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BLACKOUT ▬ I. PRELUDE
Le Régisseur
Le Régisseur
PNJ



02.09.17 19:18
• PRELUDE •

I. PRELUDE




Après avoir lu le contexte actuel de la ville après le black-out, vous êtes invités à expliquer en quelques lignes ce que vous faisiez quand c’est arrivé, où vous étiez et quelle a été votre réaction première face à cette situation. Les rps courts sont encouragés, vous êtes libres par la suite de faire des rps d’intrigue à côté si vous souhaitez.

Merci de poster à la suite de ce message.

Précisions : Nous sommes le vendredi 11 mars 2214, il est 22h34, la température est clémente. N'oubliez pas, pour tout ceux portant une puce de traçage : celle-ci est désactivée mais... Pas sans souffrance ;).


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eraser
Varig Cross

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Varig Cross
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09.09.17 16:08
Rentré chez lui en début de soirée, Varig avait passé une heure à nettoyer avec soin son arme de service. Il devait vérifier chaque circuit et la programmation à l'aide d'un appareil spécialement conçu. Du premier couteau en silex au pistolet laser dernière génération, les armes avaient toujours nécessité de l'entretien; c'était une tache austère, mais finalement plutôt agréable. Elle nécessitait beaucoup de minutie et peu de réflexion.

Une fois les tests achevés, Varig s'accorda une pause et se leva, allant regarder les lumières de la ville par la grande baie-vitrée qui occupait le gros de son salon.

Tout semblait calme, quand une vague de ténèbre balaya soudain la ville. En quelques secondes, tout s'éteignit, laissant l'agent stupéfait.
Par réflexe ce dernier consulta l'omniphone à son poignet. L'appareil était lui aussi éteint, silencieux. Ce n'était pas une simple panne; toute l’électronique semblait affectée.

Varig releva la tête, se trouvant face à face avec son reflet dans la vitre. Sentant quelque chose couler sur sa lèvre, il la porta la main à son visage avant de regarder ses doigts; ils étaient poisseux de sang.

La puce a aussi été touchée, comprit-il. Je suis... Libre.

L'instant d'après il s'effondrait sur le sol.
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evolve
Kaycee Rose

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Kaycee Rose
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10.09.17 16:58
La journée était longue pour la dorée. Elle avait jonglé entre les cours de son école d'art et la salle de muy-thai. La fatigue psychologique et physique se faisait ressentir sur la jeune femme mais elle devait rendre son devoir pour bientôt qui était un tableau  à peine débuté.

Elle installa soigneusement sa toile qu'elle avait retirée de sa housse pour l'installer sur un chevalet devant un mur neutre, sans aucun artifice pour ne pas perturber le bon déroulement de son dessin. Appuie-main à la main droite et pinceau à la main gauche, la demoiselle reprit son dessin qu'elle avait délaissé pour quitter l'école. Seul un tiers du tableau était peint. Représentant une enfant, seule, face un obstacle dont le blanc laissé attiser la curiosité. Peu à peu, cet obstacle se dessina. Il prit des courbes fines, un ton obscur avec un visage peu commun. Voilà que deux tiers du tableau étaient achevés quand tout d'un coup, toutes les lumières de la pièce s'éteignirent sans aucune raison.

Putain, mon tableau ! S'exclama t'elle en essayant de regarder si la coupure subite d'électricité l'avait fait rater.

Dos à elle, le reflet de son ombre disparu en même temps que l'éclairage de la ville, quartier par quartier. Elle comprit que ce n'était pas que son domicile qui était affecté mais toute la ville. Scrutant au loin, à la recherche d'une lueur, son bras commençait à lui faire mal. C'était sans nul doute la puce de traçage qui était HS.
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burn the bitch down, I never will cross that bridge again
Jesse McMillan

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Jesse McMillan
burn the bitch down, I never will cross that bridge again



10.09.17 18:14
11 mars 2214, lieu : rue piétonne.

Il était sorti de l’hôpital depuis plusieurs semaines – deux ou trois. Le temps passait un peu différemment pour lui, désormais. Il n’avait pas été capable de remettre les pieds à l’entrepôt. Il y avait pourtant pas mal de choses qui auraient méritées d’être retrouvées – le casque de VR par exemple, soigneusement caché dans un coin pour éviter que quelqu’un d’autre ne mette la main dessus. Quelques bijoux appartenant à Misty, de vieux bracelets qu’ils avaient prévu d’aller revendre pour les pièces… Mais il n’avait pas pu. Après tout, d’autres charognards avaient dû passer dès que la police s’était tirée. Et puis… Il revoyait encore les murs couverts du sang de Misty, sa tête dans cet angle étrange. Il entendait encore le rire d’Aaron. Il sentait encore l’odeur métallique. Alors… Non. Il ne pouvait pas – et il était certain que, de toute manière, Aaron ne perdrait pas son temps à revenir ici. Non, il allait chercher un autre endroit où patienter calmement en attendant la prochaine fois où il lui viendrait le désir de lacérer les gens.

Alors il avait erré. Beaucoup. Passant la nuit dans un squat ou dans un autre, s’installant dans une maison délabrée ou un appartement délaissé, cherchant inlassablement la moindre piste qui lui permettrait de mettre la main sur Aaron – mais il ne trouvait rien. Et c’est pile quand il pensait que la situation ne pourrait évidemment pas être pire que… Le pire arriva. Enfin. Pouvait-on qualifier ça de pire ? Il était dans une petite supérette, comptant mentalement les crédits qu’il restait sur le bracelet bricolé qu’il se trimbalait quand les lumières s’éteignirent. Et au vu de l’agitation du caissier, ce n’était pas prévu. Bon. Ils étaient désormais dans la pénombre – le blond recula donc lentement, profitant du type qui tournait le dos pour se barrer vers la porte avec son butin. S’il pouvait économiser quelques crédits, ça ne serait pas du luxe, c’était certain.

Une fois dehors, il se rendit compte que la coupure ne touchait pas que la supérette, mais les commerces voisins autour. Il commença à marcher, s’éloignant de son lieu du crime en mordant avec appétit dans son sandwich, s’éloignant du quartier sinistré dans l’intention de rejoindre sa planque du moment, insensible au fait que la population avait l’air désemparée.
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eraser
Lexus Shepard

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Lexus Shepard
eraser



29.09.17 11:31
« - Il va jamais sortir le type, faut qu'on le choppe. »

Lexus sourit face à l'impatience de son collègue. D'habitude c'était elle qui perdait patience mais là, Cael l'avait devancé.

Les deux erasers se trouvaient dans une voiture civile, garée dans une rue commerciale du centre de la ville. Ils ne lâchaient pas du regard un immeuble de l'autre côté de la route. Ce soir leur devoir constituait à suivre une personne qui était soupçonné d'avoir réalisé un attentat, quelques semaines auparavant, pour la cause des pro-evolves. Selon les informations de leurs supérieurs, le suspect devait se rendre ce soir à une réunion avec ses autres collaborateurs, ce qui permettrait aux deux agents de tous les coffrer avec en plus une preuve supplémentaire. Il fallait donc faire preuve de patience.

« - Il finira par sortir va, continue donc de jouer à ton jeu.

- J'ai déjà terminé tous les niveaux se plaignit le plus âgé.

- Alors installes-en un autre.

- Et si tu me racontais comment ça allait plutôt ? »

L'ancienne blonde fronça les sourcils et serra la mâchoire. Non, elle ne voulait pas lui parler de son état d'esprit. Elle ne savait même pas si elle pouvait mettre des mots dessus. Tout ce qu'elle voulait était de cesser de s'inquiéter, de réfléchir et de se concentrer uniquement sur leur but de ce soir.

Elle s'apprêtait  lui répondre lorsqu'une explosion retentit, faisant trembler la ville, avant que cette dernière soit plongée dans le noir en un éclair. Le tableau de bord s'éteignit aussi, tout comme leurs bracelets électronique. Ils se regardèrent alors, ayant tous deux le même regard. Ça n'annonçait rien de bon.
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Anonymous
Invité
Invité



06.10.17 1:17
Ca fait du bien, pour une fois, d’être à la maison. Ok, j’ai trouvé une nouvelle famille avec Yorick et toute sa bande. J’ai petit à petit l’impression de trouver ma place dans ce monde et je me sens plus utile avec eux qu’à combattre dans l’Arène ou de vendre de la came. C’est parfois plus dangereux aussi mais bon, on ne peut pas prôner la liberté pour nos frères et sœurs et rester bien gentiment assit dans un coin de rue.

« Tu n’aurais pas un peu grandit ? Viens là que je t’examine. »

Je grogne quelques mots de mécontentement mais je m’approche tout de même de Sydney. Chaque fois que je passe la voir –pas trop souvent pour lui éviter des emmerdes- j’ai l’impression de ne pas l’avoir vu depuis des années. C’est fou comme ce petit bout de femme me manque quand je passe quelques semaines sans la voir. Et comme à son habitude, voila qu’elle me tripote dans tous les sens pour recenser mes nouvelles cicatrices. Comme si ça pouvait changer quelque chose de savoir un truc pareil. A part l’inquiéter, je vois à pas quoi ça l’avance. Mais j’ai beau le lui dire, elle est têtue comme une mule et il m’est impossible de lui faire changer d’avis. J’ai essayé pourtant aux cours de toutes ses années. Elle passe son index au niveau de mon estomac et fronce les sourcils en me demandant de quand ça datait.

« Ya quelques semaines. On a du m’retirer un morceau d’foie. Mais ça va t’inquiètes pas. »

J’apprends contrôler mon pouvoir. Enfin, c’est vite dit. Disons que j’essaye de l’empêcher de se manifester n’importe quand. Quant à l’activer, ça reste une autre histoire. J’ouvre la bouche pour lui demander si elle a terminé quand tout saute dans la maison. Tout devient noir et un coup d’œil par la fenêtre nous indique que c’est pareil dans la rue.

« Merde. » Cette fois, finit l’inspection. Je l’embrasse sur la joue en lui glissant que j’l’aime avant de me sauver.

C’est un coup de qui ? Le Gouvernement ? Il prive l’Entre-Deux d’électricité pour pousser la population à vendre ses hors-la-loi ? Je grogne en voyant que mon bracelet ne fonctionne plus. Ca va être sympa pour prendre des nouvelles des autres, faut que je me magne de les rejoindre.
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lost in the grey urban woods
Enoch Livingston

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Enoch Livingston
lost in the grey urban woods



11.11.17 11:43
Assis à table à côté de Nolan, il observait l'écran interactif de la tablette afficher dates, faits, photographies, animations diverses ayant pour thème commun la géopolitique des années 90. 2190, bien sûr. Celles qu'il avait connues, celles à l'aube desquelles il était né, n'étaient guère plus étudiées par des chercheurs archivistes que par les professeurs de collègue, de sorte qu'il était vain d'espérer que les cours de l'adolescent contiennent quoi que ce soit à ce sujet. Elles ne lui manquaient cependant pas en tant que source d'informations – ce pour quoi la décennie similaire la plus récente les remplaçait avantageusement –, mais il se sentait bête et impuissant face à ses lacunes, aussi justifiées soient-elles. Qui de son époque aurait pu croire que des institutions pérennes et reconnues de l'acabit des Nations Unies, du Commonwealth, de l'ALÉNA, puissent avoir périclité moins d'un siècle auparavant pour leur être substitués des organisations neuves aux clauses tout autant complexes que leurs sigles. Ne lui restait qu'à apprendre de nouveau, le programme de quatrième sous le nez, et constater qu'il y prenait un certain plaisir. Au moins était-ce une occupation familière, réjouissante, dans un contexte qui ne l'était plus depuis des mois.

« Fini pour moi ! C'est l'heure de s'pieuter...
Vas-y, je termine la page et j'arrive, répliqua-t-il sans lever le museau de sa lecture.
D'accord. »
Il n'eut cependant pas cette chance. Alors que Nolan s'était éclipsé dans la chambre qu'il partageait depuis le début de l'année – ses jeunes frères et sœurs dormaient déjà tandis que ses parents rangeaient le restaurant au rez-de-chaussée –, une violente secousse parcourut les murs, accompagnée d'un grondement sourd, et la tablette, de même que l'éclairage de la pièce et jusqu'à la diode d'activation de son bracelet s'éteignirent. Stupéfait, l'Ancien appela :
« Pen ?! Il y a un souci ? »  
Le garçon ne mit pas longtemps à revenir, bien que la pénombre ne permît pas de le distinguer autrement que par sa voix :
« C'bizarre... La tablette aussi ? Attends... »
Suivirent quelques trifouillages de bracelet, des bruits de tâtonnements dans l'obscurité, des constats négatifs et d'autres sons que les deux amis ne mirent pas longtemps à relier au retour des parents en proie avec l'escalier trop raide. Peu après, ces derniers atteignirent l'étage et Mme Hawke leur annonça :
« Vous êtes encore debout ? L'électricité et le réseau ne fonctionnent plus. Allez vous coucher, ça va peut-être revenir durant la nuit ; on verra demain, c'est samedi. »
Sages paroles maternelles. Néanmoins, Enoch perçut comme une contrariété plus profonde dans son ton, et s'il n'en émit aucune remarque, il cogita au fond de son couchage sur cette « panne » globale jusqu'à sombrer. Demain apporterait sans doute des réponses. Sans doute...
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Ruben E. Ashter

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Ruben E. Ashter
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11.11.17 12:40
« Oui ? [...] Oui, elle dort. [...] Non, tu m'déranges pas, j'faisais les comptes... […] Non, j't'assure ; qu'est-ce que tu veux ? […] Ez ? Non, pourquoi ? T'as qu'à lui d'mander directement, il est avec vous, nan ? […] Oh. […] Tant mieux, c't'une bonne chose. […] Non, mais il y a une rumeur qui court au sujet d'une section spéciale des Erasers... […] J'peux pas t'en parler, là. Mets April sur le coup. […] Oui. […] Non. Écoute, Yorick... »
Le vacarme soudain lui arracha un sursaut. D'un geste vif, elle scruta les environs à la recherche d'une origine proche, mais la boutique ne paraissait pas touchée par – quoi, d'ailleurs ? – l'impact, l'explosion, le tremblement de terre, qu'importe la raison. L'hologramme de communication se brouilla néanmoins, les lampes grésillèrent dans leurs circuits et, en une seconde, alors qu'elle entendait son nom prononcé par un Ours inquiet à l'autre bout de la télédiffusion, tout s'éteignit.
« Andrew ? » eut-elle à peine le temps d'articuler, comme un premier indice pourtant improbable sur le responsable, avant de sentir chauffer la zone derrière son oreille, chauffer jusqu'à la douleur, chauffer jusqu'au besoin de s'arracher la peau pour retirer l'objet qui y grillait tel un dé de jambon jeté dans une poêle à frire.
« Yorick ? » appela-t-elle ensuite, déchirée par la souffrance que son cerveau relayait à toute vitesse dans l'ensemble de son ossature.
Au prix d'un pénible effort, elle se traîna jusqu'au lit où sommeillait Hisael, terrifiée à la pensée que son enfant pût ressentir une douleur similaire et jaillie de nulle part, mais elle fut rassurée de pouvoir écouter sa respiration profonde, calme, l'ultime lueur dans l'obscurité. Une main plaquée contre sa puce qui irradiait ses nerfs, tentant de se concentrer sur autre chose que ce terminal sensoriel en alerte maximale, elle se coucha – se laissa tomber serait plus juste – près de sa fille pour y attendre, hoquetant, que cesse cette torture. Sans même songer à ce qui se produisait dans toute la ville.
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tonight the foxes hunt the hounds
Warren C. Grayson

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Warren C. Grayson
tonight the foxes hunt the hounds



11.11.17 23:56
Allongé en diagonale dans le lit défait, il faisait défiler sans vraiment le lire un article sur les récentes colonies martiennes et leur expansion, le tout d’une pression aérienne sur l’hologramme diffusé par son bracelet. La technologie à son paroxysme, toujours à l’impressionner même après quelques mois déjà passés dans le futur, mais moins que les avancées inimaginables pour un terrien comme lui de la conquête spatiale américaine. Immobilisé par les quelques kilos d’un chat roulé en boule sur son estomac, et ceux d’un autre blotti contre ses jambes, il somnolait de plus en plus en essayant de résister à la fatigue à laquelle les félins cédaient facilement grâce à la chaleur constante qu’il émettait.
A peine eût-il fermé l’œil qu’une explosion sourde retentit à l’extérieur, répercutée par les bâtiments et faisant légèrement vibrer les murs ; l’hologramme bleuté clignota un instant avant de mourir, tout comme la faible lueur de la veilleuse au mur au dessus de lui. La pièce se retrouva plongée dans le noir, et le bruit habituellement diffus des conversations à travers le mur ou les sons des projections télévisées disparurent du paysage sonore. Soudainement alerte, il se redressa en repoussant sans délicatesse les habitants de son lit qui protestèrent vocalement, pour sauter sur ses pieds au bas du lit ; les gens de Nova l’avaient cent fois mis en garde contre les méthodes d’intervention des autorités et leur propension à couper du réseau une habitation pour donner l’assaut et arrêter les fugitifs, le préparant à toute éventualité. S’astreignant à ne pas céder à la panique en atteignant d’un bond son sac jeté au loin, il s’arma d’un ersatz de taser emprunté pour se défendre dans l’urgence avant de se rapprocher de la fenêtre et seule sortie de secours, surpris après quelques minutes du silence. Jetant un œil au carreau, il constata la rue et même les alentours plongés dans les ténèbres, vaguement éclairés par l’astre lunaire malgré la pollution. Etrange. Aucune sirène, aucun cri.
Laissant glisser son sac à terre, il sortit de la pièce pour quêter des informations des autres, peu au fait dans ce genre de cas de la marche à suivre –avaient-ils encore des bougies au 23e siècle ? Ou un générateur ? « Sam ? … Mari ? » Le silence répondit à sa voix teintée d'inquiétude, dans le reste de l’appartement plongé dans le noir en l’absence de carreaux. « Y’a quelqu’un ? » Hésitant un instant, une minuscule flamme naquit au creux de sa main pour s’évaporer rapidement, éclairant éphémèrement la pièce pour en certifier le vide. Personne. Son bracelet ne marchait plus. Le système de verrouillage de la porte non plus, sûrement, compromettant leur sécurité. Mieux valait partir, et rester en mouvement le temps du retour à la normale. Il attrapa son sac, avant de se glisser à l’extérieur par la fenêtre en utilisant les escaliers de service, prêt à rejoindre l’un des points de ralliement d’urgence. Ou quelqu’un de confiance.
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« Rend moi spécial ! »
Giovanni Vermeer
Giovanni Vermeer
« Rend moi spécial ! »



18.11.17 11:22
Giovanni comme à son habitude s’adonnait à quelque chose de parfaitement aléatoire décidé à la dernière minute. L’activité du jour, c’était de recoudre Charlotte la petite poupée qu’il avait trouvé dans un tas de déchets. Méticuleux au possible, ses longs doigts araignées s’acharnaient à recoudre une couture avec, il fallait l’admettre une certaine dextérité. La petite chose informe et complètement déformée par les outrages du temps avait commencé à reprendre de sa splendeur passée. Il était plutôt fier, content de pouvoir le montrer demain aux enfants à qui il fera un petit spectacle. Il était en train de mettre le dernier point, celui qui lui permettrait de finir son ouvrage quand la nuit s’installa dans la pièce. Il redressa les yeux grognant un « mais » suivi d’un « aie » car il se piqua au doigt. Malheureusement pour lui, il n’y avait personne pour lui faire un bisou magique alors il serait condamné à souffrir et à saigner jusqu’à la mort. Voilà. En attendant cette lente et douloureuse agonie qui ne tarderait certainement pas à venir, il se mit en quête d’une bougie, relique des temps anciens, et d’une allumette. Il aimait bien ce genre de vieux objets et en avait pas mal en réserve. Giovanni ne s’interrogeait pas spécialement sur la coupure, il espérait juste ne pas avoir mis le sang de son hémorragie externe sur Charlotte car la pauvre ne méritait pas cela. Une fois les deux bougies ancestrales installées au bureau, il finit les dernières retouches sur sa poupée avant de se lever pour se dégourdir les jambes. S’approchant de sa fenêtre, il constata que tout le quartier était dans le noir. Est-ce que tous les voisins avaient décidé de jouer à cache-cache et ne l’avaient pas invité ? Si c’était le cas, il allait aller bouder dans le canapé non mais. Il ne prendrait même pas la peine de participer. Pas inquiet pour deux sous mais plutôt curieux malgré tout, il ouvrit la fenêtre et sortit sur le balcon comme si le ciel allait pouvoir lui donner une réponse.
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