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Good cop, bad cop. | Moira&Viktor [Février 2013]
Anonymous
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08.09.13 21:52

On l’avait mobilisé à l’arrache ; tiré d’une simple ronde par un coup de talkie-walkie. Le topo avait été brouillon et l’Eraser ne comprenait toujours pas ce qui s’était passé. Omawnakw n’avait aucun moyen de suivre l’actualité, il n’avait même pas conscience de l’existence du site web dont on lui parlait présentement. Internet, ces choses-là, très peux pour lui. Il n’avait ni les moyens, ni le temps à investir en de telles futilités. Surtout pas venant d’un tiers gosse croyant aux extraterrestres.

Mais ce gosse, là, avec son ‘blog’, avait presque réussit à monter un sacré coup, apparemment. Malheureusement, Cassidy avait loupé la fête et n’en verrait même pas la salle vide. De quoi le rendre davantage sceptique. A Tucson, si un zazou s’était mis en tête d’organiser un meeting dans des ruines, la police aurait eu vite fait d’y mettre terme de façon cinglante. Ah oui, rapidement, en dispersant les gens à coup de gaz lacrymogène et en mobilisant les fauteurs de trouble de manière peu sympathique, la semelle contre leur visage, les mains attachées dans le dos et une rotule cassée pour les plus dissidents. Madison n’avait rien à voir avec ces actes de barbaries. Apparemment, seules deux personnes devaient être interrogées et l’organisateur de ce joyeux foutoir n’en faisait pas parti. Quelle inefficacité…
L’homme se prit lui-même à critiquer les méthodes trop douces du corps policier de la ville. Une réflexion vivement chassée de son esprit ; il était venu ici pour fuir cette violence, non pour la ressasser et encore moins pour la regretter. La douleur semblait à l’affut de ses mauvais songes, venant engourdir ses bras au moment où ces souvenirs horribles lui revenait en mémoire. Un juron s’évanouit dans le couloir. Un de ses collègues se trouvaient devant la porte et la désigna du menton. Le noiraud lui répondit d’un bref signe de tête et pénétra dans la salle, découvrant  un guss à l’allure singulière, l’air un peu paumé, mais pas bien méchant. Cass’ se demandait quel rôle le monsieur pouvait avoir dans cette affaire.

« Monsieur Kovac ? » Sa voix semblait avoir accroché l’attention de l’intéressé. Il ne connaissait son nom qu’à cause de ce fameux rapport bâclé ; de tout le temps où l’amérindien avait arpenté les rues de Madison, il ne se rappelait pas avoir croisé un tel type, et si ça avait été le cas, il s’en serait souvenu.

Bah, ils auraient tout le temps de faire connaissance, maintenant.

La salle d’interrogatoire ne se différenciait pas de celles que le noiraud avait eu l’occasion de voir. Stérile, munie d’une table, de chaises, de cet éclairage blanc maladif et de vitres sans tain. Sur ce point, les films américains avaient au moins le mérite d’être fidèle à la réalité. Ce genre d’endroit lui donnait la chaire de poule ; embêtant, lorsque l’on est flic. Omawnakw traînait des souvenirs bien trop lourds pour rester indifférent à ces lieux ; ces évènements dérangeants semblaient presque se dérouler à nouveau devant ses yeux. Des silhouettes fantomatiques arpentaient la petite pièce, l’une d’elle assise à la place de Kovac, deux autres lui tournant autours. L’une d’elle bien trop familière à ses yeux ; ses paupières papillonnèrent ; la salle était à nouveau vide, à l’exception du civil. Sa main vint frotter ses yeux, puis masser sommairement ses tempes. Le manque de sommeil commençait à avoir raison de lui. Trop de choses le tracassait. La dernière nuit correcte qu’il avait passée datait de sa dernière rencontre avec son ancienne collègue, et encore, elle avait été mouvementée. Oh, pas de manière plaisante ; manquer de claquer à cause d’une poignée de médoc’ devant une vieille connaissance n’avait rien de très amusant. Voilà qu’il devait se méfier de la seule chose qui lui permettait de soulager ses douleurs. Parfait.

Bref, l’amérindien attendait dans un coin de la salle. Apparemment, il ne serait pas seul pour interroger le suspect. A voir qui se coltinera le sale boulot avec lui… La journée ne pouvait pas être pire que la veille, de toute manière.  « Mon collègue devrait arriver sous peu, nous débuterons l’interrogatoire à ce moment. » Le grand gars ponctua même sa phrase d’un sourire. Rien de mesquin, ni même de sadique. Juste un sourire rassurant. Ce pauvre monsieur Kovac ne devait pas avoir fait grand-chose de mal, non ? Pourquoi se mettre dès lors à l’intimider ?
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Anonymous
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10.09.13 5:21
finalement j'ai un peu de temps et un peu de net pour poster hihi ♥ (curieusement le réseau est nickel à c't'heure de la journée) bref j'espère que ça vous va et sinon un petit mp et je modifie, heu, quand je peux

Viktor avait beau s’être laissé tenter par quelques exercices de réflexion quant à la raison de sa présence en ces lieux absolument étrangers, il ne parvenait jamais à se fixer sur un raisonnement juste. Principalement parce que sa conscience n’avait de cesse de s’évader lorsqu’il tentait de faire appel à sa mémoire de la journée, pour le tourner vers une kyriade de pensées aussi futiles que déplacées.
En fait, sa compréhension des évènements se stoppait à peu près au moment où une femme, à priori aux prises d’un malaise fulgurant, avaient manqué de le faire tomber ; la suite s’était enchaînée bien trop vite pour que ses récepteurs auditifs et visuels conservent et classe ce qui se passait en une suite d’actions logiques. Du bruit, des empoignades, une voiture – il se rappelait avoir brièvement pensé qu’on le ramenait chez lui, mais le fait que des inconnus n’étaient pas supposés avoir connaissance de son adresse ne l’avait pas effleuré une seconde en revanche.
Et puis cet endroit.
Le serbe avait attendu, patient et paumé, qu’une âme charitable veuille bien le mette à jour des dernières nouveautés. D’ordinaire, il ne s’en serait pas préoccupé plus que ça, mais le fait était qu’on n’était visiblement pas décidé à le laisser retourner chez lui – il avait essayé, mais avec la porte de sa pièce fermée à clef, le trajet du retour commençait plutôt mal. Sans compter le fait qu’il n’avait pas la moindre idée de sa localisation actuelle par rapport à son domicile.
Viktor s’était résigné, alors, assis sur sa chaise sans protester ni bouger une oreille, et ses paupières lourdes avaient fini par retomber sur ses yeux pour le plonger dans une somnolence légère.

Jusqu’à ce qu’un mot bien connu de sa personne se fraie un chemin jusqu’à ses oreilles – son propre nom, en fait.

Ses yeux gris ternes se fixèrent sur le nouvel arrivant et il se redressa un peu sur sa chaise, s’efforçant d’écouter et d’emmagasiner les quelques informations que celui-ci daignait lui donner. Le mot « interrogatoire » tenta bien de traîner la curiosité de Viktor hors de sa grotte, mais l’homme ne voyait pas la moindre raison pour en subir un et jugea donc  que s’attarder là-dessus était dénué de tout intérêt.

« Il fait bonne mesure de commencer une discussion par un bonjour ou quelque autre forme de politesse d’usage. Vous pourriez m’aider à rentrer chez moi ? Je crois bien que je me suis perdu je n’ai pas la moindre idée d’où je suis. »

Les mains posées bien à plat paume contre table, il gardait son regard – à peu près autant inexpressif que le ton de sa voix traînante – rivé sur son vis-à-vis.

« Ils m’ont pris ma montre vous n’auriez pas une idée de l’heure qu’il est par hasard. Je ne voudrais pas rentrer trop tard j’ai des obligations vous savez. »

Il comprendrait sans doute, il n’avait pas l’air d’un mauvais bougre celui-là après tout. Et Viktor ne la trouvait pas très charmante, cette petite pièce nue et grise.
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24.09.13 10:32
hrp : désolée pour le temps d'attente, les maintenances caylamerde
Two beavers are better than one
Moira n’était pas sur la scène, elle n’avait été appelée que bien après lorsqu’il avait fallu plus de bras pour interroger les suspects. Depuis quelques temps, les journées avaient été monotones. Etait-ce la douche froide qu’elle avait prise avec Jarod ? L’altercation plus ou moins musclée qu’elle avait eu avec Birdie ? Elle ne se sentait pas particulièrement déprimée, n’agissait pas non plus comme tel, mais elle n’était pas la personne la plus joyeuse du coin. Elle comprenait que ses collègues semblent la fuir. Elle aurait aimé pouvoir aller squatter chez Laen ou bien juste trouver un type avec qui discuter dans un bar. Mais elle n’avait plus vraiment envie de faire ce genre de sortie en ce moment. Si c’était pour tomber sur l’autre blondasse, ça ne l’intéressait pas.

Mais passons, elle avait été appelé dans une salle d’interrogation pour aider l’un de ses camarades à cuisiner un type coincé sur les lieux du meeting. Elle avait bien vu ces papiers sur le fait qu’un rassemblement allait avoir lieu, mais elle n’avait aucun intérêt à y aller. Enfin, c’est ce qu’elle avait pensé. Visiblement, les choses avaient tournées différemment et quelques personnes avaient été interpelées. Ca faisait un moment que cet internaute dérangerait tout le monde et la noiraude commençait à se demander ce que fichaient les gars du service informatique. Ça devait pas être si compliquer de coincé quelqu’un qui postait via un blog basique ? Si ? La jeune femme n’en saurait surement jamais plus. Et même si elle venait a en apprendre plus, elle n’y comprendrait certainement rien. Peu réactive aux nouvelles technologies, Moira était un flic qui utilisait le moins possible son ordinateur. Elle possède un téléphone portable, bien entendu, mais ne s’en sert quasiment jamais.

Elle attrapa le dossier qu’on avait posé sur son bureau et se dirigea vers la salle ou on l’attendait. Elle était certainement en retard mais elle s’en fichait un peu, pour le coup. Elle poussa la porte, le nez dans le dossier. Dossier quasiment vide, évidemment. Elle leva finalement le nez pour poser le regard sur son confrère et ses sourcils se froncèrent, son regard se faisant d’un coup plus sombre. Elle n’avait pas oublié ce qu’il avait fait. Peut-être n’avait-il pas pensé à mal, toujours était-il qu’elle lui en voulait. Elle le fusilla du regard en guise de bonjour et approcha de la victime.

« Monsieur Kovac c’est ça ? Bonjour. Je suis l’inspecteur Kellerman et mon collègue s’appelle Cassidy. On va commencer par remplir le dossier hein. Nom, prénom, date et lieu de naissance, numéro de téléphone, proche à contacter… et on discutera de ce que vous fichiez sur les lieux ensuite. »
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02.11.13 13:16

Décidément, ce bonhomme était bien étrange. Plus Cass’ l’observait, moins il le trouvait menaçant ou potentiellement dangereux. Une fois de plus, ses collègues avaient dû boucler le premier venu par pure paranoïa… « Nous vous aiderons à rentrer chez vous dès que vous aurez répondu à nos questions. » L’amérindien se passa de lui donner l’heure ; après tout, une personne légèrement perdue serait plus facile à manipuler. Simple combine de Tucson : l’une des moins barbares, à vrai dire. « Ce sera bouclé rapidement. »

La porte crissa, lui faisant tourner la tête. L’homme eut à peine le temps de lancer un « Ha, justement-- » qu’il s’arrêta. Dans sa phrase, dans sa volte-face, heh, même sa respiration fut retenue en croisant son regard. Un regard qui n’annonçait rien d’agréable.

Soudainement, ce fut lui qui voulait rentrer chez lui. Et le plus vite serait le mieux.

Bien heureusement, sa collègue se mit immédiatement au travail sans ajouter quoi que ce soit à sa salutation austère. Le soulagement lui permit de retrouver sa mobilité et de pivoter à nouveau vers Kovac. Le noiraud n’avait absolument pas d’énergie à mettre dans une nouvelle dispute. Pour être franc, il préfèrerait éviter les confrontations. Celle-ci en particulier ; être confronté à Birdie lui avait amplement suffit, pas besoin de s’en prendre encore de l’autre côté.
Pour le moment, l’amérindien se contenterait de laisser la paperasse se faire sans intervenir. Autant ne pas gaspiller sa salive ; pas besoin d’être un génie pour se dire que le moindre mot de sa part risquerait d’irriter Moira. L’ambiance était assez tendue sans en ajouter davantage.

Omawnakw patrouillait donc dans la petite –trop petite- salle. La seule chose à faire pour patienter et éviter d’exploser. Ça faisait bien, aussi. Ça donnait l’impression d’avoir sa petite influence sur ce qui se passait. D’être le vautour qui attend que sa proie succombe avant de fondre. « Vous savez sans doute que l’usine désaffectée n’est pas un lieu recommandable, monsieur Kovac ? » De ce qu’il pouvait apercevoir lors de sa ronde, ils arrivaient gentiment au bout de la paperasse. Autant commencer à mettre le suspect sur le sujet ; gentiment graisser les rouages en espérant ne pas se faire rentrer dans le cadre par sa collègue. L’amérindien leva ses yeux vers cette dernière, cherchant à sonder son avis. Sans doute n’y trouverait-il que la colère précédemment perçue, mais autant lui montrer qu’il ne cherchait pas entièrement à l’ignorer. Ou au moins prétendre. « Qu’est ce qui vous a poussé à aller là ? » Ne surtout pas laisser poindre d’hypothèse. Ce genre de chose laissait une échappatoire au suspect, un bon prétexte qui le sauverait à défaut d’en avoir trouvé un seul. Oh, Cassidy pouvait imaginer un millier de raisons de se retrouver là-bas. Un millier de bonnes excuses.

Mais il préférait de loin avoir la version de monsieur Kovac.

HRP:
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03.11.13 19:52
Nouvelle arrivante. Nouvelles informations. Deux noms qu’il ne retint même pas l’espace d’une seconde.
Et Viktor, en élève concentré, s’appliqua à répondre à toutes les questions que pouvait bien lui poser la jeune femme afin de compléter le dossier. Le brave homme voulait certes bien faire, mais les habitudes ont la vie dure et le déficit d’attention qui s’incarnait de manière spectaculaire chez lui n’était pas pour s’arranger avec le temps. Avec pour implication que la plupart des informations fournies tombèrent à côté de la plaque ou se trouvèrent erronées. Involontairement, d’accord, mais tout de même. Heureusement, les informations requises étaient toutes contenues dans ses papiers… qu’il n’avait pas sur lui évidemment, parce que c’eut été désirer un miracle que d’expecter l’inverse, mais ceci n’était qu’un tout petit détail, non ?

« Définissez recommandable », commença-t-il avec son affreux accent serbe. « Moi je ne recommanderais à personne de fréquenter mon commerce et pourtant je suis content que certaines gens le fassent. Enfin content ce n’est peut-être pas le bon terme mais voyez-vous j’aime mon métier et les occasions de le pratiquer je ne vois pas où est le problème ? »

Viktor, dans ses divagations, en oubliait déjà la question posée et, suivant le juste cours des choses, n’en comprit pas la question suivante.

« Je ne suis pas sûr de vous suivre monsieur Cassandra (on vous avait prévenu pour la mauvaise mémoire des noms), ce qui m’a poussé à aller où ? Ce n’est pas moi qui ai décidé de venir ici ce sont d’autres personnes qui m’y ont amené elles ne m’ont guère laissé de choix. Vous devriez peut-être les interroger elles. »

Il promena son regard tour à tour sur les deux personnes présentes dans la salle, et une petite moue réprobatrice tira sur ses lèvres décharnées ; un long doigt fin et pâle se glissa dans le nœud de sa cravate, qu’il entreprit de desserrer. Comme un signe avant-coureur de son mal être à se trouver dans cette pièce – dont la photo aurait pu figurer en dessous de la définition du mot oppressant dans le dictionnaire – et cerné de deux personnages visiblement pas pleins d’un sentiment purement amical à son endroit.

« En réalité j’avoue ne pas bien saisir le but de ces questions vous êtes flics ou bien. » Une sincérité empreinte d’une naïveté à en faire pâlir d’envie un agneau nouveau-né. « Pourquoi suis-je ici je n’ai tué personne vous savez. » Une pause. « Enfin, je ne crois pas. Mais je suis presque sûr que les clients que l’on m’amène sont tous froids ce même malgré la bavardise de certains. »

Mais peut-être que Viktor n’était-il rien de plus qu’un baratineur doublé d’un excellent comédien et s’amusait-il comme un petit fou de ne débiter qu’âneries sur inepties à ces deux-là. Après tout comment être sûr quant à la véracité de son attitude ?
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