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Let's twist again MOTHERFUCKER ! - Nora & Liam -
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28.09.14 13:50

J'en avais ras-le-bol d'être ici, ça, il fallait l'admettre. Ca devait faire un sacré bout de temps qu'on m'avait enfermé ici, et qu'on me laissait moisir en affirmant chaque jour qu'on allait très vite s'occuper de mon cas. J'avais l'impression d'être un putain de tueur en série dont on retardait la mise à mort, et ça commençait grave à me faire chier. J'avais même tenté de me tirer, à plusieurs reprises. Vivre avec je ne sais pas combien de vrais criminels, c'était pas très agréable. Et si en plus s'ajoutait à eux des esprits encore plus tarés, y'avait de quoi vouloir partir.
Enfin, le seul point positif était qu'avec ma gueule de malade, on ne me faisait pas chier. Si j'avais gardé la même tête qu'avant, là, y'aurait eu moyen qu'on me cherche des noises. Mais ici, les histoires, c'était moi qui les trouvaient. Une bonne bagarre de temps en temps, ça faisait toujours un bien fou.

Quoiqu'il en soit, à ce jour, j'en avais plus que marre. J'avais demandé à ce qu'on me change de cellule et qu'on me mette seul à cause du putain de camé qui chantait à longueur de temps et qui me proposait tout le temps de me droguer avec lui, mais on me refusait cette faveur à chaque fois en me regardant bizarrement, m'affirmant que j'étais déjà seul. Ils comprenaient rien, ces cons de flics.

- Héééééé copain ! Tu veux tirer ? C'est d'la bonne, j't'assures ! Hééé tu m'entends ? Je sais que tu m'entends, t'es pas comme les autres, toi, t'es cool. Je vois que tu me vois, tu sais. Et je vois que tu vois que je vois que tu veux pas me voir. T'es pas doué pour ignorer les gens, copain.

Sans lui répondre, je me levai de ma couchette et m'agrippai à la grille en soupirant longuement. Si j'avais pu le tuer une deuxième fois, ce mec, je ne me serai pas gêné. Je détestai ce don merdique qui me pourrissait jusqu'à la moelle. Je ne pouvais même pas régler mes problèmes à coups de feu, car la personne butée reviendrait à coup sûr pour me hanter. J'étais condamné à garder autour de moi les gens qui me faisaient chier. Dur.

- Y'a pas quelqu'un qui veut le faire taire bordel ?! Nan sans déconner, j'vais vraiment finir par devenir timbré avec lui, sortez-moi de là !

Je secouai les barreaux en métal de toutes mes forces, décidé à partir une bonne fois pour toute. Et si cela incluait du cassage de gueule, et bien il y aurait du cassage de gueule.
Alors que je m'attendais à ce que personne ne réagisse à mon début de pétage de câble et me laisse me fatiguer sur la grille, trois flics arrivèrent calmement vers moi, armés jusqu'aux dents, et ouvrir ma cellule.

- Ah ça y est, vous avez finalement compris que le malade, dans tout ça, ça n'était pas moi, mais lui. Vous êtes pas trop dégourdis dans la police.

- Ouais c'est ça. Tu vas venir avec nous mon grand. Y'a quelqu'un qui veut te poser des questions.

On me passa des menottes trop étranges et me tira hors de mon nid douillet. Je jetai un coup d'oeil satisfait à mon ami le camé resté derrière les grilles et suivit docilement les trois types, le torse bombé et la tête haute. Avec un peu de chance on allait passer devant l'entrée et j'allais pouvoir partir. C'était bon de rêver.
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Anonymous
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28.09.14 15:26


Journée pourrie en perspective. Levée déjà du mauvais pied ce matin, les nouvelles qu’on lui annonça une fois arrivée à la caserne ne l’aidèrent pas à retrouver un semblant de bonne humeur. Savoir qu’une nouvelle recrue sortie d’elle-ne-savait-où, allait prendre sa place pour la descente qui était prévue depuis un moment déjà, sous prétexte qu’elle devait se familiariser avec le terrain... Non mais à quoi pensait sérieusement ses supérieurs ? Et puis, elle ne pourrait même pas maltraiter un peu un ou deux Evolves chopés ! C’était d’une injustice ! Bon, s’il n’y avait eu que ça, Nora aurait encore pu passer l’éponge. Mais non, pour bien lui pourrir le moral ou l’encourager à sortir de ses gonds, on l’avait chargé de s’occuper d’un prisonnier. Et quand elle su pourquoi il avait été enfermé... S’en prendre au lieutenant. Y en avait qui n’avait pas froid aux yeux et encore moins peur des répercussions. On lui avait donné un semblant de dossier/rapport sur l’homme en question. Violent, grossier et sans aucune manière. Eh bien ils allaient bien s’entendre ! Ouais, sauf qu’il disait faire parti d’une autre époque, qu’il n’avait pas à être ici ou elle-ne-savait-pas quelle autre débilité du même genre. Enfin, elle n’aurait pas prêté attention à ce détail, si seulement elle n’avait pas entendu des rumeurs un peu similaires dans les rues de la ville. Il paraitrait qu’il ne soit pas le seul qui déblatérait ce genre de connerie. A moins que ça ne soit encore le coup d’un Evolve qui aurait perdu son contrôle au milieu d’une foule ? Toutes ces questions sans réponses la firent jurer et lever les yeux au plafond. Pourquoi ça tombait sur elle ce genre de bordel ? Peut-être qu’elle avait un peu gueuler à propos de cette descente et de sa non-participation... Ca devait peut-être venir un peu de là...

Traversant les couloirs pour se rendre dans la pièce où elle devait rencontrer l’homme, Nora n’arrêtait pas de jurer à voix basse, sans se préoccuper des regards qu’on pouvait lui lançaient quand certains collègues l’entendaient. Il manquerait plus que l’autre se foute de sa gueule en lui racontant des conneries et qu’elle passe des heures en sa compagnie, pour réellement lui faire avoir une journée de merde. Mince, elle avait oublié de demander la permission d’utiliser son arme sur le prisonnier, des fois qu’il devienne violent de son point de vue. Ou simplement trop chiant pour qu’elle ait envie de continuer ce semblant d’interrogatoire.

Quand elle arriva dans la pièce, l’homme -Liam d’après ce qui était écris sur le papier- était déjà là, menotté et assis. Le moins que l’on puisse dire, c’était que sa tronche ne passait pas inaperçu. Plus pour sa coiffure qu’autre chose en fait. Enfin, chacun ses tripes. Nora pénétra dans la pièce, où se trouvait encore un de ses collègues et le sourire moqueur de ce dernier lui valut un regard noir de la part de la jeune femme. Qu’il continue comme ça, à se foutre de sa gueule et elle lui ferait bouffer son arme.

« C’est bon, j’suis là, maintenant casse-toi de là. »


« Yep ! Amuses-toi bien Nora ! » Ajouta joyeusement l’homme en quittant la pièce, sourire aux lèvres.

Il ne payait rien pour attendre celui là. Elle était presque pressée de le croiser un jour d’entrainement pour lui faire mordre la poussière des tapis de protection tiens. Elle ferma la porte derrière lui avant de se retourner face à Liam, qu’elle avait pour ainsi dire presque ignoré depuis le départ. Elle se calma plus ou moins le temps qu’elle vienne s’asseoir, de l’autre côté de la table, face à l’homme.

« La situation est simple mon gars. Tu veux sortir d’ici à c’qui parait ? »
Le contraire aurait été dès plus étonnant. « Alors tu vas me dire tout c’que j’ai besoin de savoir : ton identité, pour te faire un jolie petit bracelet. Et commence pas à me sortir les mêmes conneries qu’aux autres, sinon je me tire direct. Compris ? »

Même si c’était quasi sûr que ça allait se passer comme ça. Mais c’était toujours beau d’espérer autre chose non ?


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29.09.14 13:05
Non, vraiment, je ne comprenais pas pourquoi ils étaient trois à m'escorter, à compter qu'ils faisaient chacun minimum cinq centimètres de plus que moi et qu'en plus, j'étais attaché. En plus, j'étais calme. On m'avait fait sortir de ma cellule, et l'autre camé ne m'avait pas suivi, alors je ne pouvais qu'être calme, même si je savais qu'il n'était pas le seul fantôme du pénitencier. Y'en avait même un qu'avait cherché à faire une révolte dans le réfectoire. Il était tout seul, c'était drôle. Je m'étais foutu de sa gueule, à tel point qu'on avait dû me renvoyer en cellule car ces cons de gardiens pensaient que je cherchais les histoires. Ah lala, la vie en communauté ...

Finalement, après m'avoir fouillé - je lançai un réflexion salace lorsque l'un d'eux me toucha les fesses -, deux des gus prirent congé tandis que le dernier me poussa à l'intérieur d'une pièce aux murs immaculés, bien différents des murs du reste de l'établissement. L'endroit semblait limite trop propre, je n'avais plus l'habitude de tout ce blanc. En fait, ça me rappelait l'hosto où j'ai été séquestré, à la mort de mon frère.
J'eus un frisson de dégoût. Je ne regrettais pas d'avoir tout fait péter.

Je restai sagement assis alors que le gardien me surveillait, sans détacher mes yeux des siens. Il tenait bon le salop. En général, les gens fuyaient mon regard glacial. On voit direct ceux qui ont l'habitude des personnages comme moi. S'en était limite vexant.

- Tu sais, commençai-je en posant mes coudes sur la table, ce ne sont pas tes menottes sortis d'un film futuriste qui m'empêcheraient de te tuer.
- Chiche, répond-il simplement, un sourire sur les lèvres.

Mon visage devint plus menaçant. Je détestais qu'on se moque ainsi de moi.
La porte s'ouvrit avant que je n'ai le temps de faire quoique ce soit. Une charmante brunette entra et intima à l'autre de partir de manière délicieuse.
C'est pourquoi je lui gratifiai d'un grand sourire quand elle s'installa. J'aimais les femmes de caractère, les conversations étaient toujours plus intéressantes.
Je gardai mon sourire quand elle prit la parole, un sourire que je savais peu rassurant. Elle faisait la femme forte, cela été d'autant plus agaçant que je ne pouvais pas l'attaquer. J'avais des principes, je ne frappais pas les femmes. J'avais beau être un salop de première, j'avais des restes de ma vie de minet.

- Bonjour, Nora. Belle journée, pas vrai ? Vous savez quoi ? Je vais vous ressortir le monologue que j'ai déjà raconté trente milliards de fois. Tout ce que je dis est vrai, après, libre à vous de me croire, ou pas.

Je m'éclaircis la gorge et me forçai à rester, pour une fois, calme et posé:

- Liam Awen, 27 ans, né le 14 février 1987 dans un petit village en amérique latine. J'ai toujours vécu à Madison, et j'ai fais des études en cosmologie. Mon frère a été buté par des scientifiques quand on s'est trop approché d'une météorite et moi, j'ai été séquestré dans un hôpital. Après, je me suis tiré, tout allait bien dans ma petite vie JUSTE ... au moment où, d'une seconde à l'autre, je me retrouvais dans un Madison parallèle. Ca, c'est la vraie version. Vous voulez le mensonge, l'histoire qui convient aux personnes trop ancrées dans la réalité, comme vous ?

La pression commençait doucement à monter. J'étais très doué pour m'énerver tout seul, et la manière dont ma jambe battait nerveusement la mesure pouvait en témoigner.
Un éclat de rire m'échappa, et je me redressai sur ma chaise:

- La mensonge, alors, si ça peut vous permettre de rester: j'étais complétement défoncé, bourré, et je refuse encore d'admettre que je faisais un bad trip. Oh, et j'ai de gros soucis mentaux, aussi. Ca convient mieux, non ? C'est plus crédible dans le dossier.

Elle était jolie, la Nora. Loin du cliché du flic féminin. Quoique. Elle aurait eu un franc succès si elle avait joué dans les séries policières de mon époque.

- D'autres questions, Nora, ou je peux enfin me barrer de cette prison ? Donnez-moi votre bracelet pour chien et on en parle plus.
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29.09.14 16:36


C’était quoi ce sourire de merde là ? Il essayait de lui faire peur avec cette mimique ? Nora se retint de ne pas lever les yeux au plafond à cette hypothèse. S’il voulait essayer de l’impressionné avec ça, grand bien lui fasse. L’Eraser prit sur elle pour ne pas lui en faire la remarque cependant. Sinon, on allait encore lui dire qu’elle cherchait la petite bête là où il n’y en avait pas forcément. Que l’autre emploie son prénom ne lui plu pas des masses et son froncement de sourcil du le lui communiquer. Non mais il se prenait pour qui lui ? Tout ça parce que l’autre merdeux l’avait lâché devant lui. Encore deux mots qu’elle aurait à lui dire, tiens. Elle mit plusieurs propos de côté. Ce qu’elle voulait, c’était des réponses pour finir au plus vite cette affaire, lui fournir un bracelet, si vraiment il ne merdait pas trop et rentrer chez elle. Ou alors au centre d’entrainement, elle ne savait pas encore... Nora sortie de ses pensées pour écouter ce que Liam avait à dire. C’était mal vu, même par elle, de ne pas écouter la réponse à une question qu’on avait posé. Elle activa son bracelet, en mode « bloc-notes » pour le moment et commença à écrire les informations qu’il lui fournissait. Comme elles venaient. Elle aurait le temps de les vérifier ensuite. Puisque personne ne l’avait encore fais ! Elle marqua cependant un temps d’arrêt devant la date que son interlocuteur lui fournit. 1987 La jeune femme le dévisagea aussitôt pour tenter de discerner un semblant de sourire moqueur ou quelque chose dans le même genre. Mais non, il était foutrement sérieux ce con ! Elle avait bien lu dans son dossier qu’il avait sorti des infos pareilles aux autres personnes qui étaient passées avant elle, mais l’entendre de la bouche de quelqu’un qui gardait son sérieux comme ça... Elle devait reconnaitre que ça avait quelque chose d’un peu perturbant. Bien sûr, elle ne l’avouera surement pas à voix haute. Elle reprit ses notes comme si de rien n’était mais après sa petite séance à le dévisager, c’était probablement foutu. Tant pis. Elle entoura les mots météorite et hôpital. Et elle nota dans un coin de sa tête de ne pas oublier ce frère. Nora tiqua légèrement quand il commença à la mettre dans le même panier que les autres, limite en l’insultant. Cette fois, elle serra les dents pour ne pas se lever et lui donner un coup sur la tête. Elle n’avait aucune envie de se prendre un autre blâme pour « coups et blessures » sur prisonnier... Cette plaie. Et qu’est-ce qu’il avait l’autre avec sa jambe ? Il avait envie d’aller pisser ou quoi ? En croisant son regard, tout portait à croire que ce n’était pas du tout cette raison. Et bien ils étaient bien tombés si chacun de leur côté, leur énervement montait. A croire qu’on l’avait chargé de cette affaire exprès. Comme pour lui montrer ce que ça fait de tomber face à un individu qui s’énerve pour un rien. Cette blague !

Son rire la fit néanmoins soupirer et elle s’attendait à ce que la suite ne lui plaise pas des masses. Même si d’après lui, elle devrait davantage lui plaire. Qu’est-ce qu’il en savait ce gusse ? De ce qui pouvait lui aller ? Mais son monologue eut le mérite de faire apparaitre un faible sourire au coin de ses lèvres. Pourquoi ça ne l’étonnait pas plus que ça que ce portrait soit plus « accepté » que l’autre ? Bref, elle soupira lorsqu’il employa une nouvelle fois son prénom et secoua la tête quant à la possibilité qu’il sorte maintenant.

« Et bien manque de bol, ton histoire m’intéresse, Liam. »
Quoi ? Il ne l’a croyait pas ? Qu'elle puisse croire ce qu'il disait ? Comme c’était prévisible. « Je veux le nom de cet hôpital, la ville aussi, si c’est pas à Madison et les années où tu y as séjourné. Normalement, les dossiers médicaux sont gardés sans limite de temps... Alors si tu dis vrai, il devrait y avoir la trace de ton passage. »

La fin de ses propos était plus des pensées prononcées à voix hautes mais tant pis. Elle se leva ensuite pour faire le tour de la table et venir à côté de son interlocuteur, son bracelet montrait maintenant une page vierge et un petit carré en son centre. Elle tendit son poignet gauche en direction de Liam et s’expliqua.

« Pose ton pouce et ensuite ton index quand la première prise sera faite. Ya p’tre des chances pour que tes empreintes soient répertoriées quelque part... Aller active-toi. »


Sa main libre, donc la droite, était assez remontée pour qu’elle puisse attraper rapidement son arme de service, au cas où. Parce que oui, elle s’était approchée de lui, il était menotté et elle était entrainée à se battre, mais elle avait pour habitude de ne pas sous estimé ses potentiels adversaires. Et elle ne dérogerait pas à sa règle. Et s’il voyait son geste ? Grand bien lui fasse ! Il devrait se sentir flatté d’être prit au sérieux même dans sa position ! Alors non. C’était pas de la peur, mais de la prudence ! La prudence est mère de sureté. Eh bien Nora était parfaitement d’accord avec ce vieux proverbe ! Restait maintenant plus qu’à voir la réaction de Liam. S’il allait coopérer ou l’envoyer chier ? Pour une fois qu’on semblait écouter ce qu’il avait à dire ? Elle espérait qu’il ne soit pas trop débile pour prendre la bonne décision.



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29.09.14 20:05
J'avais bien vu que ma date de naissance l'avait interpelé, la donzelle. La manière qu'elle avait eu de me dévisager me rappela celle des autres flics qui m'avaient interrogés avant elle. On cherche la plaisanterie, la mauvaise blague, le mensonge. Binh ouais, ça ne pouvait pas être réel. C'est comme les fantômes : impossible.
Enfin, je m'attendais à ce qu'elle rappelle ces trois gus pour qu'ils me ramènent en cellule jusqu'à ce que mort s'ensuive, mais non. Elle décréta que mon histoire l'intéressait, et pour le coup, la dame m'intéressa. Elle était bien la première qui ne me riait pas ouvertement au nez, en dehors des journalistes qui cherchaient à faire le buzz avec une aventure aussi farfelue que la mienne.

Ce qu'elle me demanda m'embêta quelque peu. Merde, j'en avais probablement trop dis. D'habitude, je ne parlais pas de mon séjour à l'hosto, ni de la météorite, car je savais que ça irait en ma défaveur. Et étant donné que j'étais recherché par les flics à cette époque, pourquoi ne le serais-je plus à cette époque-ci ?
Quand la brunette fit le tour de la table, je faillis avoir le réflexe de me lever pour m'écarter d'elle, juste au cas où. Mais je demeurais fixe, me mordant les lèvres à sang, réfléchissant à un moyen de me barrer d'ici. Ce n'était pas le fait de lui donner le nom de l'hôpital ni rien, mais j'avais bien peur que toutes les données à mon sujet soit notée, et donc que l'on sache les conneries que j'ai faites et bien plus. Je savais que c'était à cause de mon don que j'étais ainsi séquestré.
A moins que …

Etant donné que j'avais fais exploser l'établissement, peut-être que mon dossier avait été détruit dans le tas, non ? Ce qui pouvait m'exorter de mes crimes. Et me décrédibiliser, puisque du coup, Nora ne me croirait pas. Putaaain ! Fallait trop réfléchir, je n'aimais pas ça.

- C'était en 2011, à l'hôpital Saint Mary.

'Ou ce qu'il en reste', eus-je envie de rajouter.
Nora me présenta son poignet, là où le bracelet trônait fièrement. Je regardai l'hologramme, curieux. Je n'arrivais pas à me faire à cette super technologie. Je finis par poser mon doigt en soupirant bruyamment. Ce n'était pas tant le fait de le faire, mais je n'aimais pas devoir obéir. C'était un fait, j'avais toujours été comme ça, un vrai gamin. Et elle me tutoyait, la Nora, alors que j'avais fais l'effort de la vouvoyer. C'était blessant.

Une série d'information s'afficha après que l'objet ait émi un petit 'bip' tout mignon-choupinet, et j'en déduis que oui, j'étais toujours noté dans les dossiers. Je ne savais pas ce qu'il y avait de marqué puisque l'écran holographique était dirigé vers Nora et non vers moi, mais je me doutais bien que ça n'allait pas sentir bon pour moi.

- Alors ? Je vais finir ma vie en taule sans savoir comment j'ai fais pour traverser le temps ou je vais pouvoir partir et trouver un semblant de solution à tout ça ?


Car même si elle voyait que j'avais fais exploser l'hôpital, elle aurait la preuve écrite que je n'étais pas un putain de drogué ayant inventé cette histoire du début à la fin. Il ne tenait qu'à elle de choisir, je n'étais rien d'autre qu'un détenu, après tout.

- Je suppose que vous êtes plus intelligente que les autres, non, Nora ?
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30.09.14 0:15


2011. Encore une date qui avait le don de la rendre mal à l’aise. Franchement, même si ce qu’il disait été vrai. Comment ça pouvait être humainement possible ? Surtout qu’il avait l’air tout aussi paumé et ne pas savoir grand chose que n’importe qui ici. A moins qu’il ne joue merveilleusement bien la comédie ? Enfin, de là à aller jusqu’à s’en prendre à un eraser et se retrouver enfermé ici... Fallait vraiment avoir une case en moins. Ou dire la vérité. Une vérité qui ne plaisait pas et que la plus part préférait passer sous mensonge. C’était tellement plus facile. Nora sortie de ses pensées en sachant qu’elle ne devait pas commencer à réfléchir à ce genre de chose, sinon elle n’allait pas s’arrêter. Elle aurait tout le temps après, quand elle serait seule et non pas en compagnie d’un individu dit « dangereux ». Enfin, pour le moment, elle n’avait pas grand chose à lui reprocher, à Liam. L’eraser nota rapidement le nom de l’établissement sur son bracelet, histoire de faire des recherches croisées. Pour le moment, si les empruntes fonctionnaient vraiment et donnaient quelque chose, ça serait surement le plus rapide. Elle ne pu s’empêcher de sourire en coin, presque amusée, de l’entendre soupirer. A croire que son interlocuteur se forçait à exécuter ses ordres. On aurait dis elle, au masculin. Bon ok... C’était peut-être pas forcément une si bonne chose en fin de compte. Mais au moins, il obtempérait sans qu’on ait à lui reformuler les choses. Il remontait presque dans son estime, bien qu’il n’ait pas réellement de niveau à ses yeux. Le miracle de la technologie de ce siècle fit qu’après une demi-seconde d’attente, les résultats tant recherchés firent leur apparition devant les yeux de Nora. Dire qu’on l’avait chargé de ce boulot alors qu’un autre aurait pu le faire et cette histoire serait maintenant réglée ! Enfin, il lui fallait d’abord lire ce qu’il y avait sous ses yeux avant de partir sur une telle conclusion. Elle lu légèrement en diagonale les lignes qui défilaient. Il y avait un petit paquet d’infos, notamment en provenance de l’hôpital dont il lui avait parlé. La jeune femme se recula par réflexe. Elle voulait quand même lire le maximum de renseignement qu’ils n’avaient pas forcément. Et rester à côté d’un individu qui était ici pour agression contre un eraser, c’était pas dans ses habitudes. Oui, même si elle avait reconnu qu’il était sage, elle ne voulait pas tenter le Diable. Elle écouta sans lui répondre ses propos. Qu’il la laisse lire tranquillement merde ! Elle apprit donc qu’il était réellement lié à une histoire de météorite. Monsieur était allé sur une zone protégée et gardée par des militaires de cette époque. Avec la date de l’époque. S’ensuivait une liste d’infos concernant sa possible contamination à des radiations. Et chose étonnante, que ces dernières pourraient engendrer des mutations génétiques. Oui, sauf que rien n’avait été prouvé malgré les résultats des tests. Et puis finir, il y avait cet incident. L’établissement où séjournait Liam avait explosé et tous les soupçons se portaient sur lui. Après cette lecture rapide de la vie de l’homme, Nora releva la tête. Un coup de chance d’ailleurs, parce que c’était à ce moment là qu’il se remit à parler. Plus intelligente ? Il essayait de la mettre dans sa poche en la flattant ? C’était peine perdue. Elle bidouilla quelques instants sur son bracelet, en ne prenant pas la peine de lui répondre. Elle voulait encore vérifier quelques trucs. Notamment concernant le frère de son interlocuteur et sa mort, le certificat de naissance de Liam. Le genre de donnée  qui précisait les choses. Et quand ce fut fait ...

« ... Putain de merde. » Lâcha-t-elle en reportant son entière attention sur l’homme.

Ca en devenant presque flippant cette histoire. A moins qu’il n’ait pu avoir accès aux mêmes informations qu’elle et qu’il ait décidé de prendre la vie de cet homme, ce Liam Awen. Ce qui était peu probablement rien qu’à cette hypothèse. Soit, c’était réellement lui et auquel cas, il venait vraiment du passé. Pour un choc. Un coup d’un evolve ? Mais dans ce cas, il devrait un sacrément puissant pour que cette histoire d’arrivants en ville se fasse autant entendre. Cette idée lui donna des frissons dans le dos.

« Bon... Techniquement, je devrais t’arrêter et t’interroger sur cette explosion, à Sainte Mary. Vu que t'es le suspect. » Pour être sûre qu’il en était bien l’auteur mais... « Mais puisque ça fait pas mal de temps et que les casiers judiciaires n’ont qu’une durée de validité définie... J’en ferais rien. »

Après 200ans, ça serait un peu du foutage de gueule quand même. Oui, même s’il avait tué. Mais il restait qui à rendre justice ? Les arrière...arrière-petits-enfants des victimes ? Cette blague. Lui-même devait avoir payé le prix pour se retrouver ici. Enfin, c’était le point de vue de Nora. Elle se redressa, s’étant à moitié assise sur la table et sortie de la pièce sans un mot.

Plusieurs dizaine minutes plus tard, elle revint, pas franchement de meilleure humeur. Et pour cause : elle allait devoir s’occuper jusqu’au bout de cette affaire. Journée pourrie ! Bref, Nora s’avança jusqu’à la table et déposa dessus un bracelet, tout neuf. Elle croisa les bras sous sa poitrine en prenant place sur le bord de la table.

« Bon alors... Tu vas pouvoir sortir d’ici... A condition que tu portes toujours sur toi ce bracelet. Pour qu’on t’identifie, déjà. Et... Pour que j’puisse savoir où t’es. »

Eh ouais ! Puisqu’elle avait ouvert un peu trop sa gueule en disant que ça ne servait à rien d’enfermer un homme qui n’avait plus rien, on lui avait gentiment ordonné de « jouer la nounou », de le surveiller.

« Et qu’on se voit régulièrement pour que je juge de ton intégration. »


On entendait clairement dans sa voix que ça la faisait chier. C’était pire que s’il avait été un evolve ! C’était parfaitement injuste ! Enfin, avec un peu de chance, il allait refuser tout ça, l’envoyer chier et du coup, il resterait vraiment enfermé dans ces murs. Pour un peu et pour lui éviter du boulot en plus, Nora espérait qu’il allait réagir comme ça. Egoïste ? Et comment !

>> hrp : J'ai un peu improvisé, alors si ya des trucs qui ne vont pas, fais moi signe ! <<
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30.09.14 13:36

Le juron qui échappa à la charmante policère aurait pu m'arracher un sourire victorieux. Ouais, bien sûr que j'avais raison. J'étais doué pour mentir, mais pour me tirer de cette prison, j'aurais pu raconter même la première fois que j'ai porté des couches.
Au lieu de sourire, je me redressai et voulu tenter de croiser les bras sur mon torse. Peine perdue lorsque l'on est menotté, pas vrai ? J'eus un instant l'air ridicule à me dépatouiller avec mes mains, et optai finalement pour poser mes coudes sur la table et appuyer mon menton sur mes deux mains en cornet. La position de la femme amoureuse au restaurant, en quelque sorte. Mais au lieu du sourire niais, mon visage demeurait impassible, et je ne détachais pas mon regard de Nora. Elle était en quelque sorte mon salut, même si je détestais admettre cela. La seule à réellement porter de l'attention à mon histoire.

Je restai silencieux quand elle prit la parole, même quand elle supposa devoir m'arrêter. Je faisais de gros efforts sur moi-même, et je savais bien que c'était parce qu'elle était une femme. Un homme se serait pris une réflexion désobligeante dans la gueule, voir un coup de boule si j'avais été en forme.
Qu'espérait-elle ? Que je la remercisse chaleureusement pour ne pas me remettre en taule ? J'avoue que j'étais soulagé, mais tout de même. Il ne fallait pas pousser mémé par les cornes, non plus.

Nora quitta la pièce sans plus de chichis, me laissant seul avec moi-même. Okay. Là j'étais carrément vexé. Voilà l'attention que l'on me manifestait, on m'abandonnait à mon sort. Remarquez … Je pouvais tenter de me tirer, non ? Non, la salle devait être gardée.
Et puis il suffit de trente secondes pour que quelqu'un d'autre ne rentre. Et ce quelqu'un se trouvait être le camé de ma cellule. Il s'installa sur la table en poussant une exclamation de soulagement :

- Woooooh mec me refait plus peur comme çaaa ! Je savais pas où t'étais, je t'ai cherché partout, la panique quoi ! Eh, tu vas pas partir d'ici, hein ? J'vais être encore seul, j'aime pas être seul. Les autres m'ignorent royalement, c'est juste super relou.
- Ils t'ignorent probablement parce qu'ils ne te voient pas, répondis-je en gardant les lèvres le plus fermés possible.

Il me gavait, ce mec, mais il n'était pas méchant. C'était rare que je lui adressais la parole pour ne pas lui intimer de se taire. Et je regrettais souvent de le faire, car il surenchérissait immédiatement :

- Ils me voient pas ? Tu veux dire que je suis invisible ? Wooah trop d'la baaaalle !
- Non, t'es un peu mort, hermano.

Il éclata de rire, ce qui me fit rouler des yeux. Mon dieu qu'il m'énervait ! Mais je savais qu'il

fallait que je reste calme. Je ne savais pas si la salle était filmée et surveillée comme bon
nombre de salle d'interrogatoire, alors il fallait que je reste discret. Ou j'allais encore être pris pour un malade. Malheureusement pour moi, le seul fantôme du pénitencier qui s'était attaché à moi n'était pas le plus silencieux.

- Mort ? Mort ! Non mais tu te fiche de moi, mec ! T'es un grand rigolo, tu le sais ? J't'aime bien, si t'as besoin d'aide un jour, je serai là pour toi.
- Merci. Aurevoir.

Pourtant, il resta là le salop. Mais à mon grand soulagement, il entreprit de se rouler un bon gros joint, qui, je l'admets, m'avait un peu mis l'eau à la bouche. Le silence fut long et chiant, et je finis par me demander si on ne m'avait pas oublié là, pour une fois que j'étais calme.
Du coup, au bout de cinq minutes, je me levai et rejoignis la porte, qui s'ouvrit immédiatement sur deux des gardiens de tout à l'heure :

- Où tu compte aller ?
- Je ne sais pas.
- Tu restes là. On en a pas fini avec toi.
- Ah ? Bon.

Fin de la conversation.
Heureusement, la jolie Nora revint peu de temps après, et avec le même bracelet que le sien. Mon côté gamin ressorti aussitôt, et je pris immédiatement le petit bijou entre mes mains. Ma question était : est-ce que l'on peut jouer à la console avec ça ? Du genre simulation virtuelle, ou un truc dans le genre ? C'était vraiment classe.
Quand, en plus, la brunette m'expliqua que je pouvais sortir, je n'en fus que plus comblé encore. Bon, le côté où il fallait qu'ils me retrouvent quand ils le souhaitaient était moins top, mais j'essairais de m'arranger par la suite. Il devait bien y avoir un moyen de bidouiller le bracelet pour ne laisser que ce qui est essentiel pour moi ...
Mais en fait, ça paraissait presque trop facile. Il devait y avoir anguille sous roche, j'en étais sûr.

- Ouaaah la nénette hé ! L'est trop bien foutue ! S'exclama le fantôme.
- Quoi ? Vous me lâchez comme ça ? C'est si simple ? Alors qu'on m'a fait chier pendant je sais pas combien de temps pour que je reste enfermé ? Quand même, l'organisation est pas terrible terrible, il faut l'admettre. Vous auriez dû venir au tout début, comme ça ça aurait été fait.

Je me mis debout, ayant fortement besoin de me dégourdir les jambes, et tandis mes poignets devant le nez de Nora :

- Pouvez-vous me détacher, alors ? Vous avez bien vu que je n'étais pas un grand criminel, je ne ferai pas de mal à une mouche.

J'eus un petit rire avant de conclure :

- Je serai ravi de vous revoir, Nora.


Bien sûr, j'espérais le contraire. Je ne savais pas s'il était possible de briser ce bracelet ou d'enlever la puce de localisation, mais je souhaitais bien trouver une solution.
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01.10.14 11:45


Le voir tourner, retourner et commencer à appuyer sur pas mal de boutons tactiles de son bracelet, comme un gamin qui découvre son jouet de noël fit lever les yeux au plafond de la jeune femme. Elle ne pouvait de moins en moins croire qu’il jouait la comédie et avait inventé toute cette histoire à dormir debout. Oui, c’était tellement tiré par les cheveux qu’il restait encore un chouilla de doute. Mais comment lui en vouloir ? Ok, avec les infos qu’elle avait eues sur l’identité de l’homme, fallait être bornée pour ne pas voir qu’il disait la vérité... Mais Nora était réputée pour être bornée, alors bon. En voyant les yeux de Liam presque pétillants, elle eut envie de lui arracher le bracelet des mains et qu’il arrête avec ce comportement. C’était vrai quoi ! Il avait quel âge à la fin ? Heureusement pour lui, il sembla reprendre son sérieux et surtout comprendre le sérieux de la situation. Voila qui était mieux ! Ouais, enfin si c’était pour sortir des propos pareils, il aurait mieux fais de continuer à s’extasier devant leur technologie. Qu’est-ce qu’il avait à critiquer leur administration, un peu longue ? Il n’était pas content d’être enfin sorti ?

« J’peux aussi reprendre le bracelet et changer d’avis en prétendant que tu sera pas apte à t’insérer dans la société, si tu continues à te plaindre. Tenté ? »
Répliqua-t-elle rapidement et froidement.

Non mais on aura tout vu ! Monsieur peut se barrer et sortir de là, mais non, il trouvait encore le moyen de baver sur ce qui avait été fais avant. Bon dans le fond, Nora pouvait comprendre son point de vue mais...

« D’toute manière t’as agressé un Eraser, fallait pas s’attendre à sortir bien vite non plus. »


Et pourquoi elle lui disait ça elle ? La conversation était terminée sur ce point puisqu’il allait pouvoir PARTIR ! Franchement, des fois, elle s’exaspérait toute seule en voyant qu’elle pouvait parler pour ne rien dire. Lorsque Liam se leva, Nora fit deux pas en arrière. Bordel. Il était déjà imposant assis, mais maintenant qu’il l’a dépassait d’une tête ou deux... Ca ne devrait pas être permit. Elle était pourtant pas petite et ne se plaignait pas de sa taille, mais fallait reconnaitre que là, si elle se prenait un pain dans la tronche par cet homme, elle le sentirait largement passé. Si elle en avait peur ? Vous rigolez ? Elle n’était pas entrée chez les Erasers pour avoir peur d’un vulgaire humain ! Même si ce dernier était vachement intimidant. Elle soupira devant sa demande de lui ôter les menottes. Et si elle faisait sa sale tête et qu’elle refusait ? Non, elle avait passé l’âge d’être puéril à ce point... Quoi que.

« J’te rappelle que pour ne pas être un grand criminel, t'as quand même cramé un hosto ? »

Finalement, elle s’approcha de lui en haussant les épaules de manière désinvolte, sans le quitter des yeux. Cette histoire faisait maintenant parti d’un passé largement révolu, une fois sortis de cette salle, elle devrait ne plus lui en tenir rigueur. Arrivée devant lui, elle bidouilla sur son bracelet et le passa au dessus des menottes de Liam pour les déverrouiller et les rattraper dans sa main gauche pour ensuite les poser sur la table à côté d’eux. Elle lui prit ensuite le bracelet de ses mains pour le lui passer autour du poignet, de son choix, puisqu’elle lui demanda avant lequel choisir. Une fois installé, elle vint se mettre à côté de lui. Bordel ce qu’elle avait l’air d’être petite et sans défense à côté de lui ! C’en était vexant ! Mais on pouvait surement se sentir en sécurité entre des bras comme ceux-ci. Sortant de ses pensées pour ne pas s’énerver toute seule, comme si elle avait besoin de ça ! Cette blague ! Elle alluma le bracelet.

« Ici, tu as les informations qui te sont réservés. Tu as un statut « d’anciens ». C’est comme ça qu’on appelle les gens qui sont comme toi. Qui sont apparus de nulle part. Ici, tu auras accès à ton compte en banque. Je ne sais pas si tu peux récupérer ce que tu avais à ton époque. Et ici, tu peux faire un peu tout et n’importe quoi. Il te faudra télécharger des applis pour en avoir d’autres. »


Elle bidouilla alors réellement sur le bracelet pour qu’il ait un aperçu de ce qu’elle venait de lui raconter. Et les informations le concernant s’affichèrent.

« Profil : Liam Awen ;
Statut : Ancien ;
Age : 27 ans ;
Métier :  »

Alors oui, à noter qu’elle avait laissé sous entendre qu’il n’était pas le seul dans son cas de figure, mais elle avait fais exprès de continuer sur ses explications pour couper court à des questions qui pourraient avoir lieu. Ou même son indignation d’être resté enfermé alors que d’autres étaient à l’extérieur. Elle se recula alors un peu de lui. Elle n’aimait définitivement pas rester à côté de lui, d’aussi près.

« Si tu n’as rien d’autre à ajouter... Ah oui.. Sache que si tu essayes de retirer ton bracelet ou de le bidouiller, il t’enverra une décharge électrique et on en sera averti. Nouveau bracelet. »


Si elle était sérieuse ? Parfaitement ! Même si elle venait d’inventer cette histoire d’électrisation. Mais elle se doutait qu’il essaierait de le défaire. C’était obligé. Encore heureux que ces types de bracelet pouvaient passer sous l’eau ! Sinon, ça n’aurait pas des masses marché son coup de bluff.


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02.10.14 12:13
La réplique de Nora me fit grandement sourire. C'était fortement amusant de voir qu'elle réagissait à chacune de mes provocations. Ca me donnait méchamment envie de continuer. Ce que j'aurais fais si ma liberté ne tenait pas à elle. Alors, au lieu de surenchérir, je lâchai un petit rire amusé.

- En même temps, il l'a bien mérité, me justifiai-je en repensant à Quentin.

Binh ouais, il pensait que je m 'étais échappé de l'asile, c'était super vexant. Personne n'aurait passer ça, non ? Et bien, moi non plus. Aaah Quentin ... Un jour je le reverrai, ce blondinet. Rien que pour revoir sa p'tite tête de Barbie-Ken.

J'avais bien remarqué la surprise de Nora quand je m'étais levé. Pour une fois que je n'étais pas le plus petit, aussi. Les mecs me dépassaient souvent, alors me retrouver seul avec une p'tite femme, j'avais l'impression d'être un géant. Ce n'était pas désagréable en soi.
J'haussai simplement les épaules quand elle me parla de l'hôpital, me retenant de lui dire que si c'était à refaire, je n'hésiterai pas. Dur de devoir fermer sa gueule, je ne le ferai pas tout les jours.

Un sifflement admiratif m'échappa quand elle retira mes menottes avec une certaine classe. Le bracelet pour chien enfin à mon poignet gauche, j'observai ensuite l'hologramme, toujours impressionné par ce genre de chose.
Pendant qu'elle m'expliquait un peu le fonctionnement - que je n'écoutais que d'une oreille -, le camé de fantôme entreprit d'entamer une chanson qui sonnait parfaitement faux à l'oreille, à tel point que j'en fronçais les sourcils et serrai les dents pour ne pas lui dire de se la boucler.
Quand la brunette se recula de moi, j'en profitai pour m'écarter à mon tour et je m'asseyai sur la table, à l'endroit exact où ce con d'esprit était posé.

- Wooooh faut pas te gêner surtout ! C'était ma place je te signale ! lança-t-il en se levant aussitôt.

Il disparut de ma vue à cet instant, probablement vexé. Juste au bon moment pour que la mise en garde de Nora me parvienne.

- Ah ouais, une décharge électrique ? répétai-je cyniquement. Je ne savais pas qu'à votre époque, les êtres humains sont considérés comme des chiens. Si on obéit à vos ordres, on a droit à un susucre, aussi ?

Mon regard se teinta de mépris, et je reniflai hautainement. Je n'aimais pas trop l'idée d'être considéré comme un chien.

- Ouaf ouaf, dis-je calmement, après un petit silence, sans détacher mes yeux des siens. Je vois que vous aussi vous en avez un. Ca veut dire qu'on vous porte aussi peu d'estime à vous qu'à moi. Dur, non ?

J'esquissai une moue faussement embêtée. De toute manière, à cette époque ou à la mienne, on a toujours dû être soumis à quelqu'un. Seulement, avant, on essayait de le cacher. Là, ça sautait carrément à la gueule.
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02.10.14 16:54


Nora eut toutes les peines du monde à ne pas frapper son interlocuteur à la suite de sa réplique concernant Quentin. Non mais il se prenait pour qui ce mec ? Déjà qu’il aurait du faire profil bas avec ce qu’il lui était arrivé, voila qu’il rejetait presque la faute sur son collègue. On aura tout vu ici ! Lui aussi, aurait bien mérité de s’en prendre une pour son comportement. Mais comme il y avait des limites et qu’il ne fallait pas frapper les prisonniers sans raisons valables, l’Eraser du se résoudre à laisser tout simplement filer cette remarque. Mais bordel que c’était dur ! Elle fut presque étonnée de voir qu’il écoutait -ou faisait semblant- ce qu’elle lui expliquait. Pour un peu, elle avait pensé qu’il l’aurait envoyé bouler. Il montait presque dans son estime. Au moins, elle ne gaspillait pas de la salive pour rien, c’était toujours ça de prit.

Un léger sourire se dessina sur ses lèvres lorsqu’il réagit à sa dernière réplique. En même temps, le contraire l’aurait fortement étonnée au vu de son caractère. Enfin de ce qu’elle en avait vu, elle en était presque déçue. Mais il fallait croire que ce petit séjour dans leur cellule l’avait calmé. A moins que c’était parce qu’il avait une femme devant lui alors qu’auparavant, ça n’avait été que des hommes. Nora préféra chasser cette dernière hypothèse de son esprit, sinon elle allait encore commencer à s’énerver. Alors qu’elle était plutôt restée maître d’elle-même assez longtemps ! C’était presque un exploit. Mais passons. Alors qu’elle allait lui lancer une réplique cinglante comme réponse, Liam surenchérit sur ces propos. Et si le début lui avait laissé son faible sourire sur ses lèvres, la suite la fit tout bonnement soupirer. Bah tiens. Il pensait vraiment qu’ils étaient logés à la même enseigne ? La jeune femme s’approcha alors de lui, sans pour autant se montrer agressive, maintenant qu’il n’était plus menotté, elle préférait ne pas faire de gestes inconsidérés... Quoi qu’avec ce qu’elle s’apprêtait à faire... Arrivé à sa hauteur, et grâce à sa place sur la table, ils étaient presque de la même taille, Nora leva doucement sa main gauche -pour avoir sa main la plus habile à disposition- et elle vint lui ébouriffer la crête.

« T’as presque tout compris, brave bête. »
Lança-t-elle sur un ton presque moqueur qu’elle n’employait pas souvent.

Elle se recula ensuite rapidement pour éviter toutes réactions intempestives de l’homme, en retrouvant un faible sourire -cette fois amusé- sur ses lèvres. Après tout, il n’avait pas dû aimer son geste. Qu’est-ce qu’il lui avait pris de faire ça ? Une cruelle envie de jouer et presque de lui donner une raison de s’en prendre à elle pour qu’elle puisse ensuite ne pas le faire sortir. Oui, tout ça parce qu’elle n’avait pas aimé qu’il juge Quentin responsable de ce qu’il lui était arrivé. Je vous ai déjà dis qu’elle avait la rancune mal placée ? Maintenant vous le savez ! Donc, elle avait simplement eu envie de le rabaisser. C’était parfaitement puéril de sa part et pour une femme de 28 ans, elle en avait presque honte. Mais presque seulement.

« Alors deux choses l’une : on porte tous des bracelets à cette époque. C’est : tes papiers d’identités, ta... » Nora chercha pendant quelques secondes l’équivalant à l’époque de Liam. « Carte de crédit. Et ça peut même être ta clé pour rentrer chez toi.  Ensuite, t’as pas du saisir le concept de nouveau bracelet, ils ont été spécialement conçus pour les gens comme toi. Qu’on doit surveiller pendant un temps. Histoire de s’assurer qu’ils rentrent dans les rangs. »

Encore une fois, toute la dernière partie de ses propos étaient purement et simplement inventée. Mais il ne le savait pas, pas encore. Et puis, elle n’avait pas totalement menti. Puisque son bracelet était réellement une nouvelle version, avec une puce traçable intégrée à l’intérieur. Ce qu’elle espérait, c’était qu’il n’allait pas faire le con avec et essayer de s’en débarrasser, sinon elle allait se prendre un savon par ses supérieurs pour avoir donner son nouveau bracelet à un ex-prisonnier.

>> hrp : J'ai pas voulu trop continuer, ne sachant pas la réaction de Liam ^^" J'espère que tu aura assez de matière pour répondre, sinon fais-moi signe ! <<
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06.10.14 13:04
J'eus un mouvement de recul quand elle approcha sa main de mon visage, malheureusement pas assez ample pour éviter qu'elle ne m'atteigne. Et elle toucha. ma. crête. Elle osa toucher ma crête. J'aurais pu lui arracher les doigts avec ma mâchoire tant la colèer fût intense et immédiate. On ne me touchait pas mes cheveux, à moi ! Elle venait de commettre une grosse, grosse erreur, et je suis sûr que si mes yeux avaient été des lasers, elle aurait été désintégrée sur le champs.

Elle recula, et je sautai sur mes jambes pour rester à sa hauteur, sans écouter ce qu'elle me racontait, et lui coupai séchement la parole sur la fin de sa phrase:

- Ecoutes-moi bien brunette, je pense avoir fais de gros efforts, si tu t'appliques à me faire chier ou tenter de me pousser à bout comme t'es en train de le faire, tu vas t'en mordre les doigts.

Je me mordais moi-même les lèvres et l'intérieur des joues en me déplaçant dans la pièce, en proie à une véritable rage. Ouais, c'était stupide, mais il ne fallait pas toucher à mes cheveux. Ca, plus l'état de nerfs dans lequel je me trouvais depuis un bon moment, cela donnait en résultat un putain d'animal féroce.
Je continuai de m'exciter seul, faisant des grands gestes et me grattant frénétiquement les bras:

- Tu serais pas un peu maso ?! T'as envie de jouer avec le feu ? Tu veux que je te crâme la gueule ? Suffit de me demander plutôt que de me casser les couilles comme ça et de toucher à mes putains. de. CHEVEUX !

Je tapai violemment du poing sur la table à mon dernier mot, produisant un bruit de tonnerre dans la salle.
Après un petit silence, j'inspirai profondément par les narines:

- Ca va, tout va bien. Je me détends, je me détends. Après tout, ce n'est pas grave, hein ? Ouaaais, pas de quoi s'énerver, n'est-ce pas ? Ce n'est pas comme si une charmante jeune femme cherchait absolument à me mettre hors de moi, nooon. Mais je me ferais pas avoir...

Un éclat de rire de taré m'échappé, et je me redressai lentement pour planter un regard glacial dans celui de Nora:

- Je ne me ferais pas avoir, tu sais pourquoi ? Parce que je suis plus malin. Vous avez la technologie, j'ai l'intelligence. On a qu'à dire que c'est un partage équitable, okay ?

J'esquissai même un léger sourire. Pour faire de gros efforts, j'admets que je m'impressionnai moi-même.
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07.10.14 14:43


Alors là. Pour de la réaction, c’était une réaction. Bien sûr, l’Eraser avait un peu fait exprès de le chercher, mais elle ne s’était pas vraiment attendue à ce qu’il réagisse aussi vite et surtout aussi violemment. Elle avait bien lu dans son dossier qu’il était sujet à des excès de violence mais là, c’en était presque flippant. Et elle se félicita presque de s’être un peu éloignée de lui avant qu’il ne se dresse sur ses jambes. La claque dans la tronche n’était surement pas très loin à la vue de ce qu’elle pouvait lire dans les yeux de son interlocuteur. Il pétait réellement un câble pour des cheveux ? Qu’elle n’avait touché que l’espace de quelques secondes ? Vraiment, il devrait surement rester enfermé ce mec. En le voyant se déplacer, Nora fit quelques pas de plus à reculons, ne le lâchant plus des yeux. A le voir dans cet état, il semblait s’énerver encore plus seul que si elle avait continué son geste. Franchement, il en tenait une couche. Enfin, elle n’était surement pas la mieux placée pour faire ce genre de commentaire. Elle écouta d’une oreille plus ou moins distraite la suite de ces propos, encore en train de parler de ses tifs. Elle leva les yeux au plafond avant de légèrement sursauter sous le coup. Elle ? Nerveuse ? N’importe quoi ! Elle assumait parfaitement son petit jeu. Enfin, elle pensait ça, mais sa main droite s’était tout de même dirigée vers son arme, juste au cas où. La porte s’ouvrit alors à la volée pour laisser voir deux autres Erasers, l’arme à la main. Parce qu’ils pensaient que Liam s’en était pris à elle ? Sympa les collègues, mais elle aurait surement pu se prendre quelques coups -et en donner !- dans la tronche avant qu’ils n’arrivent.

« C’est rien. Tout va bien. Fermez-moi cette putain de porte ! »


Quoi ? Elle n’allait quand même pas leur demander de maitriser l’ex-prisonnier alors que c’était elle qui l’avait foutu dans cet état. Nora devait reconnaitre qu’elle était un peu impressionnée de le voir se calmer aussi vite après le cirque qu’il venait de faire. Pour être lunatique, ce type l’était clairement dans ces extrêmes.

« Ce n'est pas comme si une charmante jeune femme cherchait absolument à me mettre hors de moi, nooon. Mais je me ferais pas avoir... »

H
um... Il ne venait pas un peu de tomber dedans en s’énervant de la sorte ? Ou alors, il pouvait faire pire ? Ca promettait. Elle haussa simplement les épaules face à cette réplique. Lui donnant en partie raison quant à son raisonnement. Mais elle ne cherchait pas absolument à le faire sortir de ses gonds... Pas vraiment. Bon ok, peut-être un peu. Et elle s’exaspérait.

Face à ce regard, elle ne baissa pas les yeux et même s’il n’était pas des plus tendres, ce n’était pas une paire d’iris qui allait avoir raison d’elle. Elle leva une nouvelle fois les yeux au plafond, cette fois pour les paroles de Liam. Finalement, elle leva les deux mains, paumes vers lui -en signe d’abandon- et haussa les épaules de manière désinvolte.

« Ok ok... » Elle laissa passer un court silence avant de reprendre, baissant les mains. « Désolée, ok ? J’voulais juste voir si tes sautes d’humeurs étaient telles qu’on les décrivait. Sans rancune hein ? »

Si elle était sincère avec son « désolée » ? Plus ou moins oui. Elle avait aimé le faire chier et qu’il réagisse comme ça. Mais c’était un peu trop quand même. L’Eraser se mit alors à bidouiller sur son bracelet et celui de Liam se mit à émettre un petit son.

« Mon numéro. Pour te montrer ma bonne foi et que je ne suis pas juste une pétasse qui s’amuse à te faire chier. Tu peux l’effacer si t’en veux pas, mais j’t’autorise à l’utiliser si t’as un pépin. Une fois hein. »

De son point de vue c’était sa BA du jour. Elle ne pouvait décemment pas faire plus pour un type qui sortait de prison et qui venait d’un autre siècle. Enfin, si elle aurait peut-être pu l’aider à s’orienter dans la ville ou ce genre de conneries, mais il y avait des limites à sa gentillesse.

« Et t’oublies qu’on doit se rencontrer de temps en temps ? J’aurais pas des masses envie de te courir après... Des questions ? »


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08.10.14 14:59
Je n'avais même pas fait gaffe que deux flics étaient entrés. Heureusement que je venais juste de me calmer par ce que j'aurais pu les attaquer de rage, et alors ils m'auraient buté avec leur jouet futuriste et ça aurait été embêtant, quand même.
D'ailleurs, si on réfléchissait ... Est-ce qu'étant donné que je voyais esprits, les humains pourraient me voir, une fois mort ? Ou est-ce qu'au lieu d'inverser le processus, ça annulait totalement la chose ? C'est une question existentielle je pense.

Les deux gus repartirent sous l'ordre de Nora, qui s'excusa finalement de son affront envers mes cheveux et ma personne. Bon, l'excuse n'était franchement pas convaincante, et cela manqua de m'agacer de nouveau.

- Je n'ai aucune saute d'humeur ...

Le petit son qu'émit mon bracelet attira ma curiosité, assez pour que je ne me replonge pas dans un monologue. Je baissai les yeux dessus, intrigué, un sourire en coin se dessinant sur mon visage à la fin de l'explication de Nora.

- Est-ce une manière détourner de me draguer ? ...

Un petit rire m'échappa. J'aimais bien être ridicule de la sorte, et je m'en sortais plutôt bien. Remarquez, ça aurait été un concept original pour faire des rencontres amoureuses. Vachement amusant. Folklore, tout ça tout ça.

- Oui, une question: est-ce que être en pleine course poursuite avec des aliens, avec en prime une bombe dans le coffre peut être considéré comme 'un pépin' ? Non parce que faut que je sache, hein. Que je ne vous appelle pas alors que pour vous, c'est un scénario tout à fait banal qui ne mérite pas d'aide.

En y réfléchissant, j'étais sûr de pouvoir faire une bombe à retardement de ces bracelets. Je supposais qu'en envoyant un virus assez puissant et dévastateur à quelqu'un, cela pouvait devenir vraiment nocif. Enfin, ça aurait pu être pratique si la mort n'était pas quelque chose d'inutile en mon cas. Ca ne servait à rien que je tue, ça n'était plus un scoop.

- Oh, et aussi: est-ce que ce petit bijou peut faire distributeur ? Genre, ça matérialise un gobelet de café fumant, ou une pizza royale quatre fromages, un truc comme ça ?

C'était la question peut-être la moins crédible, mais cela avait une réelle importance pour moi.
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15.10.14 16:41


Pas de sautes d’humeur ? Et ce qu’il venait de faire pendant plusieurs minutes, c’était appelé comment alors ? Et qu’est-ce que c’était ses sautes d’humeur ? Pour le coup, l’Eraser n’avait pas réellement envie d’avoir la réponse à cette question. Bien qu’elle soit de nature assez curieuse, elle avait quand même encore un peu d’instinct de survie pour savoir quand il fallait arrêter de chercher la merde. Oui, même elle pouvait le faire ! Le sourire qui apparut sur les lèvres de son interlocuteur ne lui disait rien qui vaille. Parce que ça sentait la connerie à plein nez... Et quand la réplique tomba... Nora ne pu s’empêcher de lever les yeux au plafond, parfaitement exaspérée par ce qui venait de franchir ces lèvres. Sérieusement ? Il n’avait que ça à sortir comme débilité ?

« Je doute que nos caractères soient compatibles, Liam. Alors non, c’est pas une manière détournée pour te draguer. » Répliqua-t-elle sèchement.

Ok, il ne faisait aucun doute que son interlocuteur se foutait de sa tronche et qu’elle n’avait pas besoin de lui répondre. Mais autant il pouvait péter un câble pour pas grand chose, autant Nora prenait tout au pied de la lettre et il lui fallait répondre. Quand elle disait qu’ils n’étaient pas compatibles ! Entre l’un qui péter sa pile pour deux fois rien et de manière assez flippante et l’autre qui cherchait la merde pour un rien. Autant dire que c’était du suicide de se côtoyer plus que nécessaire.

Heureusement, un autre sujet de conversation se vit aborder. Manque de bol, tout aussi idiot que le précédent et pour un peu, Nora se demandait s’il ne faudrait pas plutôt emmener l’homme dans un centre pour personnes à problèmes mentaux... Non parce que là quand même, il en avait un sacré grain pour poser ce genre de question à la con. Des ... Aliens ?

« Et qu’est-ce que tu foutrais avec une bombe dans ton véhicule ? Encore des envies de faire cramer un bâtiment ? Non parce qu’il faut le dire si c’est pour te coffrer dans quelques temps après ta sortie, hein... Autant que tu restes ici, ça m’évitera pas mal de paperasses et d’emmerdes pour t’avoir laissé sortir d’ici. » Marquant une pause, elle finit tout de même par répondre à sa pseudo question. « Et... Ouais, tu peux m’appeler. T’as pas l’air d’être le genre de type qui flippe pour peu d’choses. Alors j’doute que tu m’appelles pour rien. »

S’il l’appelait vraiment ! Parce que ça, c’était encore une autre affaire ! Et Nora doutait fortement qu’il puisse être du genre à appeler quelqu’un en aide. Une femme de surcroit ? Non, elle n’avait pas envie de partir sur des pensées machistes, sinon son humeur allait en être dégradée. La seconde partie de question de Liam exaspéra encore l’Eraser. Quoi que...

« Ce serait une idée à soumettre pour le café tiens... » Buveuse de caféine comme elle l’était, elle pouvait presque trouver l’idée de Liam pas si bête. Même si ça restait un poil idiot. « Donc non, ça ne matérialise rien. »

Elle se dirigea vers la porte, l’ouvrit et sorti quelques secondes, pour informer ses collègues que le prisonnier n’en était plus un. Elle repassa dans la pièce pour s’adresser directement à Liam, même s’il avait peut-être pu entendre ses propos.

« J’vous reconduis à l’entrée et vous êtes libre, Liam. »

Ouais, elle n’avait pas réellement envie de le laisser se balader dans les couloirs, seul. C’était paradoxal avec le fait qu’elle le laissait sortir ? Et alors !? Elle songea un très petit instant à lui demander s’il savait comment se trouver un endroit où dormir mais... Non. Elle n’était pas assistance sociale !


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05.11.14 15:41
Un sourire angélique - dans la mesure où il pouvait êter angélique sur moi - se dessina sur mes lèvres quand elle me demanda si j'avais envie de cramer un bâtiment. Cette jolie brunette prenait tout au pied de la lettre, c'était bougrement amusant. Si je lui disais qu'une bombe de ma création allait péter, ici, d'un instant à l'autre, j'étais certain qu'elle me croirait et qu'elle se mettrait immédiatement à la recherche de l'explosif.

Quand Nora supposa que je n'étais pas du genre à flipper pour rien, j'eus un petit rire. J'étais d'une claustrophobie maladive, c'était un peu flipper pour rien, quand même. Mais il valait mieux que je garde cela pour moi, ou ma crédibilité allait en prendre un sacré coup.

Je tripotai mon nouveau bracelet pendant qu'elle s’absenta, et me baladai calmement dans la petite salle, me remémorant avec difficulté l'instant où je basculai d'une époque à l'autre. C'était rapide, et à part une violente décharge, indolore. Je me rappelais avoir juste eu l'impression qu'un étau me compressait la poitrine, m'empêchant de respirer convenablement. Désagréable, mais pas douloureux. J'aurais bien aimé comprendre. Pourquoi ? Comment ? Qui ... ou quoi ?

- J'vous reconduis à l'entrée et vous êtes libres, Liam.

Nora venait de passer au vouvoiement, me laissant un instant perplexe. Comme si maintenant que je n'étais plus prisonnier, je méritais d'être considéré comme une vraie personne, un vrai citoyen. Comme c'est mignon.
Je la suivis docilement, pas fâché de quitter cet endroit maudit, ne pouvant m'empêcher de la reluquer durant quelques secondes. Elle était vraiment charmante, même de dos.

- Ca, c'est cool, lâchai-je en glissant mes mains dans mes poches. Libre.

A l'entrée, on me rendis mes effets personnels, qui se résumaient à mes fringues, quelques billets, deux bracelets brésiliens et un papier déchiré. Je me changeai rapidement, remettant mes vêtements sales.

- Bon, et bien, très chère Nora, c'est ici que nos chemins se séparent. Ce fut un réel délice de converser avec toi, et j'espère que nous serons très rapidement apte à nous recroiser.

Une fois à l'extérieur, une évidence me frappa de plein fouet, comme une grande claque dans la gueule. Comment j'allais faire, maintenant ?
Une petite mélodie s'échappa à cet instant de mon bracelet. intrigué, je l'approchai de mon visage et tapotai dessus, inutilement.

- Aaallo ? m'enquis-je en plaquant l'objet contre mon oreille. Allô ? Comment ça marche c'te merde ?!

La mélodie continuait, et il me fallut un long moment avant de trouver la manip pour 'décrocher'. A cet instant, un hologramme s'afficha, montrant le visage d'un homme à lunette me souriant largement.

- Bonjour citoyen Liam Awen ! Je suis Cyprien Wilatoz, votre assistant social ...

Si à chaque fois que j'avais un problème, la solution s'offrait à moi aussi simplement, j'allais beaucoup m'amuser.

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