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TECHNOLOGIE ▬ Un overboard, ça vous dit ?
Le Régisseur
Le Régisseur
PNJ



14.04.14 13:45
sciences et technique

Dans la vie au quotidien

  • Cybertechnologie et Informatique

    Le bon côté avec l’avènement du tout-numérique, c’est qu’on a fini par foutre la paix aux arbres. Le papier, c’est surfait, gloire aux archives informatiques, aux réseaux de communications monstrueusement élaborés, aux transferts de dossiers instantanés, à l’accès possible de n’importe quoi n’importe où n’importe quand. Pourquoi acheter un livre quand il ne vous faudrait qu’une poignée de secondes pour trouver votre bonheur dans les annales numérisées et le télécharger dans votre banque de données personnelle ? Et un raisonnement similaire s’applique pour à peu près tout ce qui peut vous traverser l’esprit incluant de l’encre et du papier. Même l’argent, eh ouais ! Fini les paquets de billets verts dans les portefeuilles, finies les attentes dans les banques, les ATM dans les rues, les vols de porte-monnaie… adieu l’ère du liquide, on informatise tout. Plus sécurisant, qu’il paraît. Moins aisé pour les trafics sous le manteau en tout cas, ça c’est sûr. Les paiements ne se font plus que via transaction online et échange de codes de sécurité pour les deux parties.
    Désormais, vous portez un bracelet électronique au poignet qui collecte toutes les données importantes à votre sujet (papiers d’ID, entre autres) en plus de l’accès direct à votre compte bancaire. Les plus vieux-jeux arborent une tablette en lieu et place du bracelet, les accros au dernier-cri affichent à l’inverse un gadget tout-en-un, téléphone inclus, taille minimale et projection d’écran holographique à la clef. Le port de cet objet n’est pas obligatoire, néanmoins il vous est fortement recommandé de l’avoir sur vous à tout moment. D’abord parce qu’on s’arrange de plus en plus pour que vous ne puissiez pas faire grand-chose sans, ensuite parce qu’en cas de contrôle d’identité, vous vous confrontez à un fort risque d’amende si vous n’êtes pas en mesure de prouver qui vous êtes.
    Bien entendu, le trafic des bracelets est monnaie courante dans les bas-fonds, mais ne s’improvise pas pirate informatique qui veut, et mieux vaut pour vous que vous ne vous fassiez pas piquer avec un machin bidouillé à la mords-moi-le-nœud : les forces de l'ordre sont plutôt du genre intransigeantes de ce côté-là. Mais bon, si vous avez envie de passer un peu de temps à l’ombre, libre à vous…

  • Communications

    Les communications purement audio, les visio-conférences via webcam, c’est totalement has-been. Le maître mot du 23e siècle ? L’hologramme. Vous retrouvez ce petit bidule partout, c’est pratique, ça fait classe, ça prend pas de place quand on ne s’en sert pas, ça se trimballe partout, les voyous du dimanche ne les dégradent pas avec leurs tags, bref que demander de plus ? Vous avez les systèmes portatifs, qu’on retrouve généralement dans les bracelets et les cellulaires, et qui permettent de synthétiser en petit modèle l’effigie de la personne avec qui vous être en contact audio, les systèmes un peu plus gros que vous gardez à la maison, home cinéma démesuré avec 3D comme si vous y étiez et cætera, et puis les systèmes du commerces, les holo-écrans publicitaires géants que vous trouvez dans les rues, et ceux qui servent à faire passer les communiqués du Conseil.
    De nos jours, l’hologramme est devenu une technologie tellement basique qu’elle est accessible à presque tout le monde, même si la qualité de ce que vous achetez dépend grandement du prix que vous y mettez. Bien sûr, faut pas s’attendre à mettre la main sur un procédé de synthétisation ultra performant et réaliste si vous êtes étudiant sans le sou, mais le bas de gamme c’est cool aussi, et c’est surtout toujours moins ringard que rien avoir du tout – laisser un message en simple enregistrement vocal, c’est totalement out, et les mails ne valent bien que pour ceux désirant rester anonymes. De nos jours, on aime bien pouvoir faire face à la personne qui nous cause, même en différé.
    Mais n’oubliez pas que vos moindres faits et gestes sont peut-être surveillés, Big Brother is watching you…

  • Moyens de locomotion

    Le permis de conduire n’est plus qu’une formalité, ça reste obligatoire mais pas réellement nécessaire : avec les pilotes automatiques, vous pouvez aller où vous voulez à l’intérieur de la ville sans avoir à toucher au volant. Vos trajets sont enregistrés, alors si vous avez pas la conscience tranquille c’est clair qu’il vaut mieux rester en conduite manuelle mais sinon, c’est tout bénef’, le trafic est plus fluide, moins de chauffards pour vous couper la route, peu de risque d’écraser mamie sur un passage clouté… Finalement on peut sortir du boulot et rentrer tranquillement chez soi sans être obligé de stresser et d’insulter tous les autres conducteurs, si c’est pas le pied !
    Les voitures, les motos, brefs les engins possédant un moteur et utilisant les routes, ont bannis les roues de leur utilitaire. Dites bonjour aux véhicules électriques sur coussin d’air ! Les derniers modèles suscitent l’unanimité : moteur silencieux, pollution moindre, sécurité élevée… Enfin il reste toujours les accros des bonnes vieilles bagnoles, ceux qui ne supportent pas de se retrouver en suspension dès le démarrage – même pas 50cm, c’est vraiment rien –, et il en faut pour tous les goûts après tout, bien que la population ait de plus en plus tendance à réprouver ces engins bruyants et d’une autre époque.
    Côté transports publics, on a le choix entre deux types de métros : les lignes aériennes, qui circulent à très grande vitesse dans des tubes au-dessus de la ville, ne desservent que les zones importantes de Madison et traversent cette dernière en moins d’une vingtaine de minutes, et le réseau souterrain, beaucoup plus complexe et étendu, moins rapide, mais permettant l’accès à beaucoup plus d’endroits.
    Pour quitter la ville, vous êtes obligés de passer par l’un des postes de contrôles du mur. Et c’est même pas la peine d’espérer mettre un orteil dehors si vous êtes un evolve – sauf permission exceptionnelle –, à moins d’avoir mis au point ze technique pour flouer votre monde et vous esquiver en furtif. Mais vaut mieux pas trop compter là-dessus quand même. Et toujours si vous êtes un evolve, sachez qu’on ne vous laissera pas entrer dans la ville si vous ne vous êtes pas au préalable soumis au puçage. De plus, sachez qu’on ne vous croira pas sur parole et que les autorités ont le droit – et le devoir – de vous contrôler afin d’être sûr que vous êtes bien ce que vous affirmez.

    Les trajets sur longue distance ne se font qu’en avion, les trains ne sont guère plus que de vieilles reliques oubliées à présent. Il n’y a pas d’aéroport à Madison, il vous faudra donc vous rendre dans la ville la plus proche pour en trouver un. Vous pouvez, sinon, toujours utiliser votre véhicule personnel. Et si vous êtes pas content avec tout ça, il vous reste encore vos pieds pour vous déplacer, ou votre vélo, ou votre poney.

  • Médecine

    Forcément, on s’attend pas trop à ce que le domaine hospitalier ait stagné vu les évolutions dans les autres domaines : en 2213, vous vous vaccinez contre le VIH et un cancer n’est pas beaucoup plus grave qu’une mauvaise grippe. La plupart du temps.
    Cela vaut pour la majorité des maladies et infections graves recensées, les cerveaux n’ont pas traîné la patte pour pousser la science en avant. Un organe endommagé ? Pas de problème, on vous remet ça en forme en deux-deux, plus besoin d’un donneur pour une greffe ou une transfusion, tout se synthétise dans les labos selon la demande. Hormis la matière grise qui se réfugie à l’intérieur de votre crâne, bien sûr, le seul mystère à demeurer encore dans le corps humain.
    Bon, après, on ne s’attend pas non plus à vivre dans un monde tout rose délivré de toute infection. OK pour l’apprivoisement des virus connus, mais plus vous devenez résistant et plus les saletés qui vous ont dans le collimateur s’endurcissent elles aussi. Alors parfois on accepte en toute urgence une patient atteint d’une mutation nouvelle de telle ou telle maladie, et d’autres fois on ne sait juste pas ce qui nous tombe sur les bras. Eh ouais, y a pas que la technologie qui se développe…

  • Cyborgs (1)

    Bonne nouvelle ! Si vous souffrez d’un accident qui vous a laissé handicapé physique, il est désormais possible d’y remédier avec des prothèses capables d’imiter à la perfection la partie de votre corps que vous avez perdue.
    Mauvaise nouvelle ! Ça coûte super cher.
    Bon, allez, plus sérieusement : oui, il vous est envisageable d’avoir un bras mécanique, une jambe, une oreille, etc. Généralement, vous serez plus agiles de vos doigts, pourrez porter des charges plus lourdes, courir plus vite, entendre mieux…  de sacrés avantages, en somme. Mais qui viennent avec leurs lots d’inconvénients. Le premier et pas le moindre, vous l’aurez deviné, c’est le prix. Forcément, remplacer une partie organique par un bout de métal et de nanotechnologies, vous comprenez bien que c’est une opération délicate, déjà. Sans compter la fragilité et la sensibilité des composants, le nombre de contrôles auxquels ils sont soumis avant d’arriver à bon port afin de s’assurer que tout est bien en règle, la difficulté de leur fabrication… et tout un tas d’opérations qui ne garantissent à aucun moment l’impossibilité d’un rejet de greffe à n’importe quel moment. C’est sûr si vous êtes manchot, ou borgne, et qu’on vous offre cette possibilité vous allez pas cracher dessus, ça vaut toujours mieux que rien, et puis si vous faites ça via des voies légales on peut toujours espérer que votre assurance en prenne une partie en charge. Vous vous gaverez de cachets pendant quelques mois le temps que la douleur s’apaise et que l’assimilation se fasse, et si vous êtes chanceux tout se passera au mieux après.
    Mais si vous pétez la forme et que vous avez juste envie de vous la péter tout court, espérez même pas trouver un chirurgien qui acceptera de vous charcuter à vif et vous rafistoler avec de la ferraille… du moins pas de façon officielle. Reste toujours la solution des bas-fonds si vous êtes vraiment décidé, un praticien sur le marché noir pourra toujours vous bricoler un petit quelque chose pour un prix à peine plus élevé que ceux des hôpitaux (comptez le double, à peu près). Cependant on vous cache pas que le risque de gangrène est très élevé pour une bidouille illégale, et le pourcentage de rejet dépasse les 60%. Faut être motivé. Ou un peu fêlé. Au choix.

    Pour votre connaissance personnelle, sachez que les cyborgs intégraux n’existent pas (quelques essais sur des grands blessés, zéro réussite), qu’il n’est techniquement pas possible de remplacer plus de 40% de votre corps sauf très rares exceptions et compte en banque de la Reine d’Angleterre (oubliez l’idée du surhomme à la Adam Jensen) et que les prothèses améliorées (du genre incorporation d’armes) sont strictement illégales – en dehors de celles fournies aux Erasers – bien que théoriquement possibles (marché noir tout ça).

    → /!\ Sauf pour les Evolves, le statut de cyborg est accessible à l'inscription, mais il nécessite des conditions particulières et l'aval des administrateurs. Si son expérience chimique lui a fait fondre la main, s'il a réchappé d'un incendie en perdant sa jambe ou s'il s'est fait arracher l'oreille lors d'une fusillade entre forces armées, soit. Néanmoins, il vous faudra justifier la greffe du morceau manquant par le financement adéquat – pas de hold-up de la banque quand on habite dans l'Entre-deux, soyons lucide – et une gestion sérieuse des risques – interdiction de sortir trois jours après en sautant comme un gosse.
    Avec cela, et si vous respectez les précautions énoncées ci-dessus, l'on ne devrait pas vous refuser ce petit plus qui fait toujours son effet ~

    (valable également pour les 'borgs eraser, cf. plus bas)


Du côté des militaires

  • Armements

    Les armes de tir sont soumises à un contrôle très strict et fonctionnent désormais toutes à l’aide de la reconnaissance digitale. Maintenant, on emprunte plus le flingue du copain pour buter le chef en loucedé parce qu’il vous a privé de dessert hier soir, ça marchera pas.
    Plus de balles non plus, seulement des batteries qu’il est possible de recharger une fois qu’on a tout vidé sur la tronche de la cible. Enfin, si vous êtes vieux jeu, vous pouvez toujours vous procurer des munitions et des armes à l’ancienne sur le marché noir, mais sachez cependant qu’elles sont désormais totalement illégales : vaut mieux donc pas qu’on vous pince  avec si vous tenez à votre peau, m’enfin si vous magouillez un sale coup et que vous n’avez pas envie qu’on puisse tracer la provenance de votre joujou, ça reste encore la meilleure solution.  
    Pour les officielles, vous avez deux choix : les armes létales – enfin, en théorie, parce qu'en pratique elles doivent normalement être bridées –, qui fonctionnent sur des tirs à base de faisceaux d’énergie (bonjour lasers & co, principales causes d’amputation chez les cyborgs), et les non-létales, qui se penchent plus sur l’utilisation de l’air comprimé en tant que projectile. Plus les grenades, pour toutes les variétés de gaz que les timbrés des labos se plaisent à imaginer et les EMP – terreur de tout-un-chacun dans un monde où l’électronique trouve sa place absolument partout.
    A côté de tout ça, il vous reste toujours votre bon vieux couteau pour découper la panse de votre voisin, toujours aussi efficace par les temps qui courent. D’ailleurs si vous n’êtes que simple civil, il vous sera difficile de vous procurer plus que ça… eh oui, l’Amérique, c’est plus ce que c’était. Bon enfin, si vous êtes très décidés, vous connaissez le chemin, suffit juste de pas avoir peur de contourner un peu les lois.

  • Cyborgs (2)

    Quand vous entrez chez les erasers et que vous signez ce chouette petit contrat qui fait de vous officiellement un chien de chasse du Conseil, c’est un peu comme si vous vendiez votre âme au diable. Enfin, votre corps. Et aux scientifiques. C’est du pareil au même.
    Sur le papier, ça vous semble assez insignifiant, dans les faits c’est pas tout à fait pareil. Un exemple : vous être pris dans une émeute, manque de bol vous être gravement blessé. Il vous manque un bout de corps ? Pas de problème, on a une armée de scientifiques prêts à bosser dur pour vous remplacer ça ! Et gratuitement, en plus de ça. Là vous vous dites que c’est plutôt cool d’être troufion, après tout une prothèse ça coûte une blinde et votre petit nom c’est pas Crésus. Vous oubliez juste un minuscule détail : à partir du moment où un laborantin met la patte sur vous, vous êtes un cobaye. C’est-à-dire que oui, un nouvel œil avec une vision parfaite et bonus infrarouge pour aller avec, c’est chouette, quand ça commence à être capable de générer des rayons lasers, ça commence à vous poser un problème : vous devenez un individu dangereux. Et qui dit danger dit puçage, surveillance accrue, convocation chez le psy toutes les semaines et à chaque fin de mission pour s’assurer que oui, vous allez bien, et non, vous n’avez aucun souci avec le micro-canon à plasma dans votre bras gauche, ni le relais implanté dans votre crâne, aucune envie de créer un attentat kamikaze dans la rue merci.
    En d’autres mots : vous déplaisez à votre supérieur, vous n’êtes pas d’une humeur qui vous est propre, vous vous énervez un peu trop fort ? Vous avez plus qu’à vous tenir à carreau pendant le prochain mois sans permission qui vous attend. Eh ouais, s’il n’y a que chez les Erasers que vous pourrez officiellement trouver ces êtres mi-humains mi-armes, faut pas espérer y dénicher que des avantages. À partir du moment où vous entrez en possession d’une prothèse améliorée, vous allez vite réaliser qu’on vous réduit à cette même prothèse. Pour vos supérieurs, vous n’êtes désormais plus qu’un joujou super performant, guère plus.  

  • Robotique ma chère amie

    Vous avez toujours rêvé de vous exhiber en société aux côtés d’un Daneel Olivaw dernier cri ? Réveillez-vous. Les essais de robots humanoïdes n’ont jamais réellement aboutis, autant par complexité que par désintérêt général. Les androïdes super intelligents et ressemblants à l’Être Humain comme deux gouttes d’eau, c’était bien dans le temps, ça faisait son petit effet dans les films et les livres de science-fiction mais prenez la réalité entre quatre yeux et soyez honnêtes avec vous-même : vous auriez envie de ne pas savoir si la personne à qui vous causez est humaine ou non ? Vous auriez envie d’être remplacé par un robot sous prétexte qu’il fera votre travail quatre fois plus rapidement et avec quatre fois plus d’efficacité ? Non ? Bon, estimez-vous heureux alors de partager cet avis avec 99% de la population, et que personne ne se soit amusé à suffisamment jouer au Créateur au point d’en avoir dépassé le stade du petit bonhomme artificiel uniquement capable des tâches les plus basiques.
    Pour autant les IA ne sont pas exclues de la vie du quotidien, du super-ordinateur au pilote automatique de bagnole ultra élaboré, on trouve un peu de tout, et dans tous les domaines, suffit de savoir ce qu’on veut et où chercher. Installer un Jarvis à la maison ? Pourquoi pas, si vous êtes en manque d’ami imaginaire. Rappelez-vous quand même que tout à un prix, surtout quand on commence à tomber dans la technologie de pointe. Plus vous voudrez un truc complexe, plus vous aurez à allonger une somme astronomique de flouze.


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