Quelle ironie du sort. Mon professeur, Monsieur Aiden, nous demandâmes de faire un exposé sur le stylisme, à savoir les habits de notre époque. Moi qui ne fais pas spécialement attention à ma tenue vestimentaire, je dois dire que c'était presque une punition de devoir faire cela mais avant de devenir docteure en histoire de l'art, je dois voir tout ses aspects, de plus intéressant au plus lassant. Je ne connaissais strictement rien à la mode et j'étais perdu lorsqu'on me faisait rentrer dans un magasin dit de haute prestance. Par chance, j'avais eu vent qu'Ode, une personnalité plutôt importante à Madison avait une secrétaire qui s'y connaissait très bien en prêt-à-porter. Étant donné que nombre de personne la connaissent pour sa beauté et sa tenue vestimentaire. Chose que j'ai rarement vue malgré mes passages en ville.
Je me vêtis de mes habits communs, que j'opte la plupart du temps, sans savoir si le personnel du magasin allait m'accepter comme j'étais. Un tee-shirt ample, un pantalon un peu plus serré que le haut et des chaussures de ville, le tout dans les tons clairs, pour être en harmonie avec ma couleur de peau et ma chevelure, que je laissai tomber sur le côté gauche. J'emportai avec moi un sac à dos, remplis de crayons et de feutres divers ainsi qu'un petit livret me permettant de réaliser des croquis, préfèrent faire travailler ma mémoire plutôt que de la laisser au repos en prenant simplement une photographie. Nous nous étions donnée rendez-vous au centre-ville, au centre de ressources, où fluctu les magasins en tout genre notament de vêtement. La foule était dense, si bien que quelques personnes me bousculaient, volontairement ou involontairement, pour pouvoir gagner quelques secondes de leur précieuse vie. Du haut de mes un mètre quatre-vingt-douze, Alycia ne pouvait que me remarquer parmi les gens qui marchaient à côté de moi. En effet, elle me fit signe de la main et m'adressa la parole.
- Kaycee ? C’est bien toi ?
« Oui. Tu es Alycia j'imagine ? »
Je ne pouvais m'empêcher d'esquisser un léger sourire en la voyant. Ce que l'on racontait sur elle n'était donc pas des rumeurs.