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The man in the wall x [Cecil Moana]
eraser
Keith Colmer
Keith Colmer
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28.02.16 18:22
Date : Juin 2213
Lieu : Première périphérie, Habitations - Manoir Bristow
 
Le manoir Bristow avait toujours été reconnu pour son élégance et le patrimoine qu’il représentait ; quasiment classé monument historique au sein de Madison, il datait de plus de 300 ans, transmit de génération en génération aux descendants  Bristow qui restaient dans les environs de la ville. Débarqué d’Angleterre, l’ancêtre du Bristow actuel avait fait fortune dans l’agriculture, mettant à profit son savoir et son expérience pour parvenir à tirer des produits de la terre qu’il avait à sa disposition ; les décennies passant, les Bristow avaient finalement abandonné l’agriculture au profit de la pharmacologie, bien plus rentable ; l’actuel propriétaire du manoir, Spencer Bristow, avait durant de nombreuses années travaillé au sein d’un des laboratoires de la ville, en devenant ensuite le directeur et s’assurant une confortable retraite.
 
Comme à son habitude, Spencer Bristow était dans sa bibliothèque en train de lire, confortablement installé sur son fauteuil ; avec la technologie, nombreux étaient les gens qui avaient abandonné les livres pour se complaire dans une oisiveté numérique. Mais pas Spencer, ça non – inévitablement fier de la collection somptueuse léguée par ses ancêtre, il prenait un coupable plaisir à lire à la lumière du soleil, se sentant digne et important, futiles sensations qui lui faisait regarder d’un œil paternaliste les membres de son personnel qui, il en était certain, n’avaient jamais tenu un livre entre leurs mains, pauvres enfants. Donc, Spencer était en train de lire dans sa bibliothèque, ce qui n’avait absolument rien d’inhabituel pour la jeune femme qui entra à pas de loup, un plateau en équilibre sur sa main droit, une tasse de thé fumante en son centre ; elle avança en silence, composant un aimable sourire sur son visage et se penchant pour poser le thé sur la petite table aux côtés de son patron. Elle se tourna ensuite vers lui, les mots aux bords des lèvres pour lui signaler que son thé était prêt.
 
Mais ce fut un hurlement qui sorti de sa bouche tandis que ses yeux fixaient le visage déformé par un mélange de terreur et de colère de celui qui était feu son employeur. Le plateau glissa de ses mains, elle recula d’un pas, puis deux, s’enfuyant en courant pour prévenir le reste du personnel et appeler les secours, les erasers, quelqu’un qui pourrait ôter cette insoutenable vision. Le silence retomba dans la bibliothèque tandis que les gens s’agitaient à l’étage du dessous. L’ampoule de la lampe grésilla légèrement tandis que l’interrupteur qui se trouvait sous les doigts de l’homme sembla bouger un peu. Puis plus rien. Ne restait que le cadavre et la lampe allumée.
~ * ~
 
Le métis leva les yeux, observant l’imposant manoir qui leur faisait face, à lui et à son partenaire. Un bâtiment ancien, bien plus ancien que la plupart de ceux se trouvant en ville, c’était certain... Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de ressentir une certaine impression de malaise face à cette habitation qui se tenait au milieu de nulle part, sans aucun lien avec le reste du monde, au final : d’après le personnel employé ici, la famille Bristow avait mis un point d’honneur à se fournir elle-même son électricité et son eau potable, refusant de dépendre d’un tiers. Ceci expliquant cela : impossible de trouver le manoir dans le réseau de la ville, ce qui laissait croire qu’une certaine somme d’argent avait été versée pour éviter d’être sous la surveillance de Madison et assurer sa propre sécurité informatique. Le brun secoua la tête ; les riches avaient quand même de drôle d’idées, à ce niveau-là. Et là était le résultat : Bristow était mort et personne n’avait pu lui venir en aide, puisque son appareil de surveillance de ses fonctions vitales n’avait pas marché… Ce qui expliquait leur présence ici : trouver si l’appareil était défectueux ou s’il s’agissait d’un sabotage. Une mission idéale pour des erasers, n’est-ce-pas ? Il jeta un coup d’œil au gamin qui l’accompagnait : avec un mioche comme ça dans les pattes, c’était évident que ce genre de mission bateau lui tomberait dessus. Il devait lui « montrer le métier »… ça et le fait qu’en sa qualité d’ancien agent de police en dehors de Madison, il représentait probablement le parfait échelon inférieur pour coacher les petits jeunes qui auraient des missions plus dangereuses. Il était le baby-sitteur, en gros. Mais tant pis : ça lui laissait plus de temps libre pour mener sa propre enquête. Et il avait la cible idéale pour rédiger ses rapports.
 
Il eut un léger ricanement, jetant un regard derrière lui pour apostropher son coéquipier. « Moana. On entre. » lança-t-il d'un air négligeant, passant ensuite les portes du manoir, montrant son badge à l'officier qui montait la garde pour veiller à ce qu'aucun étranger ne rentre. Ils n’étaient pas les premiers à entrer dans le bâtiment, précédés d’une courte tête par ceux qui auraient l’insigne honneur d’emmener le cadavre à la morgue – manque de chance pour ceux-ci, ils devraient attendre que les deux officiers aient fini d’inspecter les lieux pour pouvoir retirer le cadavre. Une fois à l'intérieur, le métis observa en silence autour de lui, finissant par aviser l'un des membres du personnel duquel il s'approcha, inclinant légèrement la tête en s'adressant à lui : « Le chemin vers la bibliothèque, s'il vous plaît ? ». La jeune femme leva un regard un peu vague et rougi vers lui, acquiesçant doucement en se levant pour le guider. Il la suivit en silence, jetant des coups d’œil autour de lui, ne pouvant s'empêcher de noter à quel point la famille Bristow aimait visiblement montrer son opulence. Toutefois, pas de matériel trop moderne – sauf si c'était dissimulé sous les panneaux en bois des murs. Visiblement, l'électricité était encore d'époque et devait fonctionner avec un générateur extérieur, lui semblait-il se rappeler du rapport qu'il avait lu le temps de venir ici.
 
La jeune femme s'arrêta devant une porte, probablement celle de la bibliothèque. Ils avaient grimpé un étage et traversé d’innombrables couloirs ; il n'avait vu aucune caméra, mais elles étaient certainement dissimulées. Le métis lança un nouveau coup d’œil à son cadet qui l'avait suivi, avant de s'engouffrer dans la bibliothèque – la scène de crime. Dans un coin, deux hommes discutaient à voix basse, s'interrompant en voyant les erasers pénétrer dans la pièce ; ils saluèrent en silence les nouveaux venus avant de retourner à leur discussion. Keith inclina légèrement la tête, prenant note d'envoyer Moana aux infos de ce côté là un peu plus tard. Pour le moment, il se contenta de s'approcher du cadavre, l'observant dans un silence qui aurait pu passer pour respectueux s'il n'en avait pas déjà vu autant – on ne devenait pas erasers à Madison sans s'habituer aux meurtres étranges. Celui-là ne dérogeait pas à la règle – d'après le premier rapport et l'analyse de son émetteur, les fonctions vitales de la victime se seraient tout simplement éteintes, comme un interrupteur qu'on abaissait. Le visage de l'homme était étrangement crispé, ses yeux grands ouverts fixaient l'extérieur par la fenêtre close. Sa bouche tordue en une moue douloureuse, ses doigts recroquevillés sur la table, effleurant le câble de la lampe éteinte – peu étonnant étant donné que le soleil entrait à flot par la fenêtre. La chasse aux indices commençait… Il soupira, indiquant d'un signe de tête à son acolyte d'aller parler avec les deux hommes qui attendaient – probablement les premiers secours.
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Anonymous
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11.07.16 16:13
Cecil était de mauvaise humeur. Il manquait de sommeil et cela le rendait d’autant plus irritable. Alors les regards presque condescendants de son partenaire le faisaient grincer des dents. Oui, il était plus jeune. Oui, il possédait moins d’expérience sur le terrain. Mais ce n’était pas une raison pour le voir comme un boulet accroché à sa cheville qui le tirait vers le bas et ne l’attirait que dans des missions foireuses ou ennuyeuses. Cependant, l’hawaïen scellait ses lèvres pour éviter d’éclater à la tête de Keith qui le remettrait à sa place en deux temps trois mouvements. Surtout que sa nervosité n’était aucunement la faute de ce beau mâle musclé.

Le seul responsable était son voisin.
Voisin dépressif.
Voisin dépressif qui avait perdu son chat.
Voisin dépressif qui avait perdu son chat dans la nuit.
Voisin dépressif qui avait perdu son chat dans la nuit et appréciait grandement Cecil.

Un peu trop au goût de Cecil d’ailleurs. Mais ce dernier se sentait presque obligé d’être aimable avec lui, peu désireux de se retrouver avec un suicide sur la conscience. Donc il était souriant, poli et gentil. Bien trop gentil visiblement parce que M. Wellington n’avait eu aucun remord pour sonner à sa porte à deux heures du matin pour venir sangloter et renifler contre l’Eraser encore à moitié endormi. Et il pleura, encore et encore. Puis il fallut sortir avec une pelle pour aller enterrer la bête dans un coin d’herbe. La scène était on-ne-peut-plus louche et avait attiré quelques regards de travers de la part des rares passants. Aucun n’eut cependant l’horrible idée d’appeler la sécurité – ce qui désolait et soulageait l’Eraser. La nuit fut longue. Heureusement que les températures étaient douces en cette saison. Et qu’il n’avait pas plu. Là, Cecil aurait certainement explosé à la tête du dépressif et lui aurait lui-même foutu une balle dans le crâne.

Mais non.
Il demeura calme. Aimable même ! Il enterra le chat et il consola le maitre. D’ailleurs, ce dernier dormait encore sur son canapé – pour son plus grand désespoir.

Et maintenant, voilà que le jeune homme se trouvait dans un manoir digne d’un film d’horreur avec un cadavre à la clé. Ses cernes se trouvaient heureusement en partie masquées par sa peau mate mais il avait malgré tout la tête à l’envers, l’air d’avoir fait la fête jusqu’à l’aube. Et il aurait préféré avoir fait cela plutôt que s’être promené dans la ville avec un chat mort sur les bras.

Trainant un peu les pieds derrière son partenaire tout en muscles, Moana baillait discrètement alors qu’ils pénétraient sur la scène du crime. D’un signe de tête, il salua rapidement les deux inconnus qui les fixaient intensément puis s’arrêta à hauteur de Keith pour dévisager le malheureux décédé. Cette observation se trouva rapidement abrégée par le signe de son partenaire – qui se prenait pour son supérieur. Cecil retient un soupir de désapprobation d’enfant gâté et s’approcha des deux hommes qui ne les avaient toujours pas quittés des yeux.

« Bonjour Messieurs. Vous avez des informations qui pourraient nous intéresser ? »

En s’approchant, le jeune homme mal réveillé avait reconnu les uniformes – il était temps – et avait compris qu’il s’agissait là des premiers secours. Les plus rapides à se rendre sur les scènes de meurtres et très surement ceux qui avaient transmis l’affaire à la centrale des Erasers. Aussi, l’hawaïen était tout ouïe des informations capitales qu’ils pourraient posséder. Cependant, leur regard de merlan frit le découragea aussi vite.

« Et bien… On comprend pas justement. Il est mort, ça c’est sur mais comment ? C’est comme si ses fonctions vitales s’étaient simplement… éteintes. Comme on éteint une lampe, ou un ordinateur. Vous voyez ? On n’arrive pas à déterminer la cause de sa mort. Un arrêt cardiaque, son moniteur l’aurait capté. Il y aurait eu des irrégularités dans son rythme cardiaque. Mais non, rien. Il était parfaitement bien une seconde et mort la suivante. »

Ça lui prenait déjà la tête.
Un mort mystère ? Après le chat électrocuté – oui cet idiot avait uriné sur une prise électrique – Cecil n’avait pas réellement envie de jouer au détective. Colonel Moutarde dans la bibliothèque avec le chandelier ? Non ? Dommage. Ça aurait été plus simple.

Prenant sur lui, inspirant profondément – mais discrètement – il tâcha d’interroger davantage pour obtenir plus de ses deux poissons prêts à filer.

« Il y a bien dû y avoir quelque chose non ? Vous avez vraiment aucune piste ? Aucune idée ? »

Cela sonnait comme un reproche ? Tant mieux. Il était soldat, protecteur de la loi, mais certainement pas médecin. Alors si ceux qui étaient censés faire cette partie du travail ne la réalisaient pas… ils n’allaient pas avancer bien vite.

Spoiler:
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Keith Colmer
Keith Colmer
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12.07.16 10:06
Il y avait décidément quelque chose d’étrange dans la scène de crime ; il ne parvenait pourtant pas à mettre le doigt dessus. Quelque chose devait lui échapper, forcément. Le métis se pencha, observant le boitier qui se trouvait au poignet du cadavre. Il soupira, tenant son bras devant lui et activa son propre poignet, tentant de scanner celui du mort ; en vain. Rien d’inhabituel de ce côté-là, il ne semblait pas y avoir de défaillance ou de sabotage. Ils allaient devoir transmettre ça à du personnel plus qualifié qu’eux pour pouvoir espérer en tirer quelque chose. Le métis jeta un coup d’œil derrière lui, appréciant en silence le fait que son coéquipier n’ait pas discuté le fait qu’il l’envoie voir les deux agents. Attitude peu commune parmi les nouveaux agents : ils étaient tellement pressés de se retrouver au cœur de l’action qu’ils en négligeaient les bases et finissaient par commettre des erreurs. Moana était plutôt facile à vivre pour le moment, même si le plus vieux sentait bien que parfois, il aimerait le remettre à sa place. Le jour viendrait – pour le moment, s’il pouvait avoir encore un peu d’autorité sur la bleusaille…

L’asiatique s’accroupit, cherchant à voir si la lampe était branchée. Elle l’était – c’était déjà une piste. Une électrocution peut-être ? La main était crispée sur l’interrupteur, recroquevillé. Sortant un long bâtonnet stérile de son sachet, l’eraser tenta de doucement décoller la main, tentant d’apercevoir la paume – jackpot. L’intérieur de la main était totalement grillé, la chair était à nu… Mais il n’y avait pas d’odeur. Ils auraient dû sentir l’odeur de la chair grillée. Il se redressa, regardant autour de lui, comptant deux grilles d’aération non loin : la chaleur devenait vive en journée, l’aération semblait fonctionner non-stop, chassant les odeurs et l’air chaud. Il lui semblait reconnaître le modèle, l’un de ceux qui augmentaient la puissance d’aspiration en fonction de la chaleur… Ou de l’odeur. Pas étonnant qu’ils ne sentent absolument rien ; l’appareil s’était probablement déclenché à l’instant même où les chairs avaient commencé à griller. Il tapota quelques instants dans l’air, inscrivant sur le dossier virtuel la cause possible de la mort – électrocution. Les légistes auraient probablement plus à dire à ce niveau-là. Après tout, c’était pas son travail à lui – lui, il devait enquêter pour trouver celui ou celle qui avait fait ça. Sauf que voilà : la maison étant en circuit clos, il allait devoir demander gentiment un accès spécial aux données. Et si on lui en refusait l’accès… Un mandat devrait suffire. Il secoua la tête – ça allait encore être prise de tête.

Il fit le tour du cadavre, notant la raideur de la nuque et des membres, les yeux exorbités, la grimace de douleur et de colère ; était-ce une mort naturelle ou non ? C’était là la plus grosse question de la journée. Quelqu’un avait-il trafiqué la lampe ? Il se gratta la tête, se dirigeant vers la porte pour demander à la domestique qui attendait sagement devant d’aller couper l’électricité de la pièce ; pas besoin d’ajouter un second cadavre à la liste. Ils allaient devoir commencer à récupérer les différentes preuves ; la lampe, le livre qu’il semblait être en train de lire, et même le carnet et le stylo qui trainaient sur la même table que la lampe. Mais ça, c’était pas son travail ; du coin de l’œil, il observa la femme qui venait d’entrer dans la pièce, tirant une mallette probablement aussi lourde qu’elle à sa suite. L’apercevant, elle lui adressa un sourire resplendissant. « Agent Colmer ! C’est un plaisir de vous revoir ! Elle baissa les yeux sur le cadavre, son sourire se fanant un peu. Hm, probablement pas pour lui par contre. On a quoi ? » Il secoua la tête, un mince sourire lui échappant avant qu’il ne réponde. « Probablement électrocution, à confirmer avec le légiste. L’électricité est coupée, donc la lampe est à récupérer. Pas de témoin, rien. Vu que vous êtes là, on va aller voir les enregistrements. Appelez si vous avez besoin d’aide. » Il s’éloigna, la saluant d’un signe de tête avant d’aller retrouver son collègue près des deux autres agents. « On va aller voir les données internes du bâtiment. Du nouveau ici ? »
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pnj
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PNJ



07.08.16 21:03
Après une brève discussion avec l'eraser où ils n'avaient pu que souligner le fait que l'homme était déjà mort à leur arrivée, les premiers secours étaient repartis vers la porte d'entrée, dans l'intention de sortir l'un des caissons mortuaires pour rapatrier le corps vers la morgue. La domestique avait poliment offert son aide aux erasers pour les emmener vers la salle de surveillance. Dans la cuisine, le cuisinier réunissait ses affaires, visiblement peu désireux de rester plus longtemps à l'intérieur. La porte d'entrée claqua. Les fenêtres se verrouillèrent. La femme de ménage, insouciante, attrapa ses clefs pour pouvoir rentrer chez elle. Sa main se posa sur la poignée, l'abaissant en vain. Ses sourcils se froncèrent, sa bouche s'arrondit en un « O » parfait avant qu'elle ne commence à tirer sur la poignée, paniquant rapidement.

Une main effleura son épaule et elle se retrouva face aux deux hommes des premiers secours dont le véhicule était à l'extérieur. L'homme qui avait touché son épaule la repoussa gentiment avant d'essayer à son tour de forcer la porte - en vain. Il recula, discutant à voix basse avec son collègue avant de revenir vers la femme, la prenant par le bras avec douceur pour l'emmener vers le salon. Son collègue tourna les talons, se mettant en quête des deux erasers qui étaient partis en direction de la salle de surveillance avec la domestique. Dans la bibliothèque, la légiste s'attela à son travail. Les lumières tressaillirent, un bref instant.
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