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Une visite peytri de bonnes intentions !
Anonymous
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10.01.15 0:38

Quand la nuit étend son voile, quand la ville n’est plus éclairée que par l’artificiel, quand il n’est plus très tôt mais pas encore trop tard, c’est le moment de la journée que je préfère. Les rues sont encore animées, mais de cette animation particulière qui diffère de la grisaille journalière. Je me fonds dans le brouhaha sans pour autant me sentir oppressée par un surplus de monde. Je me fonds dans la masse et je ne fais qu’un avec cette entité anonyme pour un instant. J’aime cette sensation d’être à sa place, de faire partie d’un tout, tout en conservant sa propre identité bien distincte. Ici, je me sens à ma place. Je laisse mes pas décider de ma route mais je n’avance pas au hasard, ce soir nulle place pour les errances sans but : j’ai une destination bien précise en ligne de mire.
Et un sourire que je n’arrive pas à retirer de ma bouche – on a beau faire, difficile de lutter contre ses propres sentiments, je le sens qui étire mes lèvres bien malgré moi –, je pousse la porte du bar d’une main légère avec une idée bien nichée dans un coin de ma tête. C’est la première fois que je me ramène ici, j’ai mes petites habitudes en termes d’établissement mais de temps à autre une petite dérogation aux bonnes vieilles habitudes s’impose. Et j’en connais une qui va être contente de me voir ici ! …nah, just kidding. J’espère bien qu’elle va râler, sinon ça ne sera pas drôle. En parlant du loup, elle est pas loin la miss, occupée à une table avec des clients. Si je ne m’abuse, elle m’a pas encore pigé, étant donné qu’elle tourne le dos à l’entrée et qu’il y a suffisamment de bruit ici pour couvrir celui d’une porte qui s’ouvre. L’occasion de s’approcher en tapinois et de s’occuper à ce que je sais faire de mieux : la grosse emmerdeuse relou de service. Hop ! Une ptite claque sur les fesses en guise de bonjour, comment ça je suis sans gêne ? « Bah alors, ça bosse dur ici à c’que je vois ! » Avec un peu de chance, ça devrait suffire pour que je me fasse tuer. Chouette début de soirée en perspective !
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Anonymous
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18.02.15 0:00

C'était une soirée plus ou moins calme pour Peytri, à ceci près que c'était le rush de 21 heures. Néanmoins, rien ne présageait qu'un oiseau de mauvais augure avait décidé de venir s'amuser ce soir. La demoiselle à la coupe punk avait eu un mal fou à comprendre ce qui était arrivé. C'était comme être dans une espèce de brouillard qui permettait la concentration extrême et la gestion de son espace. Se prendre une main aux fesses n'avait rien de rare lorsqu'on était serveuse dans un bar relativement malfamé. Dans ces cas-là, il fallait garder son calme et rabrouer sagement les gens afin de rester le plus professionnel possible.

Ce qui, soyons honnêtes, était de loin le plus difficile pour la demoiselle en temps normal. Imaginer alors la réaction multipliée par 500 lorsqu'elle découvrit que l'intruse en question était loin d'être une inconnue.

"Qu'est-ce que tu fous là putain ? » Les mots avaient glissés de sa bouche comme s’ils s’étaient élancés d’un toboggan. Elle imaginait plus qu’elle ne voyait le regard réprobateur de son patron qui s’amusait à la mettre sous pression parce qu’elle était sans papier. Elle reprit son sourire le plus hypocrite bien qu’elle eut l’impression que ses jointures allaient craquer sous le coup de cet effort intense.

« La politesse veut qu’on dise bonjour » Et qu’on se pointe pas dans mon bar putain. Des milliers de remarques tournaient dans sa tête, des questions qui commençaient à la faire bouillonner intérieurement. Il fallait qu’elle trouve un moyen de se calmer sinon ces choses allaient revenir et Peytri ne voulait pas qu’on puisse savoir cela. Sur un coup de tête, elle tira l’impromptu dans un coin un peu moins fréquenté du bar en faisant signe à son patron que c’était pour cinq minutes. Elle lui murmura courroucée.

« Qui t’a permis de venir ici ?! T’as que ça à foutre ?! Y’a des tas d’autres bars par ici ! »
Essayez d’avoir l’air crédible en murmurant, du moins en parlant aussi bas que le son saturé des enceintes le permettaient, pour faire comprendre à quelqu’un qu’on n’est pas content. Elle grogna imperceptiblement penchée assez proche de son visage afin que l’autre militaire puisse l’entendre. Elle fulminait mais en un certain sens, c’était mignon, surtout si on remarquait les petites tournesols qui commençaient à pousser au bas de ses pieds lentement mais sûrement.
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08.12.15 21:39

« Je viens te voir, mon cœur. Tu me manquais. » Je suis convaincante ? Dites, est-ce que je suis convaincante là ? ... Non ? Bon allez, et avec un grand sourire innocent, ça va mieux ? ... à en juger par la tronche qu'elle me tire, toujours pas. Je débite le bonjour demandé d'une voix enjouée pour lui faire plaisir tandis qu'elle me traîne dans un coin moins peuplé, joyeusement prête à me faire enguirlander. Et ça ne manque pas ! Le sourire réjoui que j'affiche s'élargit au fur et à mesure qu'elle me jette ses reproches au visage et, lorsque c'est enfin à mon tour de parler, j'enchaîne à sa suite sans me départir de ma bonne humeur. « Eh bien techniquement personne ne m'a interdit de venir ici donc je ne vois pas où est le problème. Quant aux bars, il y en a effectivement treize à la douzaine dans le coin mais il n'y a qu'une seule Peytri en revanche. Je suis sûre qu'il doit y avoir des tas de serveuses mignonnes à embêter mais aucune ne réagit comme toi. » Trust me I tried. Je me penche un peu plus vers elle, réduisant encore la proximité entre nous et jouant sur le fait qu'on puisse être vues. Je suis à peu près sûre que si elle ne veut pas que je vienne ici, elle n'assumera pas si je pousse mes avances un peu plus loin. Et c'est donc pour ça qu'une de mes mains vient malencontreusement se perdre contre sa taille tandis que mes yeux ne quittent pas les siens. Plus elle se met en colère et plus ça me donne envie de l'asticoter davantage. « Je pensais que toi aussi tu serais heureuse de me voir. Tu pourrais au moins faire semblant ! » Et sur un faux ton de reproche parfaitement imité s'il vous plaît ! Parfois, je me dis que j'ai raté ma vocation de comédienne.
... parfois, je me dis aussi que j'ai cinq ans d'âge mental pour m'amuser autant de ce genre de situation, mais est-ce qu'on ne s'en foutrait pas un peu ? Tout ce qui importe, c'est que j'ai bien l'intention m'amuser à ses dépends, et tous les moyens sont bons pour parvenir à mes fins.
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08.12.15 21:41

« Arrête tes singeries, tu veux ? » Mon cœur ? Non mais sérieusement, elle pouvait peut être faire avaler des couleuvres aux autres mais pas à elle. Peytri sentait le début d’un mal de crâne monter à mesure qu’il lui paraissait de plus en plus évident que la jeune femme n’allait certainement pas la laisser s’en tirer à si bon compte.

« Je travaille  ici ! Tu serais moins contente si je venais te rouler des patins dans ta putain de base militaire non ?! » Elle fulminait mais elle avait l’impression que ses mots ne servaient de toute manière qu’à attiser l’humeur moqueuse de sa partenaire. Sans vouloir se l’avouer, cela l’excitait déjà. C’était ce qui lui plaisait le plus dans le caractère d’Axelle, cette attitude bravache avec ce sourire si fière d’elle. Aussi était-ce difficile de garder un air sérieux et courroucé bien qu’elle le fut. Disons que d’autres besoins se faisaient sentir. Sans même le voir, la demoiselle aux cheveux roses sentait le regard pesant de quelques clients, sans doute un peu de paranoïa et de réalité mélangées. Un frisson lui traverse la nuque alors qu’elle sent la main de la jeune femme se poser contre la sienne avec ostentation. Mais quelle pute celle-là lorsqu’elle s’y mettait. C’est une pute pet pourtant tu adores ça lui marmonnait la part la moins farouche mais la plus féroce de sa conscience.  

« Contrairement à toi et à ton beau sourire bien trop grand, je ne joue pas à cacher mes sentiments. » Allez dire ça à son cœur qui tambourinait dans sa poitrine alors que son bassin commençait lentement mais sûrement à la brûler un peu. C’était quelque chose de terrible que d’être coincée entre sa volonté et l’envie dans la forme la plus simple.

« En plus, tu n’es pas venu parce que je te manquais, tu es venue parce que tu t’ennuyais et que tu t’es dit que ce serait marrant de faire chier ton souffre-douleur attitré. » Elle fronça les sourcils mais malgré elle cela restait relativement attendrissant comme de regarder un chiot aboyer. « Vu qu’il y a plein d’autres serveuses, tu n’as qu’à aller t’en trouver une. Je suis sûre que tu les as pas toutes essayées ! » Ceci mes amis était un petit relent de jalousie mal assumée et mal dissimulées. Non seulement Axelle venait jusque-là pour lui mener la vie dure mais en plus de cela, elle le prenait à la légère en la traitant comme si la serveuse n’était qu’une parmi tant d’autres. C’était une chose de coucher occasionnellement avec quelqu’un, c’en était une autre que de se faire rappeler qu’on ne valait pas plus que quelqu’un d’autre. La mauvaise humeur commençait à se lire sur son visage renfrogné et c’était une combinaison qui lui faisait souvent perdre le sens des réalités. La situation commençait à devenir difficilement tenable rationnellement. Heureusement pour tout le monde, aucune des deux personnes en présence dans cette conversation n’avait raison comme second prénom.
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08.12.15 21:42

Je regarde avec délectation Peytri s'enflammer et je ne peux pas m'en empêcher, ça sort tout seul : un grand éclat de rire franc, presque pas moqueur, qui me tient occupée quelques secondes avant que je ne retrouve assez de contenance pour lui répondre. « Mais dis, ça ressemblerait pas à de la jalousie tout ça ? Je ne te savais pas comme ça ! » Bien sûr que si, d'où mes démarches pour l'amener à ce point précis. « T'es beaucoup trop mignonne quand tu fais ça tu sais ? » Même que pour une fois je ne mens pas ! Et tandis que je raffermis le contact de ma main contre sa peau, je me rapproche encore un tout petit peu vers elle. Si près du but ! Je meurs d'envie de voler un baiser à ma princesse avant qu'elle ne courre se réfugier derrière les murailles de son château. Chaque chose en son temps, cependant. Ce serait trop facile de céder directement, surtout que j'ai bien l'impression qu'elle en a autant envie que moi.
« Les autres serveuses pourront bien attendre encore un peu, ce soir c'est pour toi que je suis venue. » Mon souffre-douleur préféré ! Le seul, en fait. En tout cas dans ce domaine-là, parce que si on commence à s'intéresser à mes collègues de travail et aux mille moyens que je mets quotidiennement en œuvre pour les emmerder, on n'est pas encore sorti de l'auberge…

Tandis que je parle, ma main s'est envolée vers son visage, dessinant d'un doigt pensif le dessin de sa mâchoire. J'ai bien conscience que je dois la regarder de la même manière qu'une lionne affamée considérerait une jeune gazelle mais, bah, qui s'en soucie ? « Allez viens, je t'offre un verre. Arrête-moi si je me trompe, mais les serveuses n'ont pas le droit de refuser une boisson offerte, non ? » Et c'est même pas la peine de nier ma chérie, parce que je connais déjà la réponse à ma question. Si t'espère y trouver une échappatoire pour me mettre à la porte,  attends-toi à déchanter très vite. « Tu as des plans pour ce soir ? » Je lui pose la question alors même que je commence à m'éloigner d'elle pour retrouver la direction du comptoir. « Parce que j'ai dans l'idée que tu ferais bien de les annuler. » Enfin, tout dépend si tu veux que je te kidnappe de gré ou de force ?
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08.12.15 21:43
Elle se fout de moi ! Elle se fout de moi cette conne ! Les pensées de Peytri était toujours pleine d’insultes lorsqu’il s’agissait de cette Axelle de  malheur qui s’amusait à la faire tourner en bourrique. Essentiellement parce que dans 99.9 % des cas cela marchait .Toutefois, jamais, au grand jamais, elle n’aurait montré des signes de faiblesse devant cet ennemi intime. C’était dur cependant lorsqu’on n’était pas armé contre des gens comme ça et qu’ils étaient si excitants.  Alors, déjà un peu vaincue d’avance, elle hausse les yeux agacées pour montrer toute sa mauvaise grâce.

« Et demain, ce sera une autre et après demain encore une autre ? Merde, il faut toujours que ça tombe sur moi. » En vérité, elle est bien contente que ça tombe sur elle et si elle rencontrait une de ces connasses qui se sont approchées d’Axelle probablement qu’elle en prendrait une pour taper sur toutes les autres.  Le mot magique, celui qui met immédiatement dans la merde une gentille serveuse qui veut juste faire son travail. Suspicieusement, elle déclara :

« Oui, un verre Axelle. Un seul, du moins j’espère » Ses yeux se tournèrent vers son patron qui s’était approché pour écouter un peu, une vraie commère celui-là, dont le sourire s’élargit alors qu’il faisait non de la tête. Vieux pervers, connard qui essaie tout le temps de lui tripoter les fesses. Pourquoi ne pouvait-il pas être utile pour une fois ?

« Je boirais autant de verres que tu voudras puisque je n’ai pas le choix. Je boirais jusqu’à ce que tu n’aies plus de thunes mais je garde mes plans pour la soirée pour moi. » Est-ce qu’Axelle savait que l’alcool la rendait coquine et extravertie ou est-ce qu’elle tentait de le découvrir ? La jeune femme était déjà persuadée après ses multiples émois précédents que ses projets risquaient de s’annuler tout seuls. Ses projets pour la soirée ? Rentrer et aller câliner son chat. Rien de bien passionnant en soi. Elle alla se remettre au comptoir pour subir les assauts de la brune et continuer à l’accable de reproches tout en se laissant amadouer pour prouver qu’elle n’était pas faible.

« N’empêche que t’es toujours un peu agaçante. C’est naturel chez toi pas vrai ? » Un sourire sarcastique se dessina sur ses lèvres bien dessinées par du rouge  à lèvres pour l’occasion. « Heureusement que t’es regardable sinon personne voudrait jamais trainer avec toi ; » C’était ce qu’elle avait dit de plus proche d’un compliment ce soir mais c’était déjà un petit signe de reddition. Axelle gagnait la bataille pour l’instant mais Peytri ne perdrait pas la guerre sans se battre de tout son cœur. « Je dois être bien folle pour te supporter je crois. » Ou bien chiante elle-même, la question resterait ce soir en suspens. Elle lui servit un verre et demanda ce qu’elle devait se servir en espérant qu’elle ne commencerait pas par un alcool trop fort.
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08.12.15 21:43

Un seul verre ? Elle est marrante, la petite. Eh, minette, tu crois vraiment que tu vas t'en tirer à si bon compte ? T'as oublié à qui tu t'adresses là, ou bien ça se passe comment ?
Hélas le boss de la serveuse préféré fait une intervention muette avant que j'aie le temps de réagir. Et même s'il va dans mon sens, ça a le don de me gonfler. « Hey dude y a que moi qui peut la regarder de cette manière, alors tu vas me ranger ces yeux tout de suite. » Non mais ! Je partage pas, moi. Même si le mec en question est ce qui permet à ma douce et gentille Peytri (*tousse*) d'avoir un salaire à la fin de chaque mois. Faudrait voir à pas déconner non plus hein !
J'emboîte le pas à la demoiselle jusqu'au comptoir et prend place sur le tabouret juste à côté d'elle, tabouret que je prends bien soin de rapprocher au maximum du sien avant. « Dis-donc mon petit canari des îles, tu n'as pas encore compris que ta soirée, c'était moi ? Tu peux garder ce que tu veux pour toi, mais n'imagine même pas un instant que tu vas pouvoir t'en tirer à si bon compte. Prends-toi donc une bière, on ne fait que commencer et on a tout notre temps devant nous. » Je lui décoche mon grand sourire "tête à claques lvl 100", et continue sur ma lancée avant de lui laisser une chance d'ouvrir le bec à nouveau : « Et c'est moi qui suis insupportable ? Mais je rêve, l'hôpital qui se fout de la charité ! Je viens te voir à ton boulot, je me soucie de toi, et toi tu n'arrêtes pas de me tailler depuis tout à l'heure ! En plus tu vas passer un super moment avec moi pendant tes heures et tu seras payée pour ça, c'est pas cool ça peut-être ? Je suis sûre que des tas de filles tueraient pour être Toi. » L'hilarité prend le dessus sur mon faux reproche pas convainquant pour deux sous. « Allez fais pas la tronche ! Souris un peu, t'es pas si moche ! » Si j'arrive pas à me faire frapper au moins une fois d'ici à ce que l'on se sépare, c'est qu'elle est malade. En attendant, j'ai plus qu'à commencer joyeusement de m'imbiber le lard. Un verre m'attend déjà bien sagement sur le comptoir, je m'en saisis et le lève à la santé de Peytri avant de m'en envoyer une bonne rasade au fond du gosier. Que la fête commence !
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08.12.15 22:05
Fatiguée. Ereintée. Exténuée. Une liste sans fin de qualificatifs lui venait en tête devant la tête de mule qui lui faisait superbement face. Le soupir le plus soupiré du monde sortit de sa bouche.  Sans doute est-il un peu exagéré mais c’était ainsi qu’on exprimait les émotions sans avoir besoin de parler. Elle attrapa la bière pour la porter à ses lèvres.  Peut-être que boire la détendrait suffisamment pour rendre supportable cette jeune femme qui était, soyons honnêtes, vachement plus facile à vivre lorsque sa bouche était occupée à autre chose que la conversation. Tiens, d’ailleurs, elle devrait sans doute lui en faire la remarque à cette petite gourgandine qui la narguait toujours.

« Excuse-moi mais avec le bruit de tes violons, on n’entend plus bien la musique. C’est gênant dans un bar quand même. Tu ne prends pas soin de moi, tu viens jusque ici me torturer. Quant au super moment, j’espère pour toi que ça n’est pas une promesse en l’air parce que mon job en dépend en prime ! » Bon, il était probable que la soirée ne soit pas si terrible mais il était très difficile pour le caractère un peu trop bien trempé de la jeune femme de se résigner sans un combat. Le « t’es pas si moche » lancé à la cantonade finit de la convaincre à lui rendre la monnaie de sa pièce. La prudence aurait dû lui commander de faire attention à ne pas embêter un électron libre comme Axelle mais la prudence était relativement inexistante pour Peytri.

« Je ne suis même pas moche du tout. Si tu veux tout savoir je suis plutôt jolie et j’ai pas besoin de toi pour être au courant de ça. D’ailleurs, tu peux m’offrir un verre mais rien ne m’interdit d’aller flirter un peu avec les clients. Tu comprends avoir des pourboires dans mon métier, c’est trèès important. » Elle prit un air de démone plutôt fière d’avoir enfin trouvé une sorte de parade face à cette demoiselle qui lui faisait un peu perdre ses moyens parfois.

« D’ailleurs » Elle pointa du doigt un groupe d’hommes qui lui avaient plusieurs matés ostensiblement le cul pendant la soirée. « Je vais peut-être commencer par les garçons que tu vois là-bas. Faut dire que les hommes ont quand même des atouts dont tu ne disposes pas. » Elle se lécha la lèvre supérieure avec ostentation en balançant sa phrase.
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09.12.15 23:05

Et là ! Là ! Mon sang ne fait qu'un tour. Rien que pour le principe, j'irais bien volontiers péter la gueule à toute la tablée des mecs juste par principe. Être délaissée au profit de quelques dudes soûlards ? Non merci je passe mon tour ! Et hors de question qu'elle s'échappe de mes griffes pour aller dragouiller sous mon nez, la donzelle.
« Dis-donc, c'est marrant parce je me souviens pas que tu aies trouvé à redire sur mon "manque d'atouts masculins" la dernière fois que tu es venue passer la nuit chez moi. » Oups, aurais-je parlé à peine trop fort ? J'ai comme l'impression que ma voix a porté bien au-delà de ma chère interlocutrice. « En fait en y réfléchissant bien, je ne t'ai même jamais entendu te plaindre à ce sujet… bien au contraire ! »

Un regard discrètement coulé en direction des "clients à pourboire" de Peytri m'apprend qu'ils ont l'air très intéressé par cette conversation. Classique. Y a pas pire qu'un couple de goudous qui s'exprime ouvertement sur le sujet pour aimanter un amas de testostérone un peu trop éméché. « Mais bon, si ça ne te suffit plus, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Vas donc chercher tes pourboires. Je suis sûre qu'ils n'attendent que ça. » Dommage que je sois pas assez bonne comédienne pour arriver à adopter un air chagriné convainquant. Du coup, je joue le change en noyant ma ""tristesse"" dans ma pinte de bière parce qu'elle au moins… elle me comprend. « Après tout, qui suis-je pour te forcer à faire quoi que ce soit ? », je continue en reposant le verre bien entamé devant moi. « Mais c'est pas grave, j'en connais une qui sera ravie que je l'appelle ce soir. » Ou sans doute que non, mais j'ai bien peur que mon talent de menteuse effrontée ne finisse par rouiller si je ne l'utilise pas régulièrement. Alors des fois que ma crédibilité soit encore une fois mise en toute, me voilà avec mon portable dans les mains, faisant mine de chercher le numéro de l'inconnue au bataillon qui s'est incrustée dans mes propos.
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14.12.15 11:44
Une fois de plus, Peytri avait failli sortir de ses gonds mais son cerveau s’était rebranché un instant. La réaction d’Axelle était en réalité exactement celle qu’elle aurait pu prévoir, si son esprit allait plus loin que le bout de son nez. Il lui fallait se calmer sinon des plantes allaient recommencer à pousser le long de ses chevilles comme la dernière fois. C’était évident que ça avait été flippant. Elle avait un peu peur d’une dispute qui la ferait perdre le contrôle que la jeune fille aux cheveux roses essayait de garder sur elle en permanence. La dernière fois que les fleurs avaient atteint sa taille, une panique sans nom, qui n’avait fait qu’aggraver les choses d’ailleurs, lui avait enserré la gorge.

« Ho, tu sais ce qu’on dit faute de grives, on mange des merles. » Une expression qu’elle avait probablement entendu proféré par ses néo-hippies de parents. La phrase ne devait plus trop être utilisée en dehors de cette sphère cela dit. Son retour un peu brusque à ses racines ne lui fit pas particulièrement plaisir. Au contraire, elle ajouta un peu à sa coupe intellectuelle. La serveuse faisait encore la fière lorsqu’Axelle lui répondit. Aussi tranchante qu’un couteau, peut –être aurait-elle pu se souvenir que la jeune femme était loin d’être en reste en ce qui concernait les traits plein de fiel. Grondant de nouveau intérieurement, la fille de hippie ne veut pas se laisser avoir une seconde fois alors bien que n’étant pas sûre, elle se rapproche et fait le tour du bar pour se retrouver assise juste à côté d’elle bien décidée à bluffer également.

« Arrête, de faire semblant de chercher dans ton téléphone. Toi comme moi on sait qu’il faut une conne comme moi pour te supporter. Je suis certaine que si je regarde dans ton téléphone y’a guère plus que ta mère et moi. Tu fais la maligne admet le.
» Combien de temps ce jeu de dupes allait-il durer, la question restait en suspens. Les paris étaient même à prendre dans le domaine quand on connaissait les deux têtes de mules qui se faisaient face. Une d’entre elle pourrait éventuellement changer de ton mais ça n’était pas une certitude. Pas lorsque l’ego respectif des demoiselles était en jeu.

« Tu ne peux pas te passer une soirée de moi. » rajouta-t-elle avec une petite voix fière.
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16.12.15 22:04

Haha, touché ! Elle mérite bien que je lui accorde cette petite victoire, alors je lève le nez de mon téléphone portable en faisant de mon mieux pour adopter l'air penaud d'un petit animal mignon pris en flagrant délit de faute grave. « Tu connais mon répertoire par cœur on dirait ! » Et je fais disparaître le cellulaire dans une poche sur ces belles paroles, résistant à l'envie de lui brandir le nom d'un contact random sous le nez, pourvu que cette personne porte un nom féminin et que son numéro soit bien inscrit dans la base de donnée du petit appareil. « Evidemment que je ne peux pas me passer de toi ! » Je m'exclame plutôt, reléguant complètement l'idée précédente dans un autre tiroir. « C'est ce que je me tue à te dire depuis que j'ai posé les pieds dans ton foutu bar. Tu m'écoutes parfois quand j'te parle ou bien t'es tellement occupée à reluquer la bande de zouaves à la table du fond que t'en perds ton audition ? » Non mais. C'est que je vais finir par me vexer à force.

Profitant de ce que cette saleté s'est maintenant assise juste à côté de moi, je me penche vers elle et continue sur un ton plus radouci : « Maintenant la question est la suivante : est-ce que tu veux qu'on finisse la soirée en se tapant sur la gueule à grands coups de pelle, ou est-ce qu'on déclare la fin des hostilités maintenant et on passe à quelque chose de plus amusant ? » Et si bourrer dans le pif de quelqu'un ne m'a jamais spécialement dérangé dans le domaine de la distraction, j'envisage bien cent autres façon de passer le temps plus agréablement avec la demoiselle ici présente. Alors je me rapproche encore un tout petit peu, mes lèvres à présent très près de son oreille : « Admets au moins que tu es contente de me voir. » Elle a la peau douce, Peytri. Ça me donne envie de croquer dedans à pleines dents.
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06.03.16 14:00

« Comment est-ce que tu veux que je t’écoute quand tu passes ton temps à venir me casser les pieds ? On ne sait jamais à quel point tu es sérieuse. » Ses joues avaient pris une teinte légèrement rosée mais elle ferait bouffer sa suffisance à Axelle bien avant de l’admettre. « Mon audition va très bien, ce qui est chiant, c’est ta manière de débarquer comme si tu étais la reine de Saba » Peytri ne se souvenait comment cette expression avait pu se retrouver dans sa bouche. Ce qui était évident, c’est que la phrase collait assez bien à la situation.

« Qu’est-ce que tu as en tête hein ? Je suis quand même supposée faire mon travail. » Au moins dans son travail, la jeune fille tentait de rester sérieuse. La situation rendait le tout bien compliquée mais pas impossible. Ses bras se croisèrent sous elle alors qu’elle se penchait pour l’observer d’un peu plus prêt. « Tu n’as qu’à me convaincre que ça vaut le coup de passer une soirée avec toi. Raconte-moi un peu ce qu’on ferait. Et va dans les détails, je n’ai pas envie d’avoir de mauvaises surprises. » La femme aux cheveux roses fut surprise de ne pas entendre son chef la rouspéter, peut-être qu’il matait ses fesses comme d’habitude. Ce gros pervers pensait que son regard lourd de sous-entendus ne pesait pas sur le dos de la demoiselle mais à la vérité c’était comme cette sensation étrange que quelqu’un vous suit. Un long frisson accompagné d’une vague de dégoût. Haussant les épaules, n’ayant pas le courage de se retourner pour vérifier les faits et gestes de son patron, la jeune demoiselle contempla Axelle observant les traits de son visage distraitement et sa peau couleur café au chocolat.

« Je me contenterais de dire que je ne suis pas mécontente que tu sois là. Toutefois, pour m’entendre dire quelque chose de la sorte, il va falloir me faire passer une soirée vraiment inoubliable. Est-ce que tu es prête à relever le défi ? » Déjà, un léger gloussement était sortie de sa bouche. La barmaid avait tenté de le refouler mais ça avait été plus fort qu’elle. Peu habituée à écouter ses sentiments, la pseudo-punk ne savait pas très bien comment les gérer. Souvent cela devenait une bouillie de rougeur et de petites fleurs qui se baladaient le long de son corps. Quel pouvoir de merde ce truc, rouspéta-t-elle encore une fois pour la millionième fois.

« Tu n’as pas encore fait de scandale ni frappé de gens. En récompense » Elle lui tendit un verre. «  Je t’offre ce verre, cadeau de la maison.  Un de tes alcools préférés est dedans. Tu vois moi aussi je peux être gentille quand je veux. » Bougeant rapidement pour aller servir d’autres clients, elle revient pour voir si la femme avait pris le temps de lui préparer la petite réponse à la question qui avait été formulée tantôt.
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14.03.16 21:31

Est-ce que je suis prête à relever un défi ? Moi ? Sérieusement ? Je préfère partir du principe que c'était une question purement rhétorique, Peytri me connait trop bien pour savoir que je suis incapable de résister à un défi, quel qu'il soit d'ailleurs, et surtout s'il a moyen d'être un peu stupide. Alors tandis que Peytri me tend ledit verre que je dois visiblement au seul mérite d'avoir été sage  comme une image, mon esprit réfléchit déjà follement à ce que je vais bien pouvoir lui déballer. « Ben dis-donc ! » Je laisse échapper un petit sifflement pour souligner l'exclamation. « Ça vaudrait presque le coup de se tenir à carreau plus souvent ! » Oui, presque, parce qu'il ne faut pas déconner non plus hein ! S'il faut que j'arrête de taper des gens pour avoir des verres gratos, je préfère autant arrêter de boire tout de suite.
Mes yeux s'accrochent à la silhouette bien dessinée de ma serveuse préférée alors qu'elle s'éloigne afin de satisfaire quelque autre client requérant son attention et je me plaît déjà à l'imaginer dans un tout autre contexte. Je descends quelques gorgées de mon verre sans oublier au passage de jeter un énième regard assassin au patron du bar. Pas touche gugusse, c'lui-là c'est mon jouet à moi et je partage pas ! Nos regards se croisent et je peux lire dans le sien toute la lubricité qui réside dans son esprit : le pauvre mec est sans doute déjà en train de s'imaginer des trucs que même moi je suis pas sûre d'avoir envie de savoir.
Heureusement, Peytri revient pour m'écarter de ce duel muet digne de deux chiens faméliques ayant le même os en ligne de mire. Ma sauveuse ! Je lève mon verre à sa santé et m'en jette une nouvelle rasade derrière la cravate. Elle semble dans l'expectative de quelque chose venant de moi et il me faut quelques secondes de mûres réflexions pour me rappeler que je lui dois un topo descriptif de la soirée enflammée que nous sommes supposées passer ce soir une fois que j'aurais conquis le cœur capricieux de ma belle. « J'avais pensé à un dîner aux chandelles dans un des meilleurs restaurant de la ville. » Je lève le doigt pour l'empêcher de parler, sentant déjà la vanne arriver. « Bien sûr il aurait fallu réserver mais je suis sûre qu'en faisant montre d'un peu d'abus de pouvoir, y a moyen de moyenner quelque chose et de se retrouver avec une salle privatisée rien que pour toutes les deux. » Faut bien qu'il y ait des avantages à faire partie de la milice, non ? Je veux dire, d'autres avantages en dehors de celui qui m'autorise à poutrer du dude presque sans avoir besoin de présenter une excuse valable. « Ensuite nous irons chez moi après une promenade nocturne au clair de lune afin de profiter de l'air rafraîchissant de la soirée et du charme du vieux centre-ville. Dans l'idéal, j'aurais au préalable pensé à tracer un chemin de pétales allant de la porte à ma chambre, allumé quelques bougies et fait brûler un peu d'encens. Une petite musique de fond pour l'ambiance peut-être ? » Jamais garder mon sérieux n'aura été aussi dur. « Puis je te mettrais sensuellement à nu et nous ferons l'amour jusqu'à ce que tu aies même oublié ton propre prénom. » J'affiche un air songeur, plongée dans l'image mentale que je m'inflige tandis que mon récit touche à sa fin. « Ou alors… » Je relève la tête pour croiser le regard de mon interlocutrice. « Ou alors on s'épargne tout le côté mélo-culcul-romantique à deux balles et on arrive directement à l'étape où je t'attache comme un saucisson pour te faire un tas de trucs pas très catholiques. » Le verre trouve de nouveau le chemin de mes lèvres le temps d'une pause. « Entre les deux mon cœur balance. » Ou pas. Le rire s'échappe de mes lèvres sans que je songe à le retenir. « Roh ça va hein, tire pas cette tronche. Pourquoi tu tiens absolument tant à tout savoir aussi ? Les surprises c'est beaucoup plus amusant. Est-ce que je te fais tout un fromage pour avoir un compte-rendu des opérations quand tu viens squatter, moi, peut-être ? »
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