gourmandise, autant que sa visite ne soit pas vaine.

"Voila pour toi. Ca doit te manquer d'avoir une vraie conversation de temps en temps non ? Tu te sens comment ? Pas trop recousu ?"

Un sourire en soin s'étira sur ses lèvres tandis que ses yeux l'observaient avec attention. Sa blague pouvait paraitre déplacée - et elle l'était surement - mais son humour avait toujours été discutable, apprécié par certains et haï par d'autres. La légiste n'était évidemment pas simplement venue pour lui donner un gâteau et plaisanter - c'était pas sa grand-mère non plus - mais pour discuter plus sérieusement. L'idée d'évasion trottait dans son esprit autant que dans celui du cobaye. Il ne mourrait pas là. Elle ferait ce qu'elle pourrait pour l'aider autant car il s'agissait de son collègue que par désir de rébellion face à l'armée.
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14.08.13 14:20


L'homme devait se lever s'il voulait aller chercher son plateau. L'employé avait à peine réagit à ses paroles. Remarque, il prenait ça peut-être pour de la moquerie ou pour des menaces cachées, l'esprit humain peut imaginer tellement de choses avec très peu. C'est comme s'il n'avait jamais travaillé ici, que personne ne le connaissait, c'était pour eux, rien qu'un monstre qui n'avait plus d'attaches à sa vie d'avant. Qu'ils se trompent, il ne se passait pas un jour où Misaël pensait à sa famille, espérant qu'ils ne subissent pas de mauvais traitement. Il n'y avait pas de raisons, aucun d'eux n'avaient développés de don au moins jusqu'à ce qu'on le traque.

Finalement, l'evolve se leva de son lit sur lequel il était assit. Des grimaces se formèrent sur son visage, fichu points de sutures qui tiraient sa peau, il va avoir de belles cicatrises un peu partout sur le corps à force. Mais alors qu'il allait marcher jusqu'à la baie vitrée pour aller chercher son plateau repas, une voix féminine lui parvenu aux oreilles. Il l'avait déjà entendu quelque part, mais où ? Les paroles ne lui étaient pas adressés, mais ça n'empêcha pas de l'intriguer. Misaël leva la tête vers l'employer et la deuxième personne. Ses yeux s'écarquillèrent, il l'avait reconnu, Laen. Une collègue de travail avec laquelle il avait eu l'occasion de parler notamment de sa position sur le traitement infliger aux evolves. Un petit sourire se dessina sur son visage, suivi d'un léger rire, le t-shirt de son ancienne collègue le fit rire. Le bouclier de Capitain America, c'est vrai qu'aux États Unis, on apprécie les super héros. C'est vrai aussi que pour certains les êtres comme lui pourraient peut-être un jour en devenir un. Enfin, c'est vite dit, ils seraient sons doute forcer à devenir des armes contre les voyous ou bien, pour l'armée, à envoyer sur le terrain contre d'autres peuples.

- Laen ?!

Avait-il dit encore sous la surprise. D'ailleurs, la femme, s'approcha, rentrant dans la prison avec le plateau sur lequel elle avait ajouté un gâteau. Doucement, mais sûrement, un sourire se dessina sur son visage. Enfin un visage qu'il connaissait et qui lui paraissait sympathique, s'il aurait su, ce jour-là, au lieu d'appeler Ernst, il aurait appelé Laen, sans doute que le scientifique ne serait pas dans cette prison de verre.

Misaël prit le plateau qu'elle lui tendait, le posant sur la petite table carrée accolé au mur de gauche. Tout en le posant, il l'écouta et un sourire vient de nouveau apparaitre sur son visage. Oui, il était bien heureux de voir quelqu'un à qui parler qui ne va pas en profiter pour les utiliser à des fins scientifiques. Un rire s'était même échapper de ses lèvres lorsqu'il entendu son ancienne collègue lui demander s'il n'était pas trop recousu.

- Tu ne peux pas savoir à quel point je suis content de te voir, ça me change du reste de l’équipe toujours à vouloir m’ouvrir.

Il alla s’asseoir sur le bord de son lit avant de poursuivre.

- J’ai un peu mal par-ci par-là, mais bon, c’est ça de se faire recoudre ! Ça passerait plus vite si je n’étais pas autant sur le billard. Et toi, ça va ? Pas trop de boulot ? J’ai vu plusieurs voisins de cellule aller à la morgue. Mais, je ne pense pas que tu sois venu juste pour me rendre visite, tu as quelque chose en tête, non ?


[HRP => C'est un peu léger, j'espère que ça ira ><]


© Dr Isis
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29.08.13 9:29
La coroner l'écoutait amusée. Il semblait réellement content de la voir ce qui était un sentiment assez plaisant. Qui n'aimait pas apporter un sourire sur les lèvres de quelqu'un ? Bon, elle avait bien quelques noms de collègues qui préféraient voir les autres souffrir ou se taire mais elle n'en faisait pas parti. Les mouvements lents de l'evolve ne lui échappaient pas et cela prouvait qu'il tentait de réduire la douleur, il avait donc mal. Ce n'était pas une énorme surprise, il se faisait ouvrir à tout va pour le petit plaisir des hommes en blouse. De son côté, elle ne recevait que les cadavres et pouvait en admirer le traitement plus qu'abusif qui leur avait été infligé. La plupart du temps, elle ne s'attendait pas à une cruauté aussi extrême, même si avec les mois qui passaient elle s'habituait. Certains morceaux d'organes vitaux manquaient parfois et cela prouvait que la vie de ces personnes ne valaient rien. Bien sur, cela dépendait du scientifique et rien qu'à la tête du corps, il était relativement aisé de relier à la personne qui s'en occupait avant.

Glissant sa main dans la poche de sa blouse, Laen en sortit son paquet de cigarettes et le tendit poliment au prisonnier, s'approchant de lui pour se faire.

"Cigarette ? Et ça te dérange pas si j'en allume une ?"

Les ordres des soldats lui importaient peu mais elle ne l'ennuierait pas avec sa fumée toxique. Le pauvre, déjà qu'on lui infligeait les pires tortures, elle n'allait pas en rajouter une couche. Attendant sa réponse pour s'offrir ce petit plaisir malsain ou non, la femme ne proposait pas cela par pure gentillesse. Le geste lui permettait de s'approcher de lui et donc de baisser d'un ton lorsqu'elle lui parlait. Ses mots un peu trop droits au but pourraient le faire finir derrière les barreaux à son tour.

"Tu te souviens de nos discussions sur des possibles évasions d'evolves ?"

Son regard clair se planta dans le sien, démontrant clairement que ces paroles n'étaient pas des plaisanteries. D'ailleurs, pour bien enfoncer le clou, elle ajouta :

"Il est temps de mettre ça en place... et vite."

Rapidement, ses yeux dévisagèrent l'homme de haut en bas, faisant référence à son état. A ce rythme, dans quelques semaines - et encore elle était optimiste - il finirait sur sa table et à ce moment-là, ça serait trop tard pour tenter quoique ce soit. Elle l'aiderait à fuir... Elle l'aiderait à vivre. L'armée avait engagé la mauvaise personne et l'amertume de ce choix se ferait sentir.

Spoiler:
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30.08.13 20:38


Oui, Laen n'était sans doute pas venu parler de la pluie et du beau temps, d'autant plus que cela faisait des semaines que l'homme n'avaient pas vu la lumière du jour, uniquement celle artificielle. Non, son ancienne collègue avait quelque chose en tête et il n'allait pas tarder à le savoir. Vu son travail habituel, ce n'était pas pour l'emmener, il n'était pas encore mort malgré les diverses expériences vécu et son corps maintenant bien abimé par les scalpels qui avaient entaillés sa peau par-ci par-là.

Il s'était assit sur le lit lorsque la femme s'approcha de lui pour lui tendre son paquet de cigarettes. Dans la foulée, cette dernière lui demanda si cela le gênerait. Pas le moins du monde bien sûr. Au contraire, Misaël était très heureux de voir ses cylindres blancs à filtre bourré de tabac et autres substances, ses yeux s'étaient même illuminés sur l'instant. Bon, il a une préférence pour ceux aux caramels, mais il ne fera pas le difficile, ça fait si longtemps que le scientifique ne s'est pas grillé une cigarette. L'evolve en prend une.

- Pas du tout, au contraire, merci pour la cigarette.

Mais il se rendit bien vite compte qu'il lui manquait un briquet pour l'allumer, Misaël avait même fouillé ses poches de pantalon pour tenter d'en trouver un, mais c'était peine perdue, on ne lui laissait rien dans sa cage de verre. La cigarette aux lèvres, il releva sa tête vers son ancienne collègue.

- Est-ce que tu aurais du feu ?

Question peut-être idiote vue que Laen était fumeuse donc il était évidant qu'elle avait un briquet sur elle. Mais bon, pas ce moyen contourné, il pourrait allumer sa cigarette. Et une fois que c'était fait, qu'il pu tirer une première bouffer en profitant des odeurs de tabac qui se dégageaient de la fumée. Que ce que ça pouvait lui faire du bien, enfin, du point de vue mental, pour lui qui en grillait une dès qu'il était en stresse ou sur un travail complexe, pour le coup, il n'avait pas le moyen d'extérioriser. Malgré tout, était-ce une bonne idée de fumer une cigarette après tant d'opération ? La réponse fut immédiate, Misaël ne tarda pas à tousser et il garda sa cigarette entre ses doigts, évitant pour le moment de la glisser vers ses lèvres, il ne tient pas à ce que ses poumons lâchent maintenant.

D'autant plus que la femme commença à parler d'une vieille discussion qu'ils avaient eu tous les deux il y a plusieurs mois maintenant. Oui, c'est vrai qu'ils avaient parlés d'évasions pour les evolves. Misaël avait toujours détesté le traitement fait envers ces humains à dons. Pour sa collègue, c'était autre chose, elle préférait plutôt embêter les erasers. C'est vrai que l'homme non plus ne les aime pas et encore moins maintenant qu'il leur à fait face. Elle le regarda dans les yeux comme pour appuyer ses propos en ajoutant qu'il fallait le mettre en place rapidement.

Un sourire se dessina sur le visage de l'ancien scientifique. S'il avait bien compris le message subtil, c'était de lui qu'on parlait. En même temps, les cobayes ne restait pas bien longtemps dans les locaux, il était l'une des exceptions, peut-être n'avaient-ils pas envie de tuer un ancien collègue. Venant de certains scientifiques qui travaillaient ici, ça m'étonnerait. Il frotta l'arrière de son crâne, il lui fallait remettre correctement ses idées en place, l'histoire de se souvenir au moins de comment le laboratoire est accessible.

- Je savais bien que tu avais une idée derrière la tête Laen... Tu vas m'aider à m'évader, c'est ça ?

Il prit encore quelques minutes, plus le temps de rire de la situation, il fallait faire fonctionner ses méninges maintenant. Il ni avait qu'eux dans cet endroit, mais d'autres pouvaient arriver d'une minute à l'autre pour venir faire des prélèvements ou changer les bandages de Misaël.

- L'endroit est plutôt bien gardé, s'évader par la force n'est sans doute pas à faire. Il faudrait trouver une faille pour que je sorte déjà de cette cellule sans éveiller les soupçons. La plupart du temps, lorsqu'on me sort de ma cellule, c'est pour m'ouvrir, faire des prises de sang et d'autres prélèvements ou pour prendre une douche. Il faudrait voir avec ces éléments-là.

[Hrp => Je trouve le rp un peu juste, s'il ni a pas assez, dit-le moi.]


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02.09.13 10:04

La question exacte aurait certainement dû être "Peux-tu me donner du feu ?". Quel genre de fumeur proposerait une cigarette sans être capable de l'allumer derrière ? Laen ne fit pas de commentaire pour autant, c'était une simple question polie et glissa un des bâtonnets entre ses lèvres avant de ranger le paquet. Le briquet ne tarda pas à apparaitre dans ses mains et elle alluma les deux clopes, inspirant avec délice cette fumée toxique. Du coin de l'œil, elle l'observa tousser, s'inquiétant un peu de son état mais à nouveau, ne dit rien et l'écouta répondre à ses propositions. Un sourire s'étira sur ses lèvres d'ailleurs.

"Je suis pas juste venue te donner un gâteau, c'est vrai mais c'est encore mieux ce que je t'apporte non ?"

Une proposition d'évasion, que pouvait-elle lui offrir de plus ? Elle risquait sa place...non, sa tête même en faisant cela et pourtant, la peur ne la prenait pas. Elle demeurait calme, fumant paisiblement à coté du cobaye. La panique ne s'emparait que rarement d'elle en vérité. A croire qu'à force de trainer avec des cadavres, elle héritait de quelques facultés de leur part dont celle d'être... stoïque ? Pour cette mission, du sang-froid ne serait pas de trop.

"Ca me semble être une bonne idée. D'autant plus que je bosse ici, je peux facilement raconter des conneries comme quoi j'assiste un des docteurs parce que j'ai personne sur ma table. Comme ça, je peux t'embarquer et voir les effets de l'air frais sur notre evolve si résistant !"

Les derniers mots sonnaient de façon particulièrement sarcastique mais en connaissant Laen, ce n'était rien d'hors du commun. Mentir ne lui posait pas problème non plus, il s'agissait là presque d'une seconde nature. Peut-être moins que son frère mais tout de même... Elle se débrouillait plus que bien. S'éloignant un peu, elle fit quelques pas dans la cellule avant de revenir et de se laisser tomber à ses cotés.

"Le plus dur, ça sera de te sortir de là une fois dehors...  Quoique... Si on utilise l'intelligence légendaire des soldats, ça devrait aller."

Ironie à nouveau. Elle se tourna face à Misaël ensuite pour lui expliquer l'idée qui trottait dans sa tête.

"On t'enfile une blouse et tu marches tranquillement à côté de moi. Ca fera juste deux scientifiques qui rentrent chez eux après une dure journée de labeur. Comme tu bossais ici en plus, ton visage est pas étranger, ça peut totalement coller."

La coroner tira une bouffée de fumer avant d'ajouter.

"Mais bon c'est pas parfait, c'est juste des grandes lignes. Y a des soldats qui te savent enfermé ici ?"

Importante question car si tel était le cas, son idée tombait à l'eau ou alors il faudrait divertir les autres soldats... D'autres recrus pour les aider ne seraient peut-être pas de trop mais qui oserait braver l'armée pour sauver des "monstres" ?
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04.09.13 13:52


La cigarette fut allumé, il pu de nouveau sentir toutes ces bonnes odeurs, bon pas forcement aussi bonnes que celles qui s'échappaient de ses cigarettes parfumé au caramel, mais c'était surtout le tabac qui lui manquait pour le coup et qu'il pouvait enfin combler. Mais il oublia rapidement les bien fait de l'instant, ses poumons avait encore du mal à s'en remettent. Il faut dire que rester à l'air, parfois dans des conditions d'hygiènes pas vraiment des meilleurs, cela n'avait rien d'étonnant en y réfléchissant un peu.

Quoiqu'il en soit, Misaël eut un sourire lorsque son ancienne collègue évoqua avoir mieux que le gâteau à lui apporter. Oui, ce sous-entendu sur la proposition d'évasion était encore mieux même que la cigarette et le gâteau.

Laen l'avait même écouté énoncer divers points qui concernaient la sortie des evolves en dehors de leur prison. Mais aussi, pour la surveillance qui était présente et qu'il fallait déjouer habillement sous peine que le plan échoue. Pire encore, lui comme la femme risquait de laisser leur vie. Evolve ou pas, employée ou non, ce n'était que des personnes facilement remplaçables et facile à supprimer lorsqu'ils devenaient gênants. Misaël l'écouta poursuivre sur sa lancée et il sourit faiblement une nouvelle fois. L'air frais, ça ne pourrait que lui faire du bien de le sentir à nouveau, bien que les rayons du soleil risquent de lui faire un peu mal aux yeux les premières minutes, ce sera bien mieux que la lumière blanche artificielle.

- Tu connais un scientifique qui pourrait nous assister ? Ou quelqu'un d'habilité à travailler avec les evolves ? Je me demande s'il ne trouvait pas ça suspect vu que d'habitude, tu t'occupes plutôt des cadavres.

L'homme avait quand même un doute. Les surveillants savent plutôt bien qui vient voir les evolves et la femme s'occupait principalement des morts. Ce qui voudrait dire qu'un scientifique habilité à venir s'occuper d'humains à don serait une aide précieuse pour donner un peu plus de cachet et plus de solidité. Il suffirait que quelqu'un ait un soupçon et ils pouvaient dire adieux à leur plan d'évasion.

Sa tête se releva en entendant son ancienne collègue marcher un peu dans la petite cellule, puis s'arrêter pour poursuivre sur ce qui nous attendrait dehors. L'endroit était autant bien gardé de l'intérieur que de l'extérieur, difficile de sortir comme bon nous semble, d'où les passes d'ailleurs. Les contrôles d'identité étaient fréquent aussi bien pour entrer, que pour sortir. La question était de savoir si les soldats étaient informés sur le fait qu'un ancien employé était devenu un evolve. C'est vrai que la plupart des soldats n'avaient pas une très grande intelligence, malgré tout, Misaël restait sur sa réserve. Il devait y avoir une certaine hiérarchie et même si la chair à canon se trouvait en bas de l'échelle, il devait y avoir quelques exceptions.

La femme poursuivit sur la sortie en gardant en tête que les soldats ne pouvaient pas le reconnaitre en tant qu'evolve, mais en tant qu'employer. Il hocha brièvement la tête. C'est vrai qu'une blouse suffit à donner une certaine confiance quant à son travail. L'idée tenait bien la route, il n'avait plus son passe, sans doute était-il gardé dans les archives ou bien détruit, mais ça devrait quand même passer, son casier devait être saisi pour fouiller dans ses affaires, mais qu'importe, s'il existait encore, il pouvait toujours prétendre aux soldats d'aller voir par eux-mêmes.

- Oui, avec une blouse, je passerais plus inaperçu, tant qu'on ne rencontre pas des collègues, les soldats ne devraient pas trop nous suspecter.

Il s'arrêta lorsque Laen demanda si des soldats savaient qu'il était enfermé ici. L'homme s'était fait attraper par tout un régiment, mais est-ce que certains étaient maintenant en train de surveiller les alentour du laboratoire, ça, il ne le savait pas. Peut-être que son ancienne collègue pourrait vérifier dans la paperasse si des erasers ont été transféré ici depuis son arriver.

- J’ai été attrapé par des erasers, mais j’ignore si certains travaillent autour du laboratoire. Il faudrait peut-être voir dans les fichiers si certains n’ont pas été transférés ici.

Il s’arrête un instant, ça faisait bien quelques minutes que l’homme n’avait pas tiré sur sa cigarette, sa toux s’était calmée, il se permit de la fumer à nouveau. Il réfléchit un peu, il pensait être un peu plus ambitieux, mais après tout qui ne tente rien n’a rien. Mais si on prenait la perspective d’être habillé en blouse lors de sa sortie, alors, il pourrait peut-être sortir d’autres evolves de cette galère.


- Laen, il y a encore d’autres évolves qui sont en état de s’échapper ? Ce sera difficile de leur trouver un alibi, quoique… Après l’autopsie, les corps sont-ils brûlés à l’extérieur ?


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09.09.13 11:49
La discussion avançait. Les deux apportaient des éléments importants pour cette évasion. Laen était ravie de pouvoir échanger avec quelqu'un qui raisonnait correctement parce que dans cette base militaire, outre les soldats qui ne comptaient même pas, certains scientifiques étaient bien trop fous pour suivre une logique réaliste. Cela ne voulait pas dire qu'ils étaient désagréables, la coroner les trouvait presque amusants parfois mais il fallait admettre qu'elle n'en faisait pas parti et peinait un peu à les comprendre réellement. Son cerveau fonctionnait à vive allure, essayant de visualiser l'échappée de son collègue tout en cherchant les différentes choses qui pourraient les griller et... les tuer. La prudence serait indispensable s'ils tenaient à la vie mais en même temps, à trop l'être, ils échoueraient ou n'oseraient rien. Reprenant sa marche dans la cellule en fumant sa cigarette, elle reprit à son tour.

"Déjà pour les erasers, c'est un bon point. On peut espérer qu'ils ne fassent pas le lien."

Elle comptait là-dessus même sinon ça ne fonctionnerait pas. La dernière question de l'evolve la déstabilisa un peu et lui fit perdre le fil de ses pensées. D'autres ? Il voulait risquer encore plus sa vie pour sortir les autres ? Au fond, ça ne l'étonnait pas. Il était très voire trop gentil, depuis le début il voulait aider ces cobayes. Un soupir coula sur ses lèvres, laissant s'échapper la fumée toxique par la même occasion.

"Il doit bien y en avoir certains. J'irais me renseigner si tu veux mais ça met notre vie encore plus sur le fil. Tu le réalises j'espère."

Ses yeux clairs se plantèrent dans ceux noisette de son ami. L'erreur n'était pas une option et plus ils augmentaient le nombre de sauvés, plus les risques grimpaient proportionnellement, voire exponentiellement. Elle comprenait bien que le jeu en valait la chandelle aux yeux de cette homme - ou des torturés en général - et une nouvelle fois, reprit sa marche. Son regard surveillait à moitié l'evolve, l'observant en coin.

"Et oui, les corps sont incinérés... Pourquoi ? Tu as une idée ?"

Comptait-il se faire passer pour mort ? Lui ou un autre ? C'était de la folie... Ca lui plaisait déjà et un léger sourire s'esquissa sur les lèvres de la légiste alors qu'une soudaine illumination la frappa. Se tournant vivement vers Misaël, elle en manqua de faire tomber sa cigarette.

"Je sais qui peut nous aider ! Le psy ! Il est hyper naïf alors je te parie que s'il apprend la vérité sur vos conditions, il va nous aider. Il faut tenter ! J'irais lui parler."

Ce type était vraiment parfait. Elle n'en doutait - presque - pas. Il était si...niais. Le peu de fois où elle l'avait croisé, ça l'avait exaspéré de le voir à ce point sur sa planète. Il croyait aider les evolves... Ridicule. Il n'était qu'un instrument de plus de la machine minutieusement calculée par l'armée et ses dirigeants. Chacun d'eux avait son utilité précise, son atout. Les domaines différents permettaient d'étudier ces êtres surpuissants sous tous les angles, de ne pas rater une seul aspect. C'était si réfléchi mais malheureusement pour eux, certains choix n'étaient pas entièrement adaptés. A commencer par elle par exemple qui ne supportait pas les ordres, ou bien les hommes comme Misaël qui avaient un cœur et n'approuvaient pas tous ces traitements digne des pires tortures. La rébellion s'enclenchait doucement mais surement. Laen mettait sa main à couper que d'ici quelques mois, ces êtres maltraités réaliseraient leur supériorité et l'utiliseraient. A ce moment là, les erasers regretteraient leur choix lourdement... Cela lui donna une nouvelle idée d'ailleurs.

"Tiens et au fait, c'est quoi ton...don ? Ca pourrait toujours nous servir en cas d'urgence."

Car personne ne savait contrôler tout cela mais posséder une carte dans sa manche pouvait toujours aider. Mieux valait tout prévoir car ce n'était pas une tentative d'évasion. Laen comptait bien réussir.

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10.09.13 15:30


Oui, c'était un bon point pour eux que les erasers ne soit pas au courant de sa capture. Avec même un peu de chance, ils le croyaient encore à travailler au laboratoire. Quoique, il ne faut peut-être pas abuser... Cela doit bien faire un bon mois qu'il n'est pas rentré dans le laboratoire en tant qu'employé et cela fait plusieurs semaines qu'il est enfermé dedans en tant que cobaye. Mais peu d'entre eux rentre dans le bâtiment, ce qu'ils ne doivent même pas savoir combien sont enfermés dans ces locaux.

Puis, ils poursuivirent avec l'idée d'aider d'autres evolves enfermés. C'était peut-être insensé, mais ce serait égoïste de sa part de s'évader en laissant d'autres cobayes derrière lui qui mérite sans doute de sortir de là tout comme lui. Laen ne manqua d'ailleurs pas de lui faire remarquer qu'en étant un nombre plus important, il risquait encore moins de pouvoir sortir vivant du laboratoire. Ce n'était pas faux, leur chance n'était déjà pas bien grande, alors s'ils sont davantage, trouver une couverture pour tout le monde semble déjà peu probable, ajouter à cela qu'il y avait peu de chance pour qu'un groupe reste insoupçonné. Son regard avait croisé celui de la femme et il tira une nouvelle bouffée sur sa cigarette avant de répondre :

- C'est plus risqué, mais je pense qu'il y a des personnes plus jeunes que moi qui mérite tout autant de sortir d'ici.

Puis un sourire réapparu sur son visage lorsque Laen semblait être piqué de curiosité lorsque le brun lui avait demandé ce qu'il faisait des corps une fois l'autopsie réalisée. Un sourire s'était même affiché sur les lèvres de la scientifique.

- Oui... En supposant que les erasers arrivent à gobés le fait que je travaille encore ici, nous pourrions sortir un autre evolve d'ici en le faisant passer pour mort. Il nous faudra juste un brancard pour pouvoir le transporter et un drap pour le recouvrir jusqu'à ce que nous soyons à l'extérieur et éloigner des erasers.

Soudain, son ancienne collègue manqua de faire tomber sa cigarette, se tournant rapidement vers lui. Une illumination lui aurait-elle traversée l'esprit ? Apparemment oui vu le ton enjoué qui suivi ses paroles. Un psychologue, pourquoi pas, Misaël ne l'avait pas encore rencontre, il faut dire que mentalement, il pense tenir quand même le choc malgré les médicaments qui l'assommaient par moment, en même temps, certains craignaient son pouvoir et préféraient le voir à comme un légume, un légume, ça ne peut pas s'énerver, ça ne peut donc pas utiliser son pouvoir par inadvertance.

Le scientifique fini sa cigarette et alla l’écraser sous la semelle de sa chaussure. Il doutait que Laen sache pour son pouvoir, bien sûr elle devait se douter qu’il en avait un, sinon, le brun ne serait pas ici. Dans tout les cas, il hocha la tête, souriant légèrement.

- Je te laisse faire ! Je ne peux faire grand-chose enfermer entre ces quatre murs.

Si le psychologue était aussi naïf que le prétendait la femme, alors, c’était plus pratique. Bien que, Misaël n’aime pas forcement utiliser des personnes à ses propres fins, mais avait-il vraiment le choix ? Encore quelques semaines à peine et il sera sans doute bon pour le crématorium. Les scientifiques l’useront jusqu’au bout c’est une certitude. L’homme était en train de se perdre dans ses pensées lorsque son ancienne collègue lui parla de don. C’est vrai qu’il n’avait rien évoqué là-dessus et apparemment, elle ne s’était pas non plus renseigner sur le sujet.

Son séjour ici ne lui aura pas été vain, il en avait apprit un peu plus sur son don même s’il restait sans doute d’autres mystères à éclaircir, l’homme savait déjà ce qu’il pouvait faire,  manipuler la vie et la mort par le contrôle du sang. Un frisson le parcouru, ce pouvoir le rend vulnérable aussi, si jamais ça se retourne contre lui, c’est sa vie qu’il risquait de perdre. D’autant plus que c’était surtout de la théorie, on lui a fait très peut pratiquer. En même temps, aucun scientifique n’aurait voulu mettre sa vie en jeu même si le résultat était intéressant. Du coup, Misaël connaissait surtout le pourquoi du comment, mais comment l’appliquer, c’était encore à tester. Peut-être dans les prochains jours ? Après tout, sans médicament, il pouvait toujours tenter contre un scientifique ou un gardien. A moins que Laen ne veut une démonstration ? Trop risqué… Le brun n’a aucun moyen de savoir et si jamais le flux sanguin augment trop brutalement, sans doute que son cœur ne le supporterait pas, comme pour les militaires qu’il avait tué sans le vouloir.

- Il pourrait nous aider en cas d'urgence, mais... Je ne pourrais pas l'utiliser plus de deux fois, la dernière fois qu'il s'est activé et qu'il s'est enclenché sur deux soldats, je me suis évanoui.

Sous entendu qu'il sera un poids et que le plan tombera à l'eau si jamais son corps ne supporte pas. D'autant plus que le brun n'est pas au top de sa forme non plus, il devra davantage être vigilant. Misaël prit une inspiration avant de continuer :

- Je peux accélérer le flux sanguin de personnes se trouvant à environ moins de deux mètres, jusqu'à provoquer une crise cardiaque. Le problème, c'est que je ne le maîtrise pas vraiment. D'autant plus qu'en cas de stress ou d'énervement, il s'enclenche. Les médecins m'ont bourrés de médicaments pour éviter qu'il ne s'active par inadvertance. Mais... Depuis quelques jours, je ne prends plus le traitement, avec un peu de chance, je pourrais m'en servir pendant l'évasion.


[Hrp => C'est fait ^^]


© Dr Isis
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29.09.13 9:43

Parfait. Tout était parfait. Plus ils discutaient et plus Laen voyait l'esquisse de l'échappée devenir plus précise. A ce rythme, cela serait tout à fait faisable et une vraie réussite même ! Il restait à savoir si ce psy accepterait bel et bien de l'aider... Elle se débrouillerait pour le convaincre d'une façon ou d'une autre. Il viendrait se joindre à eux et ils sauveraient deux ou trois évolves d'une mort certaine. N'était-ce pas merveilleusement héroïque ? Pour peu, elle se croirait dans un film d'action - ou de science-fiction - où elle tenait un rôle plus important que... légiste justement. Misaël se mit à décrire son pouvoir, laissant les pensées farfelues de la McAllister passer en second plan. Son explication était tout simplement fascinante et l'éclat dans les yeux clairs de la femme prouvait de son ressenti tout autant que l'engouement dans sa voix.

"C'est vraiment incroyable... Enfin, c'est bien de le savoir surtout. On fera en sorte de pas en avoir besoin mais il vaut mieux avoir un atout dans sa manche."

Elle lui offrit un clin d'œil puis écrasa sa cigarette contre le mur, décidée à la jeter dans une poubelle dehors. Les gens n'avaient pas besoin de savoir que deux personnes avaient fumé dans cette pièce. Son cerveau repassait les informations en boucle et tout lui semblait convenable. Il restait quelques petites choses à régler mais ça, elle s'en occuperait de son côté. Un léger sourire se dessinait sur ses lèvres. Ce plan l'excitait. Elle avait hâte et certainement pas assez peur. La prudence resterait de mise pourtant, elle ne la perdait pas de vue car c'était une opération sauvetage, pas carnage... S'étirant un peu, elle glissa ensuite le mégot dans sa poche et observa son ami.

"Bon, je pense qu'on a fait à peu près le tour. Je repasserais te voir au plus vite pour te tenir au courant. Toi ...essaye de rester en vie d'ici là."

Son sourire se fit plus doux. Pour une fois, ses paroles n'étaient pas empreintes de sarcasme mais d'intérêt réel. L'idée de voir son collègue sur sa table ne lui plaisait pas du tout alors elle comptait bien faire de son mieux pour l'aider. Et de son mieux, voulait dire rapidement. Le temps était la chose la plus importante dans cette histoire car un jour de trop pouvait sonner le trépas de l'evolve. Laen comptait se rendre chez le psychologue dès qu'elle sortirait de cette cellule. Personne ne suivait ses mouvements normalement donc il n'y avait pas de raison que ça paraisse louche et au pire... peut-être indiquait-elle un changement de comportement chez le scientifique qui pourrait expliquer un problème mental ? Cela était du ressort de ce fameux Kobayashi non ?

Tournant les talons, elle se dirigea vers la porte. Avant de sortir, la légiste lui lança un dernier regard et sourire.

"Courage... et bon appétit."

Sur ce, elle sortit de l'enceinte pour s'éloigner vivement. Satoru Kobayashi. Elle n'avait que ce nom en tête maintenant...
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04.10.13 22:01


On ne pouvait pas dire que Misaël ait très envie d'avoir à utiliser son pouvoir, pour lui, comme pour ceux qui pourrait mourir de crise cardiaque. Pourtant, son ancienne collègue semblait enthousiaste à l'idée de voir le don en action. Pour l'homme pourtant, c'était plus une malédiction d'avoir à subir ce genre de choses qui puisse mettre sa vie en danger autant que celle des autres. C'était bien trop lourd à porter et compréhensible que les scientifiques le bourre de médicaments pour leur propre sécurité avant tout. Pourtant, le scientifique comprenait aussi que c'était toujours pratique, surtout pour leur plan d'évasion, d'ailleurs, l'homme hocha légèrement la tête, un petit rire amuser franchit ses lèvres.

- Incroyable ? Je ne dirais pas trop ça. Mais on en aura besoin en cas de pépins dans le plan.

C'était dur à admettre, mais la stricte vérité. Dans tous les cas, il n'était pas mécontent si jamais le plan réussissait, s'ils échouaient, c'était une autre histoire... Surtout qu'ils entraîneraient plusieurs personnes avec eux dans leur chute. Quoiqu'il en soit, ils avaient fait le tour de la question. Il ne restait plus qu'à Laen d'entrer en contact avec le psychologue et également, de trouver la liste d'evolves pouvant être sauvés. Sans doute pas beaucoup, d'autant plus que beaucoup de ses semblables rendaient l'âme tous les jours suite aux traitements infligés.

D'ailleurs, la femme lui glissa également de rester en vie et c'est bien ce que le brun voulait faire. Il avait une famille et ne souhaite pas que ses enfants finissent sans père et sa femme, sans compagnon. Misaël l'aimait beaucoup trop pour envisager de les laisser seul. Problème, même lorsqu'il sortira d'ici, il ne lui sera toujours pas possible d'aller voir sa famille, sous risque d'être arrêté de nouveau et d'attirer des ennuis à tout le monde. Un sourire, comme pour montrer sa détermination à survivre le temps qu'il faudra.

- Pas de problème ! Tu connais le numéro de ma cellule de toute façon !

L'homme y ajouta de la plaisanterie, il valait mieux en rire qu'en pleurer. Et un peu de rire ne faisait jamais de mal à qui que ce soit. Puis, le brun se leva du lit, s'approchant de son ancienne collègue pour poursuivre, à voix basse au cas où, plus sérieusement :

- Je tiendrais le plus possible.

Laen prit le chemin de la porte, le saluant en lui souhaitant un bon appétit. Le brun la remercia, la saluant d'un geste de la main, son regard resta sur elle jusqu'à sortir de son champs de vision. La porte se referma, il aurait pu s'enfuir avant, mais sans plan, c'était du suicide. Il valait mieux rester sage. Du coup, son regard se porta vers le plateau, il lui fallait reprendre des forces pour tenir le coup et honorer le plan mit en place. Misaël alla donc vers son chevet, se restaurer un peu, profiter de la sucrerie qui ferait certainement plaisir à son palais. Du sucré, ça fait toujours plaisir, ça remonte le moral comme le chocolat et il lui faut bien ça pour tenir encore un peu avant l'enclenchement du plan.


RP FINI


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