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Keith Colmer × 100%
eraser
Keith Colmer
Keith Colmer
eraser



02.06.15 22:07

Nom × Colmer
Prénom(s) × Keith
Date de naissance × 01.06.2177
Sexe × Masculin
Nationalité × Américain
Origines × Américaines
Statut civil × Célibataire
Métier × Ancien policier, Eraser désormais
Domicile × Centre-ville, dans un minuscule deux pièces un peu miteux mais abordable

Avatar × Nicolas Brown ; Gangsta
physique ;


Taille × 1m69
Poids et corpulence × Pesant aux alentours de 70 kilos, il est tout à fait dans la norme. Il est plutôt musclé et bien entrainé, en bon petit policier sportif. Il pratique plusieurs sports de combat et est relativement bon au maniement des armes blanches et à feu.
Couleur de peau × Pâle.
Couleur des yeux × Noirs.
Couleur des cheveux × Noirs.
Style vestimentaire × Classique, il a tendance à piocher dans les surplus de l'armée, histoire d'éviter les dépenses inutiles.
Signes particuliers × Keith est quelqu'un de relativement peu fantaisiste et ça se sent dans son comportement et dans sa manière d'être. Il n'a jamais teint ses cheveux, n'a jamais porté des habits extravaguants ou même tout simplement colorés dans des tons vifs, préférant enfiler des couleurs neutres et passe partout. Il n'est pas particulièrement beau, mais il a un charme certain provenant probablement de cette goutte de sang asiatique qui court dans sa famille depuis quelques générations. Il en a tiré ses cheveux et ses yeux sombres, sa peau pâle et un comportement plus que réservé. La seule excentricité qu'il se soit jamais accordée est marquée sur sa peau pâle : un tatouage sur le haut de son dos pour fêter son diplôme - peut-être aussi un peu pour faire plaisir à sa petite amie. Il n'a jamais été bon avec les femmes.

mental ;


Depuis la naissance de sa soeur, son comportement autrefois tout à fait normal est devenu quasiment obsessif. Durant les dix années suivant la naissance de sa cadette, il lui a été totalement dévoué, corps et âme : au fil des années, il a lentement compris que cette attachement était plus que malsain, mais comment l'enfant qu'il était aurait pu le comprendre ? Tout ce qu'il savait à cette époque, c'était que Clarity était la chose la plus importante dans son monde et il la traita comme telle : de ce fait, son monde entier n'a tourné qu'autour d'elle pendant dix ans, jusqu'à ce qu'on l'envoie au loin et qu'il redécouvre ce qu'était de vivre pour soi-même. Adolescent, il découvrit des facettes de sa personnalité qu'il ignorait jusque là : un caractère plus qu'obstiné et peu enclin à baisser les bras, un refus de se soumettre à l'autorité qui fut rapidement canalisé par son désir de réaliser ce rêve qu'il avait oublié durant ces dix années prêt de Clarity : devenir policier.
Ses études se passèrent relativement bien : s'il était très bon en pratique, Keith était beaucoup moins à l'aise avec la théorie. Sans être stupide, il s'est toujours plus reposé sur son instinct que sur sa tête, le conduisant parfois dans des situations évitables.
Son obstination lui fut bien utile durant cette période : peu habitué aux contacts sociaux, il ne réussit jamais vraiment à rattraper ce retard qu'il avait socialement parlant, de ce fait, il ne parvint pas réellement à se lier aux autres étudiants de sa promotion. Toutefois, une fois en poste, il parvint à se lier à certains de ses collègues et même à se trouver une petite amie - un véritable exploit pour quelqu'un qui adultait littéralement sa petite soeur quelques années plus tôt.
Depuis la disparition de sa soeur, il n'a plus de contacts avec les rares personnes avec qui il était parvenu à tisser des liens. Il ne parvint pas non plus à se fondre dans le moule des erasers, agissant parfois stupidement - c'est d'ailleurs comme cela qu'il a perdu sa main gauche, se retrouvant désormais avec une prothèse qu'il méprise et déteste. La douleur est toujours présente - l'intensité varie, bien entendu, mais elle persiste, particulièrement insupportable le matin au réveil.
Keith est, au final, quelqu'un de plutôt équilibré - de son point de vue - qui n'a qu'un seul désir : ramener Clarity chez elle, qu'importe le prix.

Les evolves × Durant une bonne partie de sa vie, les evolves n'étaient qu'une rumeur : là où il vivant enfant, presque personne n'en avait jamais vu et les rares qui clamaient à en avoir rencontrés étaient qualifiés de menteurs et soigneusement évités. De ce fait, il a encore du mal à appréhender le concept - quoi que sa main disparue aide à le mettre sur la piste.
Les erasers × Être un eraser, c'est son nouveau travail. Pas le meilleur certainement, mais en tout cas, c'était bien parti pour être le seul à pouvoir le mener jusqu'à sa soeur ; alors il fait avec, en espérant pouvoir s'acclimater sans trop de mal. Il reste méfiant de ses collègues - certains sont franchement inquiétants.
Les scientifiques × Honnêtement, il a du mal avec eux. Deux jours par mois, il se retrouve dans l'un de leurs laboratoires pour un check-up complet et pour tester leurs nouveaux tests de prothèses ; il a bien du mal à les empêcher de lui foutre n'importe quoi au bout de la main - en plus, la connexion des nerfs est une abomination à elle seule. Il lui est déjà arrivé de foutre sa main libre dans le visage d'une de ces blouses blanches par simple réflexe - depuis, ils font beaucoup plus attention. Leurs inventions ne sont pas toutes mauvaises, mais se retrouver avec une prothèse défectueuse en pleine intervention est franchement handicapant - depuis, il se méfie de tout ce qu'on peut tenter de lui relier. C'est plus sain.

histoire ;


Jusqu’à ses dix ans, la vie de Keith était un brouillard uniforme. Les mêmes choses, tous les jours : les amis, l’école, les devoirs, les parents, se lever, se cocher, manger, jouer. Rien qui ne le distinguait d’un autre, rien qui ne donnait du relief à son existence. Une vie plutôt normale, en somme : se blesser quand on tombe, se relever et recommencer, grimper dans les endroits interdits, escalader les grilles, courir en fuyant le voisin ronchon qui le poursuit en agitant sa canne. Et puis elle est arrivée, celle qui a donné un sens à son existence, celle qui lui a fait ouvrir des yeux émerveillés la première fois où il l’a vue.
Clarity.
Et à partir de ce jour, son monde entier n’a tourné qu’autour d’elle. Le reste n’avait plus d’importance. Rentrer devenait la priorité, pour retrouver ce petit paquet gigotant et bruyant qui était devenu sa petite sœur. Il l’avait su au moment où il l’avait vue : elle serait tout pour lui, son monde et son univers. Sa vie se résumerait à la protéger des autres, de tout le mal que le monde pourrait lui faire. Quels qu’ils soient, ceux qui oseraient s’en prendre à elle, la faire pleurer – ils le payeraient. Elle était devenue son tout. Tout ce qu’il aurait jamais dans ce monde.
Leur relation était tordue, leur lien trop fort, trop incompréhensible pour le reste des mortels : il le savait pertinemment. Ses parents s’en inquiétait, il le savait aussi : il les entendait parfois, parler tard le soir, essayant de trouver une raison pour cet attachement irraisonné. En vain : il y avait des choses qui ne s’expliquaient pas. Clarity et Keith étaient l’une de ces choses. Ils avaient dix ans d’écart mais c’était comme s’ils étaient jumeaux : Clarity le suivait absolument partout dans l’appartement, tendant les mains vers lui continuellement, pleurait quand il était à l’école. Et Keith cédait, Keith s’agenouillait pour la soulever, Keith essuyait les larmes salées qui roulaient sur les joues de sa cadette. Keith acceptait tout, sans discuter, sans chercher à savoir pourquoi ou comment : la seule chose qui lui importait était que Clarity aille bien, que Clarity soit heureuse.
Les parents s’inquiètent toujours pour leurs enfants – pour tous leurs enfants. Et c’est cette inquiétude qui les motiva à envoyer Keith au loin, en internat, là où il ne pourrait plus qu’avoir de rares contacts avec Clarity. Là où leur lien pourrait peut-être s’affaiblir, juste assez pour qu’ils puissent évoluer en paix, séparément. En les séparant, peut-être parviendrait-il à grandir juste assez pour qu’ils cessent de s’accrocher aussi maladivement l’un à l’autre, peut-être parviendraient-ils à mettre fin à cette relation de co-dépendance maladive et obsessionnelle qu’ils avaient développé au long de ces années.
Ce fut comme une renaissance pour Keith : si les débuts furent difficiles, voire chaotiques, il surmonta lentement cette sensation dévorante de manque qu’il ressentait. Reprenant goût à sortir avec les autres, à pratiquer le sport, n’ayant plus que cette lancinante sensation de regret, sans ces vagues brûlantes de besoin d’être auprès de celle qui représentait une partie de son univers.  
Mais tandis que lui prenait son envol loin du domicile familial, sa sœur, elle, le vivait mal. Du haut de ses treize ans, elle avait beau pleurer, hurler et geindre, personne ne pouvait ramener son frère : ses parents s’y refusaient. Alors elle se renferma comme une huître, ignorant ses parents comme elle le pouvait et devenant l’adolescente typiquement peste. Clarity commença à se teindre les cheveux, porter des lentilles et des vêtements peu adaptés à une adolescente de l’avis de ses parents, mais pourquoi les aurait-elle écouté ? De la même manière, elle se complaisait dans des amitiés peu recommandables, des jeunes gens qu’elles n’auraient jamais fréquentés si son frère avait été là. Mais Keith était à l’autre bout du pays et ne prêtait plus attention à elle, alors elle continua.
Jusqu’à ce qu’elle disparaisse.
Elle avait seize ans. Keith, âgé de vingt-six, travaillait en tant qu’officier dans la ville où il avait été affecté. La nouvelle le bouleversa, surtout qu’il n’avait pas vu Clarity depuis des années – ses parents, inquiets, disaient qu’elle était chez une amie, en vacances, ailleurs… Et lui, trop soulagé, au fond, d’échapper à la présence vampirisante de sa cadette, ne se posait pas plus de questions. Sa disparition fut comme un électrochoc : il demanda un congé sans solde et se mit à sa recherche – après tout, c’était un peu sa faute, si elle était partie… Elle n’était encore qu’une enfant quand il l’avait quittée et il pensait avoir tout le temps du monde pour revenir et tenter de comprendre ce lien entre eux – mais ce temps lui avait échappé, comme tant d’autres choses. Il quitta son petit appartement, sa petite amie de l’époque, son travail, ses amis, n’ayant plus qu’un but en tête : retrouver Clarity.
Ses diverses investigations à travers les Etats lui permirent de reconstituer quelques bouts du puzzle, au long de ces quelques années. Tout d’abord, le blog de l’adolescente : bien que non-accessible au public, il n’eut aucun mal à retrouver les dernières entrées sur l’ordinateur personnel de la jeune fille : Clarity, comme beaucoup d’autres adolescents à travers le pays comme il le découvrit plus tard, avait vraisemblablement été approchée par des jeunes disant appartenir à un groupe nommé Searsmont. Lui faisant miroiter monts et merveilles, lui disant qu’elle était différente, supérieure, ils étaient parvenus à la convaincre de les suivre jusqu’à l’endroit où ils se rendaient.
Ses nombreux déplacements suivant cette découverte n’eut pour seul but de confirmer ce qu’il avait lu et de découvrir ce qu’était Searsmont mais surtout, où trouver ses membres : les rares informations qu’il réussit à glaner à ce sujet le conduisaient toutes jusqu’à une ville située dans le Maine. Madison.
Entrer dans la ville fut incroyablement aisé : ce qu’il le fut moins, ce fut de faire accepter cette espèce de mutation entre son ancien poste de policier celui, plus complexe, de membre de cette milice. L’entrainement fut incroyablement dur : pour lui, les evolves n’étaient pas vraiment une réalité, juste quelque chose qui se passait au loin. Sa première confrontation avec eux fut quasiment traumatisante, à vrai dire, mais il devait tenir bon. Pour Clarity. Il l’avait cherchée, durant toutes ces années. En vain. Malgré quelques témoignages pouvant concorder avec la description de sa sœur, jamais il ne parvint à la rattraper. Jusqu’à maintenant – il en était si proche qu’il ne pouvait se permettre d’abandonner.
Rien ne pouvait l’arrêter. Pas même son propre corps. Lors d’une opération tournant particulièrement mal, il perdit sa main gauche, celle-ci se retrouvant sectionnée nette par un evolve retord et incroyablement agressif. Après de long mois de guérison et de rééducation, il finit par réintégrer les rangs des erasers, désormais doté d’une prothèse de main. La prothèse, très douloureuse à mettre et à ôter à cause de connexion des nerfs, et son poids handicapant lui déplaisait fortement mais il n’avait pas le choix : c’était cela ou abandonner son espoir de retrouver sa sœur. Aujourd’hui, bien qu’il participe de nouveaux à des missions sur le terrain, il est toujours en rééducation et sa prothèse est régulièrement changée : il fait un cobaye parfait pour les tests des scientifiques…
Mais il ne pouvait pas abandonner. Pas maintenant.
Clarity n’était plus qu’à quelques pas de lui, il le savait.


Pseudo × Liviaaaaa ♥
Âge × 22 ans ♥
Comment t'as atterri ici × J'ai creusé !
Autre chose à ajouter × ♥
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Anonymous
Invité
Invité



03.06.15 11:29
Hey, mais quelle magnifique optique que de constater que nos rangs s'agrandissent !

Bienvenue et bon courage pour la suite de ta fiche !

Au vu de l'intéressante backstory de ton personnage, je serai très honoré et intéressé si on venait à se recroiser par RP pour la suite ! :3
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lost in the grey urban woods
Enoch Livingston

Feuille de personnage
Objets Possédés:
Points de Vie: -12
Points de Force: +0
Enoch Livingston
lost in the grey urban woods



03.06.15 21:50
Bonsoir Keithy ~

Eh bien, sincèrement, ce n'est pas folichon. Ton personnage casse la baraque - en même temps, avec Nicolas comme avatar, c'est presque de la triche -, il a au moins trois fois la peau pâle donc tu ne peux pas test, un brother complex trop choupinoupinet ou carrément glauque selon le point de vue, une tête carrée sinon cubique, genre sévère et rigoureuse, une main en moins façon Cap'tain Crochet mais sans le crochet - on lui pardonne, va - et des relations avec les scientifiques que n'importe qui lui envierait. En plus, il y a toujours ce je-ne-sais-quoi dans ton style qui oscille entre le familier et le recherché, la spontanéité et la précision, et que j'aime chez toi. Entre autres choses, qu'il serait trop long d'énumérer ici.
Alors je suis déçu ; tu aurais pu mieux faire -w-

Cela dit, et très sérieusement cette fois-ci, Keith promet. Il est de ces personnages-monolithes qui ont des allures de forteresse, mais il possède à coup sûr les capacités nécessaires pour s'adapter à son environnement d'une façon qui ne soit ni dominatrice ni passe-partout. J'espère que tu écriras longtemps avec !

Te voici donc validé et roseoyant ; pour la suite, tu connais la maison ♥

Keith Colmer × 100% 9AyxL6j
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