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[EVENT N°1] CONNEXION
Le Régisseur
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16.11.12 23:15
EVENT N°1 : CONNEXION
" Un bonheur n'arrive jamais seul."


Heureusement que la vie en forêt m’avait habitué à des situations autrement plus difficiles sinon je crois bien que je serais mort. Cependant, il semblait que cette cachottière ait eut d’autres desseins pour moi. D’ailleurs, comment j’étais arrivé au cœur de la ville ? Je ne me souviens pas de grand-chose, ce matin, je me levais et puis..ho ça n’a aucune sorte d’importance de toute manière. J’y étais, personne ne pourrait m’arrêter, il suffisait de quelques mots pour enrayer la machine, je suis devenu le meneur grâce à ce don béni qui a transformé mon existence inutile en quelque chose de grand, quelque chose de fort et d’incroyable. Je pourrais devenir le maitre du monde, il me suffirait de discuter avec quelques dirigeants. Brusquement tant de possibilités, tant d’ouvertures, de chemins à prendre, je ne savais plus où me diriger, en réalité comme en esprit d’ailleurs. Toute ma vie, c’est la médiocrité qui a tracé mon existence me transformant lentement en un automate bien réglé programmé à travailler dans ce bureau exsangue, d’une froideur à faire pâlir de jalousie une reine des glaces, d’une intimité tout aussi relative. J’étais parti, ça avait été le point de départ d’une nouvelle existence pour moi, certes les bois me convenaient par leur calme, le fait que personne ne venait me parler, parfois mon paisible silence se retrouvait perturbé par des jacasseries qui faisait frémir en moi l’envie d’étrangler la personne mais ça ne durait jamais assez longtemps pour que j’ai le temps de m’exécuter.

Si j’avais pu tuer quelqu’un, l’aurais-je fait ? Aujourd’hui, le ferais-je ? Peut-être que oui, sans doute même que oui, ce don a changé mon existence, c’est une bénédiction qui pour l’instant n’a pas tellement d’utilité mais je sais qu’elle a raison. Elle est comme une voix qui guide mon chemin, j’ai entendu dire il y a de cela des années que ce n’était pas bon signe d’avoir l’impression que quelqu’un d’autre vous guide mais celle-là me montre la voie. Sans doute est-ce elle qui m’a mené sur ces rues bondées que j’ai toujours détestées. On se retrouve coincé entre la femme d’affaires qui se croient belle et intelligente alors qu’elle apporte encore les cafés dans son entreprise qui n’a pas prévu pour le moment de la faire monter en grade et le chiard qui a perdu sa mère on ne sait trop où, pour venir vous brailler dans les oreilles qu’il est triste et tout perdu. Ils mériteraient tous de mourir, ce serait un bonheur que pouvoir nager dans leur sang. Le rouge irait bien sur le gris béton, une grande signification de la société américaine, quelle belle symbolique, j’en frémis déjà. D’autant plus lorsque l’on sait que le liquide pourpre glisserait lentement dans les égouts. Une magnifique image des vies gâchées et perdues par cet océan de bitume. Tiens voilà justement un magasin d’armes à feu, le seigneur m’enverrait-il un signe ? Je n’ai jamais réellement cru en dieu à vrai dire mais il se pourrait bien que pour cette fois je fasse une exception, l’occasion est trop belle.

Cette passante sur le côté qui jacassait avec son amie paraissait toute indiquée pour devenir la victime de cette idée qui venait de germer dans ma tête. C’était d’une rapidité affligeante, si facile si simple, quelques mots soufflés au creux de l’oreille d’une victime dont le nom ne m’avait effleuré qu’une seconde auparavant. Elle devrait remercier son amie de l’avoir glissé à mon oreille. La jeune femme fixa un point invisible un instant et partit faire ce que je venais de lui susurrer. Implacable était mon ordre, j’en devenais extatique porté par mon don. Quelques minutes plus tard, j’abordais l’enfant perdu de tantôt pour lui demander son nom, c’était presque trop facile, personne ne soupçonnerait rien quant à mon attitude. Personne ne pouvait de toute manière le savoir, c’était jouissif, c’était grand. Ma volonté déplaçait les gens et c’était mille fois mieux que de déplacer les montagnes. De loin, j’entendais le résultat de mes ordres ça me donnait encore plus envie de terminer en apothéose, mais comment ? Je remarquais un haut building qui ressemblait tant à celui que j’avais arpenté tant d’années. J’observais autour de moi quand une idée me vint, je pris le premier prénom que j’entendais pour lui ordonner de faire exploser ce bâtiment, de se débrouiller mais de le faire. Je n’entendis plus rien pendant un moment puis une violente déflagration fit tinter mes tympans avant que je ne perde connaissance me laissant juste le temps de comprendre pourquoi je ne croyais pas en dieu. J’étais Dieu.

- Vous êtes dans le quartier des affaires. Dans un accès de folie, le P0 a donné des ordres à deux personnes qui se trouvent ici et ici (mettre les liens) alors que pour clore le spectacle, il demande à un quidam de faire exploser un bâtiment. La personne le fait ce qui reste un mystère pour lui qui s’évanouit à cause de l’importance des efforts requis. LE P0 ne peut pas être attrapé par les erasers ou qui que ce soit pendant cet event. Aucun corps ni aucun explosif n'ont été retrouvé. Je vous laisse deviner comment c'est arrivé ;)

BOOM:
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19.11.12 21:39
Boooom

Un retentissement puissant saisit jusqu'à la moelle tous les travailleurs se trouvant dans les rues ou les êtres perdus dans les parages. Leurs tympans hurlèrent de douleur dans un acouphène sourd et incessant tandis que leurs cœurs prenaient un rythme incontrôlable. Le sang tambourinait dans leurs tempes et leurs yeux exprimaient de la terreur avec une clarté éblouissante. L'adrénaline s'était propagée au travers des différents corps à une vitesse fulgurante, paralysant leurs muscles sous le choc et tentant de faire vibrer leurs cordes vocales avec force, en vain la plupart du temps. Quelques cris résonnèrent tout de même, aigus principalement puis pendant quelques secondes, un silence apocalyptique envahit les lieux. Tous les regards se rivèrent sur la scène. Une fumée sombre et étouffante s'échappait du bâtiment et les murs prenaient des airs de ruines tandis que des flammes les léchaient avec lassitude, semblant chercher à simplement finir le travail inachevé de la bombe mais sans grande conviction. Personne n'osait briser ce moment de calme pesant jusqu'à ce que, finalement, les remuements ne reprennent. La vie s'empara à nouveau de la foule qui s'agita de plus en plus. Certains se dirigèrent vers les dégâts tandis que d'autres sortirent leurs téléphones dans le but d'appeler les secours ou la police. Un autre groupe encore s'approcha des blessés. Divers projectiles avaient été éjectés du bâtiment lors de l'explosion et n'avaient pas épargné le peuple qui régnait autour.

Alexander se trouvait justement dans ce dernier rassemblement de personnes. L'homme qui se tenait juste à ses côtés quelques instants avant le tragique évènement s'était écroulé de tout son long. Des morceaux de verres éclatés avaient volé jusqu'à lui et le sang commençait à imbiber le tissu blanc qui couvrait son dos. Le beau brun s'en sortait avec de maigres égratignures à côté, dont une sur la joue, mais il ne s'agissait pas seulement de chance. Se trouvant devant son collègue plus tôt, celui-ci l'avait protégé malgré lui et à ses dépens. Les deux sortaient d'une compagnie voisine à celle où la tragédie venait de se produire. Alex ne venait que rarement dans ce quartier en temps normal. Cette fois-ci, ses raisons étaient plus que valables. Comme tous étudiants, il se devait de faire un stage et s'était présenté à un entretien. Jamais il ne se serait attendu à un tel évènement et il restait encore sous le choc. Ses esprits lui revenaient doucement alors qu'il se baissait vers cette connaissance. Il prononça son prénom à plusieurs reprises en cherchant une réaction. Finalement, une toux le rassura : la mort n'avait pas emporté cet homme. Un léger soupir de soulagement s'échappa des lèvres du jeune brun tandis qu'il cherchait à l'aider à se mettre dans une position plus confortable. Il parlait mais il s'agissait là plus d'un comportement symbolique. Lui-même n'entendait pas ses propres paroles. La détente avait été si puissante que maintenant, l'impression qu'il lui restait se trouvait proche de celle d'un humain sous l'eau ou enfermé dans une bulle. Les bruits extérieurs l'atteignaient mais ils étaient loin... si loin.
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23.11.12 19:53
Jamais en arrivant ce matin sur les lieux du quartier des affaires pour aller faire une consultation à un dirigeant sur son lieu de travail, Satoru n’aurait cru que cela se passerait ainsi. D’ailleurs, on lui aurait raconté sans doute aurait-il pu concevoir que c’était un excellent scénario pour un film mais delà à ce que cela arrive pour de bon. Il se souvenait encore de la situation, après plusieurs minutes à calmer l’homme que le stress rongeait le rendant vieux avant l’âge, tout s’était enchainé. Une poignée de main ferme pour signaler la fin du rendez-vous et puis la sortie par l’accueil après un aurevoir bonne journée lancé à l’intention des réceptionnistes. Rien de bien folichon ou même de très original. C’était chaque semaine plus ou moins le même train-train quotidien. Pourtant aujourd’hui, la ville entière paraissait électrisée par un courant nouveau, la tension semblait palpable sans aucune raison valable.

Brusquement, un bruit tonitruant, assourdissant et des gerbes de lumière et d’étincelles qui rendaient la scène surréalisme tout en annihilant tous les sens du garçon pendant cinq bonnes secondes. Cinq secondes qui furent suffisantes pour le faire trébucher et se retrouver bientôt une partie du dos coincé sous les gravats. L’explosion avait eut lieu suffisamment loin pour que les morceaux de pierre ne le tuent pas sur le coup mais pas assez pour l’épargner. Personne pourtant ne semblait se soucier du pauvre hère qui avait la respiration coupée et difficile à cause de la poussière engendrée par le boom sinistre. Il ne voyait pas grand-chose, tout était flou autour de lui. Lentement l’impression qu’il allait y rester commença à s’insinuer dans ses veines. Les gens courraient tout autour de lui, il percevait les mouvements de pas affolés. Pour l’avoir étudié, il savait que dans ce genre de cas, la plupart des gens n’auraient pas hésités à piétiner une grand-mère pour peu qu’elle les ralentisse dans leur but de trouver un refuge, alors il imaginait sans peine que le fait d’aider quelqu’un à se dégager consistait en une perte de temps bien trop dommageable. Son souffle se faisait encore plus lourd, le morceau de bâtiment pesait atrocement sur sa poitrine, sa vue trouble dédoublait les êtres et les personnes.

Il sembla finalement que quelqu’un voulut déroger à la règle du chacun pour soi en s’approchant pour l’aider mais impossible de distinguer qui.
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24.11.12 16:10
Je dois dire, Monsieur le Juge, que je ne comprend pas pourquoi je suis encore ici ! Je tiens à rappeler que je suis déjà venu ici, et ce pour à peu près pour les mêmes raisons. Si je peux me le permettre, je vais vous rappeler l'affaire.

J'étais, encore vous pouvez le dire, en train de faire ce que vous appeler couramment des dangerosité pour ma personne et dégradation des lieux publics. J'oserais vous dire que je ne dégrade jamais les lieux sur les quels je m'exerce et fais mes pitreries, surnoms que vous donnez aussi à mes activités. J'étais donc, en train d'escalader, sur la paroi, un bâtiment du centre des affaires. Et ce, avec un parapente sur le dos, en cas de danger. Voyez-vous, je prend bien soin de ne pas abîmer le trottoir sur lequel j'aurais pu tomber. Ainsi, alors que j'arpentais le mur à la verticale, un officier des forces de l'ordre, m'a vu, en haut, en pensant à je ne sais quoi. Que ce soit un voleur, un dangereux psychopathe suicidaire ou encore d'autres hypothèses. Bien évidemment, il appelle apparemment le QG d'après son témoignage pour demander une intervention. Et, c'est à ce moment là, que, par hasard et dans ma plus grande stupeur, Ô combien jouissive pour ma part, une explosion se situe sur le bâtiment dans le coin en face. J'étais je dois dire dans une position fort propice à l'observation, et le spectacle qui me fut fourni, était quelque peu … ignoble. Voir des gens se faire écraser, expulser ou autre, n'est pas tellement dans mes loisirs.

Sous l'effet de la surprise, parce que malgré ce que pouvez dire certaines personnes, je l'étais puisque, comme le prouve ma présence ici, je ne suis pas le poseur de bombe, j'ai un peu lâché mes prises. J'ai essayé, je dois bien vous l'avouer, de me retenir, mais dans ce cas là, croyez moi, encore une fois je vous prie, que ce n'est pas des plus facile. Entre la surprise, l'envie des plus ignobles de regarder l'horreur, celle de me jeter dans le vide, parce que j'étais assez haut et que j'aime pas attendre, ba je me suis jeté. D'accord, je perdais prise aussi, mais peu importe, je me jetais dans le vide, vers le nuage de poussière et de cailloux, pour aller voir et aider si possible. L'agent qui avez donné l'alerte, au début non pas pour la bombe mais pour moi, a du changer ses priorités et n'a plus fait attention à moi. Une fois que mon envol pris, j'ouvris le parapente, pour descendre dans des conditions raisonnable, et … plus j'approchais, plus cela puait ! L'horreur. Une fois en bas, pied à terre et quelques frayeurs bien mérités, je dois dire que je m'en souviens comme de mon premier accident, je lâche mon accessoire de sécurité. D'où en est sorti une théorie de la bombe du au parachutiste et patati et patata. Enfin passons.

Je suis arrivé dans ce bas monde, où l'horreur régné. J'ai pu voir des corps, sans tête ; des têtes, seules ; ou alors un bras, puis une jambe, un joli puzzle quoi. Je peux dire ça maintenant, mais à ce moment là … je ne pouvais, enfin, j'ai vu mon psy, mais une personne accourait vers lui pour l'aider. J'ai choisi de courir vers un agent de la sécurité pour éventuellement venir en aide, et bon … j'ai trouvé un blessé entre temps du coup je l'ai amené aussi …
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burn the bitch down, I never will cross that bridge again
Jesse McMillan

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25.11.12 16:57
A vu de nez, il aurait dit une dizaine, mais il pouvait tout à fait se tromper. Mais résumons.
Il venait de sortir de l’hôpital, soutenu par ses béquilles et maudissant tout va les gens qui entraient dans son espace vital, déployant sur ces pauvres hères absolument toute sa hargne et sa colère, sans aucun état d’âme ni différence entre adultes et enfants, hommes et femmes. C’était sa manière à lui d’exorciser : il s’en prenait à tous ceux qui passaient, dans le vain espoir d’apaiser un peu le fiel qui sommeillait en lui. C’était bas et mesquin, mais très honnêtement, il s’en foutait totalement : ça le soulageait, c’était le principal. Et ça lui permettait d’ensuite se recentrer sur l’essentiel : traquer et retrouver ce type qui l’avait mis dans cet état.
Bref. Il était en train de ruminer, chassant les gens qui s’attardaient trop près de lui à coups de béquilles, avançant clopin-clopant vers le quartier des affaires. Il avait envie de voir Alexander, de s’épancher un peu de sa rage avec lui. Il lui avait semblé l’entendre parler d’un entretien aujourd’hui même dans un de ces grands immeubles pour un quelconque stage. Arrivé devant les tours de verre et d’acier, il ne put que reconnaître que c’était bien l’une des rares choses qui donnaient de la gueule à Madison, qui lui enlevait un peu cette image de trou perdu en pleine cambrousse qu’il avait tant honni dans son adolescence. Il sortait donc son portable quand tout avait basculé.
Une explosion, des gerbes de feu, des volutes de fumée. Il n’entendait plus rien, proche de l’origine de l’explosion ; comme si un bouchon l’empêchait d’entendre les bruits extérieurs. Il avait été projeté contre un mur, se recevant durement sur le dos, glissant les fesses au sol. Il cligna des yeux, les ouvrant en grand et voyant double, la tête lui tournant follement : il n’entendait rien, voyait à peine mieux. Se servant de ses béquilles pour se redresser, il attendit que sa vue se stabilise pour se faire un compte rendu de la situation.
Explosion, souffle brûlant, fumée épaisse et noire, des personnes couvertes de sang qui couraient, d’autres qui ne bougeaient plus…
Des corps étendus. Morts ou vivants, il l’ignorait. Que s’était-il passé ? C’était la seule chose qui comptait actuellement. Pas les gens. Juste ça. Savoir. Comprendre. Il était désormais debout, faisant un pas, trébuchant, puis un deuxième. Avançant avec une exaspérante lenteur vers le lieu même de l’explosion, ignorant avec froideur ceux qui réclamaient de l’aide : il ne les entendait pas, de toute manière. Ce n’étaient que de vagues plaintes au cœur d’un silence assourdissant.
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26.11.12 10:06
La panique envahissait les lieux de plus en plus. Des femmes courraient aussi vite que leurs larmes ruisselaient sur leurs joues. Certains hommes ne montraient pas plus de sang-froid tandis que d'autres tentaient d'aider les blessés. Les rares enfants quant à eux ne pouvait hurler leur incompréhension en cherchant leurs parents. La sirène des pompiers se fit, heureusement, rapidement entendre, créant une vague de soulagement dans le cœur des victimes. Ils ne mourraient pas ici... Première bonne nouvelle pour les corps encore animés. Celle de la police et des ambulances virent se joindre à cette chorale tragique. Ces sons puissants permirent à Alexander de comprendre que son ouïe revenait. Les quelques minutes depuis l'explosion calmèrent son acouphène devenu presque silencieux maintenant. A moins qu'il ne se soit juste habitué à ce bruit désagréable ?

Toujours près de celui qui aurait dû devenir son collègue, son regard couvrit les alentours en quête de personnes nécessitant son aide. Ses yeux s'arrêtèrent sur une peluche complètement vidée... Il lui semblait qu'il s'agissait d'un pingouin... Ses sourcils se froncèrent ensuite alors qu'il apercevait un homme allongé non loin. Étrangement son visage lui paraissait familier mais il se tenait trop loin pour véritablement le reconnaitre. Il ne pouvait cependant abandonné son blessé ainsi bien qu'il ne lui soit plus d'aucune aide maintenant.

Et comme un signe du ciel, quelqu'un passa juste à côté d'eux. Sans hésiter une seconde, le beau brun saisit le bras du passant. Son regard croisa le sien et il ouvrit la bouche pour parler tout en priant intérieurement pour que la bombe n'ait pas déchiré les tympans de cet homme.

"Occupez-vous de lui s'il vous plait. Il a besoin de soin d'urgence."

Aucune sensation de panique ne transparaissait dans sa voix. Il parlait avec calme et sérieux. Il savait que se mettre à stresser ne servirait à rien et une fois qu'il lut dans le regard de son interlocuteur que ses mots avaient été compris, Alex partit en direction de la victime qu'il avait repéré. Quelle ne fut sa surprise lorsqu'il reconnut le psychologue qu'il avait rencontré pendant son scandale à l'hôpital ! Que faisait-il ici ? Le brun préféra laisser de côté ses interrogations pour le moment. Il ne s'agissait pas d'une priorité. Avant tout, il devait le dégager. Il s'activa donc et retira les décombres qui empêchait le psy de bouger. Ensuite, son bras vint doucement se glisser derrière ses êpaules pour le redresser un peu et lui offrir du soutien.

"Ca va ? Tu peux respirer ?"

C'était le principal. Les yeux bleus du new-yorkais se mirent à chercher d'autres blessures sur son corps ou la présence de sang. S'il s'était montré désagréable à l'hôpital, il avait maintenant laissé sa haine de côté. Ce n'était pas le moment de jouer au caractèriel
.
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26.11.12 22:57
Alors, étant un bon citoyen, comme je le dis à peu près à chaque passage à cet endroit, Monsieur le Juge, j'ai amené la personne blessé là où m'indiquait l'agent de sécurité. Suivant, une fois de plus ses ordres, je dépose la personne, vérifiant qu'il y a du monde autour pour s'en occuper, je fais signe. Je repars dans le capharnaüm de pierre et de poussière. J'essaye de faire quelque chose de logique et donc de revenir à mon point de départ. Durant le trajet, alors que je m'en allais aider d'autres personne, un jeune homme me prend le bras et me crie, je pense qu'il n'était pas très loin de l'explosion, d'aider la personne qu'il a devant lui.

Sans soucis, j’acquiesce et aide la personne. Sans comprendre pourquoi, je me retrouve finalement seul à aider la personne en question. J'exécute exactement la même démarche que pour la première personne. Je vais à l'endroit dit sécurisé, je fais signe qu'il y a un nouvel arrivant, et je repars dans les décombres pour voir la mort d'un peu plus près. Encore une fois, je retournais vers mon fameux point de départ. Ce que je ne vous avais pas décrit auparavant c'est toute l'horreur dans les décombres. Parfois, nous nous disons que les films exagèrent un peu trop. Je peux vous assurer que les films ne donnent aucune impression de réalisme. Une explosion comme ça n'ensanglante pas tout les rochers, mais elle vous fait renifler une odeur de corps brûlés. Parfois, vous voyez une tache de sang, noir, avec des cheveux , un bout de peau. Rien d'ignoble, mais cela suffit. Les cris, eux aussi suffisent, un film peut vous donner de la pitié en ces cas. La réalité vous prend aux tripes, la peur, le soulagement sont là, dans votre ventre, sans vous relâcher.

Et si il y avait une seconde explosion ? Si j'étais sur l'autre immeuble ? Mais encore pire, si c'était mon frère, mon père, mon fils ? Déchirant. C'est pour ça que je ne voulais pas rester en retrait, j'avais déjà était une première fois dans l'horreur, je voulais y retourner, d'une un peu pour la sensation, de deux pour soulager des gens. Je connaissais cette sensation, le soulagement de ne pas voir mort une personne. Je l'avais ressenti, mais le pire, c'est de se sentir coupable pour les autres, ceux qui sont partis. Alors qu'ils savaient ce qu'ils faisaient. Ou alors que ce n'était que du pur hasard. Comme là-bas.

Je me retrouvais là où le jeune homme m'avait interpellé et le voyant je m'en vais le rejoindre. Je passe près de lui, voit que c'est mon psy adoré, les laisse voyant qu'il s'en occupe merveilleusement bien. Je navigue entre les débris, je ne vois pas vraiment de corps, je chercher surtout les blessés. Là je vois enfin, une personne avec béquille. J'accours pour aller l'aider et lui proposer son aide. Une fois à son niveau, je vois qu'il peut encore marcher et qu'il le fait sans soucis. Je lui demande donc de bien vouloir me suivre en dehors. Pour laisser les secours et les policiers faire leur travail. Je crois qu'il l'a pas bien pris …
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08.12.12 17:52
Le flou continuait de l'empêcher de comprendre ce qu'il se passait. L'air se faisait toujours rare avec ce poids atroce qui ne lui permettait pas de bouger. Cela comprimait atrocement ses côtes, il prenait à présent conscience du fait qu'il aurait peut être été sympathique pour lui d'avoir quelques kilos en plus, voire en trop, pour lui permettre de laisser un peu de marge à ses pauvres cotes qui s'appuyait incessamment sur le béton. Soudain quelqu'un le redressa et le libéra. Il remercia mille fois son sauveur sans réaliser tout de suite qu'il s'agissait de l'ostrogoth enragé de la dernière fois. Pourtant en cet instant, ses mouvement étaient doux et fermes. Sans réfléchir plus longuement, il se hissa contre son épaule pour se maintenir haletant, reprenant sa respiration.

- Je .. heu.. merci. Alexander

Profitant de chaque bouffée comme si c'était la première et dernière, il se mit en route avec le garçon.

- il y a l'air d'avoir beaucoup de blessés, on ne devrait pas rester à gêner les services de secours. Toussa-t-il en même temps. Son côté raisonnable se réveillait un peu. D'autant plus que malgré sa profession, il ne pouvait pas spécialement servir à grand-chose à part pour des premiers secours rudimentaires. La zone n’est pas réellement sécurisée en plus.

Il voulut se tourner avec lui vers l’autre extrémité de la rue mais un spectacle des plus curieux s’offrait à lui. Des jeunes filles rampaient de toutes parts, d’autres marchaient pour se diriger vers eux les empêchant de se mouvoir à leur convenance. Elles paraissaient obnubilées par Alexander mais ne permettaient pas de se faufiler. On aurait dit des centaines d’araignées qui tentaient d’accaparer leur proie. Ceci était particulièrement flippant et plus que décalé dans cette situation qui ne se prêtait pas spécialement à compter fleurette.

- Tu.. vous êtes mondialement connus ou quoi ?

Le jeune psychologue s’accouda sur Alexander pris d’une quinte de toux qui révéla un peu de sang à sa grande inquiétude. La quantité n’était pas très importante mais ça avait de quoi surprendre lorsqu’on se croyait sauver et qu’une seconde chaussure venait vous écraser le visage sur le sol après que la première vous ait déjà sévèrement botté les fesses.

- Il faut qu’on s’enfuit loin de ces…. Folles


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11.12.12 12:02
Un léger sourire s'esquissa sur les lèvres du beau brun lorsqu'il constata que le psychologue se souvenait de son prénom. Au fond, il avait donné un sacré spectacle à l'hôpital. Ses lèvres s'abaissèrent lorsqu'il comprit aussi que vu la proposition qu'il lui avait faite, il avait très certainement étudié son dossier. Son ego appréciait moins cette version. Restant cependant près de lui, il passa son bras autour de sa taille pour le maintenir correctement. Son sourire finit définitivement de disparaitre face aux femmes qui se dirigeaient vers eux. Franchement ? Où se croyaient-elles ? Un air profondément agacé et haineux déforma les traits du new-yorkais tandis qu'il les fixait.

"Plutôt mourir que d'être connu et subir ça."

Il insista fortement sur le ça montrant bien son dégoût tout autant que son ton exprimait son énervement. Son regard bleuté se porta cependant à nouveau sur le blessé en l'entendant tousser et une inquiétude l'envahit lorsqu'il vit le sang dans sa main. Il ne se portait pas aussi bien qu'il semblait vouloir le faire croire. Alex se mit dos à lui et fit signe avec ses mains qu'il devait monter.

"Grimpe, tu peux te reposer comme ça et je t'amène voir les secours pour être sur que t'as rien de grave."

Son ton restait courtois et plutôt gentil mais le psy - dont il avait oublié le nom d'ailleurs - n'avait pas le choix et le beau brun attendait qu'il escalade son dos pour le porter. Il aurait pu l'attraper "comme une princesse" mais le transport serait plus facile ainsi. N'oublions pas que s'il allait bien, il avait tout de même reçu quelques blessures à cause de l'explosion. Son ouïe était revenue parfaitement pour son plus grand soulagement mais son épaule gauche se montrait quelque peu douloureuse, d'où l'impossibilité de porter un corps dans ses bras. Un éclat de verre avait dû l'attendre, rien de très grave en soit, il survivrait. Cependant, son assurance se trouvait moindre face à toutes ses femmes qui approchaient toujours. Il sentait leurs regards posés sur lui et cela l'oppressait. Ce qui aurait été un rêve pour d'autres étaient un véritable cauchemar pour lui. Ses yeux haineux qui passaient de l'une à l'autre ne semblaient absolument pas les affecter comme si une puissance supérieure les attirait à lui... Il ne se rendait pas compte à quel point il avait raison sur ce point.

S'avançant finalement en direction des secours avec sa victime sur le dos, une femme atteignit son niveau. S'en suivit un long échange de regard, le sien étant visiblement empli de désir ce qui n'était absolument pas le cas pour Alex. D'un ton impératif et quelque peu effrayant, il prononça à voix basse mais grave en articulant bien ses mots :

"Hors. De. Mon. Chemin."

Son teint devint pâle alors qu'elle semblait en conflit interne. Finalement, elle se décala un peu, sans trop s'éloigner et Alex put reprendre son chemin, gardant son air dur et ses muscles restant tendus à cause de la nervosité.
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Jesse McMillan

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17.12.12 13:56
Il n’avait qu’une obsession : savoir, comprendre. Constater de ses propres yeux que tout ceci n’était pas un affreux cauchemar. Il avait mal à la tête, les jambes faibles, les bras tremblants ; mais il ne renonçait pas, avançant péniblement vers ce qui semblait être l’épicentre de l’explosion, rencontrant de plus en plus de corps au fur et à mesure qu’il avançait. C’était la Panique, la vraie, avec un grand « P », celle qui faisait trembler les gens, celle qui livrait le monde au chaos. Il n’entendait rien, ne voyait rien, absolument rien : il n’y avait que son but, que sa destination qui lui importait. Pourtant, une voix parvint à ses oreilles : indéniablement masculine, elle le priait instamment de le suivre ailleurs. Lentement, le blond tourna le visage vers lui, les yeux écarquillés, comme s’il n’en revenait absolument pas. Ce type, cet insecte, lui demandait de le suivre, pour laisser les secours et les policiers faire leurs travail ?! Lentement, le blond leva sa béquille, titubant légèrement à cause de la suppression de son relatif équilibre, l’abattant sans regret sur le tibia du garçon.

« Dégage gamin, tu m’gênes ! »

Il se prenait pour qui, ce mec ?! Pour lui donner des ordres ! Il ne prenait des ordres de personne, d’absolument personne ! La police ? Les secours ? Les gens qui se tordaient de douleurs, qui mourraient ? Mais il s’en foutait ! Il n’en avait rien à faire, rien à battre ! Lui, il voulait savoir d’où venait ce truc, et si les Monstres y étaient mêlés. Oh oui, il en était sûr et certain : c’était Leur faute à eux. Ils étaient La cause de tout ça, il en était persuadé. Et il devait trouver des preuves. Même s’il était en « repos forcé », il ne pouvait pas laisser une si bonne occasion… Et ce mec tentait de l’en empêcher.

« Dégage, dégage ! »

Il agitait sa béquille comme une arme, tentant de faucher le garçon un instant avant de reprendre son chemin, l’ignorant désormais. Il n’allait pas laisser n’importe qui lui barrer le chemin. C’était hors de question.
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24.12.12 16:37
Je vous assure votre honneur, une brute sans nom. À peine j'arrive, il me tape. On nous demande de faire attention aux personnes handicapées et à celle qui ont des soucis moteurs, je le fais. Mais celui là, il est sacrément atteint au niveau du cerveau, il faudrait qu'il aille voir un médecin du cerveau. C'est pas possible. Surtout que la gentillesse, ça ne connaît pas. Alors bon, je dois dire, que c'est le genre de personne qui m’exaspère. Il se permet de me taper, pas une seule demande avant, et en plus, il grogne plus qu'autre chose. J'avais presque l'impression qu'il était bien dans son élément, les cris d'agonies, le sang, et tout ces morts. Cette odeur des plus nauséabondes, enfin, l'artificier qui se prend pour un artiste lorsqu'il voit un corps totalement éparpillé. Je dois dire que je n'allais pas me laisser avoir. Non pas que je voulais absolument le protéger. Non, en fait je l'aurais bien laissé mourir. Mais juste pour le faire chier, j'allais voir l'agent, qui n'était plus surchargé maintenant, pour la seule est bonne raison que les renforts arrivaient. Bien évidemment comme je pouvais courir, je suis arrivé au niveau de l'agent avant lui, et sans scrupule je l'ai désigné à l'agent.

Non pas comme le terroriste, bien que cela ne me paraîtrait pas totalement absurde en fait, mais plutôt comme une personne qui a mal et dont il faudrait une personne des forces de l'ordre pour le remettre dans le droit chemin. Je ne pensais qu'à faire son bien votre honneur. Malgré mes réticences envers cette personne, je n'ai rien fais pour qu'elle meurt plus vite que la norme, je voulais au contraire, qu'elle ne voit pas ce spectacle, bien qu'il eu l'air heureux dedans, et le dégager au cas où un second soucis surviendrait. Mais comme à mon habitude, mes actes sont incompris. Je me fais juger pour des détails, des choses totalement légales. Jamais, au grand jamais, on ne m'écoute comme il le faut .

Cette fois-ci, alors qu'il sort de la brume, je certifie à l'agent que c'est bien la personne dont je voulais parler. Je me place un peu en retrait, comme me l'a indiqué le représentant des forces de l'ordre et j'attends. Je n'entend pas réellement ce qu'il dise, juste des mots. Pour tout dire, je ne comprenais rien à la discussion. Mais peu m'importait, l'agent allait demander à cette personne de bien vouloir sortir du périmètre. Tout allait bien se dérouler, je dois dire que j'étais assez fier de moi. J'appliquais seulement mon devoir de citoyen, mais en plus je pouvais l’embêter. Un régal pour moi, sans vouloir vous offenser votre honneur. Je vous l'ai dit, je déteste que l'on me traite comme il l'a fait, je ne faisais que prendre un peu de plaisir à lui sauver la vie.
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burn the bitch down, I never will cross that bridge again
Jesse McMillan

Feuille de personnage
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Jesse McMillan
burn the bitch down, I never will cross that bridge again



03.01.13 12:43
La fumée s’épaississait encore. Il pouvait la sentir entrer dans ses narines, lui brûler la gorge. Il entendait les cris de quelques personnes, les ordres hurlés à travers le quartier pour contenir la panique. Il entendait les pleurs, les gémissements. Mais rien ne le détournait de son but premier, pas même la douleur de sa jambe, le sang qui battait à ses tempes. Il ne voulait rien entendre, ne voulait rien voir : seul comptait ce qu’il avait entreprit. Aller voir l’épicentre de l’explosion de ses propres yeux. Cette curiosité morbide qui le poussait à mettre un pied devant l’autre, qui le faisait vaciller sur ses béquilles… C’était ça, sa motivation. Alors quand on tenta de l’arrêter, il explosa, agitant sa béquille en hurlant presque sur le pauvre hère qui avait eu le malheur de penser lui sauver la vie. Quelle idée débile, comme s’il avait besoin de l’aide de quelqu’un ! Fort heureusement, le gosse fut rapidement chassé par le blond qui reprit sa route comme si de rien n’était, comme si ce cours intermède n’avait pas eu lieu. Mais il aurait dû se douter que dans ce genre de situation, on tombait toujours sur les personnes les plus bornées et les plus étriquées.

Il fut surpris en sentant une main se poser sur son épaule. Il n’avait pas entendu la personne s’approcher ou l’interpeller ; la faute à ses tympans abimés par le bruit de l’explosion, probablement. Toujours est-il que le blond pivota brusquement, coupé dans son élan par cette main inopportune. Secouant sa béquille en dernier recours, il parvint à frapper son pseudo-agresseur aux tibias avant de voir qui il était. Un agent, visiblement. Sur son visage se mêlaient la douleur et le sérieux… A peu près comme quelqu’un qui vient de se faire frapper en tentant de faire son travail. Le blond, absent, observa les lèvres s’agiter, entendant vaguement quelques mots sans chercher à en savoir plus. Puis il fit demi-tour, comptant bien reprendre son chemin. Peine perdu : deux mains puissantes l’empoignèrent par les épaules, le trainant contre sa volonté et l’éloignant de l’immeuble en ruine. S’agitant, le blond tentait de se soustraire à cette poigne, en vain. Depuis sa rencontre avec ce foutu gamin, ce Shane, il était bien trop diminué. Le militaire finit donc par se laisser trainer jusqu’aux camions de pompiers et ambulances stationnées près de la zone sinistrée, ruminant sa prochaine vengeance contre ce Treazler. Elle serait terrible.
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