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Une aide extérieure en plein chaos. [Avec Nost Garner]
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Kaycee Rose

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Kaycee Rose
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21.11.17 13:34
Putain mon tableau ! Disais-je en essayant de voir si je n'avais pas raté ma finition au seul clair de lune. Hum, visiblement non. Je vis par la fenêtre une ville dépourvue d'électricité, où les bruits des vitres fracturées et les chocs des véhicules se faisait entendre de partout. Intriguée, je regardais tout ce qui était composé d'électronique. Téléphone portable, four, micro-onde, télévision, radio, mais rien, pas même les lumières. Par chance, ma montre à engrenages fonctionnait toujours. 22H27. Malgré cette heure, la nuit était rapidement tombée, laissant au dépourvu tous les habitants. Curieuse, je décidai de sortir de mon appartement pour y voir ça d'un peu plus près, à tâtonnant les murs et le sol en faisant de grands mouvements latéraux de gauche à droite. Je croisai quelques personnes affolées me demandant ce qu'il se passait mais je ne pouvais leur répondre précisément. Arrivé au hall d'entrée, je pris une position d'attaque pour mettre un gros chassé frontale pour péter la poignée de porte qui était verrouillé par la coupure de courant. Quatre gros coups suffisaient à faire sauter le solide verrou. Devant moi, se présentait une scène de folie. Des hordes de erasers faisait tant bien que mal leur travail en essayant d'arrêter tous les cambrioleurs qui essayaient de voler les magasins vulnérables, de maintenir l'ordre et de gérer les accidents. C'était un spectacle que j'avais peu l'habitude de voir. Je me faisais discrète, en longeant les murs des immeubles. Je me préparai à une éventuelle agression mais aucun individu ne s'en n'était prise à moi. À croire que personne n'avait envie de m'approcher. J'apercevais au loin une silhouette, gisant au sol, en position fœtal, victime d'une agression en bande organisée. J'accourus aussi vite que j'ai pu mais ils étaient déjà parti loin. Je mis ma main sur son épaule pour la soulager et en savoir plus sur ce qu'il s'était passé mais elle s'est vite retournée et s'est montrée très agressive.

Oh là ! Calmes toi, je vais te faire aucun mal. Il s'agissait en fait d'un adolescent, d'un âge frôlant la majorité. Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

N... ne t'approche pas, sinon je n'hésiterai pas à me... me défendre ! Disait-il avec les larmes aux yeux. À en juger par sa posture, il n'avait pas l'habitude de se battre. Je n'avais aucune envie de me défendre face à lui qui était déjà en piteux état.

Je m'appelle Kaycee Rose, j'ai vu que tu étais en danger donc je me suis précipitée pour t'aider mais je n'ai pas été assez rapide.

Ouais, c... c'est ça, c'est ce qu'ils m'ont dit aussi et... et voilà où j'en suis !

La discussion était difficile à entretenir avec ce surexcité. J'essayé tant bien que mal de lui parler calmement pour établir un lien de confiance mais rien n'y faisait. Il me fallait une solution et vite.
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Nost Garner
Nost Garner
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01.12.17 11:19
"Et l'innocent s'empara de l'arme de son bourreau..,,
Cette nuit est digne des scènes de l’apocalypse. Pourtant, à droite comme à gauche, les anges funèbres brillent par leur absence.  Une arme dissimulée par l’un des gouvernements aurait-elle explosées ?  Les murs de Madisons s’étaient-ils abattus, pour créer un tel mouvement de panique ?
Non, rien de tel n’est à déploré, l’accident en soi n’a rien de terrible : un simple black-out, peut être un résidus d’IEM.. Seulement, dans une société ultra-moderne tel que la leur, peu de choses peuvent se montrer plus catastrophique pour troubler le confortable train-train quotidien.  Impossible de consulter la moindre horloge digitale, comme si cette scène macabre se vouait à figer le temps et l’espace.

La charognes, autrefois humaine, s’entredévore pour quelque reste. Ces téléviseurs hors de prix, ces bouteilles d’alcool, ses rivières de diamants... Valent-ils le sang et les larmes versé pour les obtenir ?  Voilà toute la valeur de cette humanité pourrissante, prêt à tout pour quelque possession illusoire, oubliant l’après...
Croient-ils réellement qu’on ne découvrirait pas leur larcin, une fois la situation rétablis ? S’imaginent-ils reprendre le cours de leur existence, avec ses bien si mal acquit, sans que nul ne s’en offusque ? Quel raisonnement naïf. Si les autorités ne trouvent pas de trace de leur larcin, leurs voisins de pallier, leur compagnon de vol et, pourquoi pas, leur famille... Finiront pas les dénoncer par pure envie.  

Nost n’est pas la seule ombre à poser ses yeux clairs sur ce spectacle d’épouvante, notant chaque détail au creux de sa mémoire. Dès que le courant reviendrait, il se fera un plaisir, comme tout bon citoyen, de dénoncer ces vandales du dimanche aux force de l’ordre. Mais, pour l’heure... Il se régale à les observer, devinant à leurs gestes maladroits, à l’adrénaline qui déforme les traits de leur visage défigurer, à la peur tapis aux fonds de leur yeux, les raisons de ces gestes désespérés.

Celui-ci ; vu l’éclat de son regard, devait depuis un moment rêver du dernier bracelet à la mode. Sa manière de l’observer, l’air hagard, après l’avoir enfilé et jeté au loin le sien... Quel idiot, il serait le premier à se faire repérer quand l’ordre régnerait à nouveau. La femme, juste là, qui s’enfuit, les mains chargées de bagues et bracelets, ce n’est pas la beauté qui l’attire, non. Elle ne s’empresse pas de les porter, ni ne tente de les dissimuler. Elle les jette dans ses poches, en fait tomber la moitié puis cours à en perdre haleine, surement pour regagner son appartement. Sa pauvre toilette, délavées, ses chaussures usées aux semelles et ses pommettes écaillées sont formelles : elle espère pouvoir revendre ses marchandises. Bon courage à elle, marqué de la sorte, ses bijoux aux mieux seront refondus. Peut-être qu’en s’adressant au marché noir, elle pourra en tirer un peu d’argent. Et encore... Un trop brusque changement dans sa vie attira l’intention sur elle.

Déambulant dans ce cimetière de la civilisation, le journaliste avance sans crainte : personne ne risque de lui apporter la moindre intention. Un atout qui lui permet de se focaliser dans sa contemplation muette. Après avoir quitté tant bien que mal les laboratoires, il lui faut gagner l’entrepôt de son parti. Même s’il doit penser à former quelques réserves, il chasse l’idée au loin. Ces broutilles n’ont aucune importance, tant parce que le MCE dispose de ressources plus que suffisantes, qu’en sachant qu’avec un bon rationnement, il tiendrait bien encore quelque jours avec ses petites réserves. De toute manière, le sort des evolve l’indiffère... Le sien y compris. Priorité aux véritables humains.
Même sans connaître les directives de ceux qu’il soutient, il se doute de la conduite à tenir. Aider la population, apporter assistance aux eraser surmenés, noter les infractions commises, signaler aux mieux les evolves qui profitent de l’instant pour utiliser leurs capacités.  Même si sa contemplation n’est que de l’ordre du plaisir personnel, elle se montrerait forte utile le moment venu.

Depuis l’étrange disfonctionnement de sa puce, l’ancien eraser goûtait aux mondes du silence avec délice. Coupé du son, la scène se peignait, tel un portrait, où l’abomination prenait place centrale. Sans toutefois l’obliger à supporter les cris de la foule, les hurlements de peurs et d’excitation, ni les explosions incessantes. Pour une fois, il était ravi de se retrouver privé d’un sens.

Pour les vols et délit mineurs, il se garde d’intervenir. La nature humaine l’exalte, pourquoi refuserait-il de la voir s’exprimer à son plein potentiel, nimbé d’un désespoir touchant ?  Outre les bassesses de cette société corrompue, en arrière-plan se dissimule d’autre mélodie.
Un commerçant, le nez en sang et le corps tuméfié de coups se fait soigner par ce même voyou qui d’ordinaire, vient fumer devant sa fenêtre et avec qui ils se disputait la veille encore, hurlant la sombre menace d’appeler les flics. Parce que même s’il lui en veut, de ne pas le laisser prendre une pause à sa vitrine et qu’il lui a déjà lancé des pierres par vengeance, c’est impossible pour lui de voir un homme qu’il connait gire sur le caniveau sans lever le petit doigt pour l’aider.
Ce mendiant, rebus de la belle société, bloqué sous quelque débris dû à une explosion, celle qui lui vient en aide en les enlevant un à un, c‘est cette grosse lady qui habituellement ne lui jette pas même en regard, drapée dans sa fourrure que la crasse en cette heure noircit. Parce que l’horreur quotidienne n’est pas comparable à celle de ce soir, volontiers elle se moque de son sort marginal... Mais ne peut pas laisser un homme mourir sous ses yeux dans l’indifférence générale.

C’est cela aussi, être humain. Une complexité sans égale, embuée dans des raisonnements complexes, frôlant la pure folie... Définitivement, ce monde est magnifique. Quel plaisir de ne pas être aveugle en cette belle soirée !
Pourtant, certains éléments indésirables gâchent ce tableau aux traits exquis. Telle des bombes incontrôlables, qu’un rien faisait exploser...  Eux seuls le poussent à l’action.

Ses yeux se firent de glace devant ce triste spectacle. Devrait-il intervenir ? Que l’homme chasse la vermine n’est-ce pas … dans l’ordre des choses ? Ahh… Certes, mais ce n’étaient ni leur métier, ni leur meilleur moyen d’agir. Tout ce qu’ils vont obtenir, c’est d’aggraver les choses et mettre en danger leur sécurité.  Alors que l’evolve s’approche, pour calmer cette bande d’enragée, ses pensées prennent vies et rien ne se passe pas comme prévu. Le groupe de surveillance auto-proclamé s’enfuit bien rapidement, comme il le peuvent, tandis que l’homme se retrouve au sol.

Se redressant, il voit cette femme approcher. Grande et imposante, il n’est pas difficile de deviner qu’elle doit savoir se défendre : peu on du la prendre pour cible ! A ses mains quelque taches discrètes l’éclairent pourtant sur se qui doit être une de ses activités. Pour l’heure, peu importe...
Même sans entendre la conversation entre le garçon malmené et celle qui s’apprêtait à devenir sa sauveuse, il en devine les grandes lignes. Essuyant du coin de sa manche le sang qui perle à ses lèvres, le pigiste s’avance, surveillant des yeux sa cible.

-«  Au lieu de te plaindre, gamin, tu devrais plutôt raconter à cette dame ce qui s’est passé, tu ne crois pas ? Histoire de la mettre un minimum en garde. Peut-être que ça lui évitera de finir comme ses pauvres gens. »

Sa voix est rocailleuse, presque enrouée à cause de son mutisme précédent. Le cadet sursaute et l’observe, comme un enfant pris en faute, prêt à se défendre d’une potentiel agression. Bien sûr, il ne l’a pas remarqué, ni même sentit s’approcher. A ses yeux brillant de larmes, son corps taché de sang et de misères, s’illumine la jeunesse de son être, la fragilité de sa garde et la faiblesse de sa personne. Difficile de ne pas vouloir le défendre, quand on a un tant soit peu de compassion... Quelle chance pour sa part qu’il n’en ai aucune, cela lui évitera de tomber dans le pot au rose, comme ce groupe de tout à l’heure. Ses lèvres bougent, sans qu’il ne puisse entendre, ni déchiffrer ses paroles.

- « Mais peut être que ce n’est pas ce que tu veux ?   Tu les apitoies avec tes larmes et tes excuses foireuses pour mieux les prendre au dépourvues ?..
A tes dire se sont eux les ‘méchants’, toi tu n’es que la triste victime de leur fanatisme... Sauf qu’au fond de toi, tu dois avoir une réponse plus véridique sur la raison qui les a menées à s’en prendre à toi si violemment.
Après tout, tu es plutôt fier de « savoir te défendre », pas vrai ?
»

Du coin de l’œil, il surveille la jeune femme, s’interrogeant sur ses penses et son état d’esprit. Comme ces prédécesseurs, tentera-t-elle de le calmer, de le protéger et de le secourir ? Le garnement ira-elle lui raconter ce qui vient de se produire ? Il en doute... Dans tous les cas, si elle décide d’agir, il espère qu’elle ne fasse rien de fâcheux : un éléments instable à gérer lui suffit amplement.
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Kaycee Rose

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Kaycee Rose
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13.12.17 9:39
Le chaos toujours présent couvrait les pleurs du gamin, gisant au sol, visage enflé, laissant apparaître qu'un seul œil, encore opérationnel. Le reste était en sang. Heureusement pour lui que je suis intervenu, sinon il aurait pu être plus gravement blessé. L'instable adolescent gesticulait dans tous les sens, établissant un semblant de périmètre de sécurité où quiconque approcherait se retrouverait blessé à son tour. J'ai dû reculer d'un bon mètre pour ne pas être à sa portée. Les larmes ne cessaient pas de couler malgré l'intention que je lui portais. C'est en me demandant ce que j'allais bien pouvoir faire qu'un homme s'adressa à lui, sans passer par moi. Il était mince, coiffé d'une chevelure blanche comme neige, tout comme ses habits, légèrement plus foncés. Sa voix dure instaura tout de suite l'ambiance qu'il voulait mettre, se montrant imposant, contrairement à moi qui voulait créer un lien de confiance afin d'en savoir plus. D'après ses dires, son comportement était pour attirer l'intention sur lui, pour qu'il soit considéré comme victime de ce qu'il vient de se passer. Comment ça ? J'aurai loupé quelque chose ? Hum, peut-être, je n'ai pas été attentive. Il ajouta qu'il avait peut-être quelque chose à voir avec cette agression. Rares sont les personnes qui se battent pour se battent. Il existe un tas de raisons. Provocation, argent, bijoux, vengeance... Ou bien qu'il s'agissait ni plus ni moins d'un vol à l'arracher. Comme il s'en passe en ce moment. Je scrutai les alentours et il s'avérait que quelques bracelets et pendentifs, d'ors et de pierres précieuses étaient tombées au sol, aux alentours du garçon. Je plongeai encore plus mon regard à l'horizon jusqu'à apercevoir une bijouterie vandalisée. Le lien se fit immédiatement.

« Ils s'en sont pris à toi car tu as volé des bijoux, c'est bien ça ? » Cette fois-ci, le ton n'était plus amical mais froid.

« Et alors ? J'ai mes raisons. »

« Raconte. » Je regardai l'homme qui était intervenu lui faisant signe de la tête qu'il avait raison.

« Je suis sans domicile fixe. Je n'arrête pas de vagabonder dans la rue depuis un an et j'ai envie d'avoir un abri pour pouvoir me protéger. »

C'était facile à dire mais sa réponse avait l'air crédible. Je n'avais aucun moyen de le vérifier, néanmoins, son attitude et son intonation m'incitaient à le croire, en plus de ses habits délabré et de son visage crasseux.

« Maintenant barrez-vous sinon je n'hésiterai pas à utiliser la manière forte ! »

Je soupirai tout en le regardant. Bim ! J'abaissai son poing qui m'était destiné et lui mit un léger chassé frontal pour ne pas le blesser encore plus. Ça me peinait de lui mettre un coup mais je n'avais pas le choix. Il m'aurait blessé et sali mes vêtements avec son sang. Il insista encore plus pour se battre mais pas moi. Je regardai l'interlocuteur, en lui faisant signe de m'aider. J'avais autre chose à faire que de me battre avec cet enfant.
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Nost Garner
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31.01.18 20:17
"Et l'innocent s'empara de l'arme de son bourreau..,,
Que peuvent se dire ces deux êtres que tout semble opposer ? L’imposante jeune femme et le frêle gamin des rues...  On pourrait croire au titre d’un roman. Peut-être l’interroge-t-elle sur sa vie, sur les raisons qui l’ont poussées à se retrouver dans cette situation. Pour essayer de le comprendre et surement ainsi, lui trouver des excuses.
Non, ces traits ne sont pas particulièrement doux, ni remplis de compassion. Dans ce cas, serait-ce le sentiment de justice qui la pousse à discuter ?  Beaucoup cherche un sens, une raison particulière, avant de choisir un can ou de prendre position.

Des yeux, Nost comprend le message : tout au moins elle réalise que l’affaire n’a rien de simple. Quoi que, au fond... Ce cas est-il si rare ? Combien de garnements doivent en ce moment succomber à l’envie et se jeter sur l’objet de leur convoitise, sans penser un instant aux conséquences.

Seulement, la vie n’est pas une brise parfumée sur une pleine ensoleillé, elle est dure et cruelle. Plus qu’un autre, le délinquant devrait le savoir. A quoi bon espérait de la sorte ?
Sans doute est-ce pour cela que le journaliste ne silla pas en voyant la combattante frapper du pied son cadet. Même s’il ne s’y était pas attendu et pour cause, il ne la connaissait pas : rien en elle ne laissait transparaitre que d’un soupire, elle enchainerait sur ce genre d’acte.

Néanmoins, il en était ravi : chaque chose venait en son temps et manifestement, l’heure n’était pas à la discussion. L’excité voulait en découdre, même avec le visage en sang et rien n’y changerait. Sans doute avait-il fait erreur en la croyant préférer les mots aux actes.  

Lorsque les yeux de la boxeuse se perdirent dans les siens, leur adversaire, si tant est qu’on puisse le qualifier de la sorte, se tourna, réalisant à nouveau qu’il n’était pas en tête à tête. Profitant de ce bref instant de désarrois, l’évolve faucha les jambes de son semblable, dans un geste rapide et dure, tandis que de ses mains il empoigne son semblant de veste, pour le projeter au loin.

De justesse. Mécaniquement, ses mains se frottent l’une contre l’autre pour chasser la désagréable impression de fourmillement qui les agite. Toutefois, cette fois-ci, il aura su éviter la décharger électrique qui tantôt l’avait envoyé au sol, faute de s’y être attendu. Le corps à corps promet d’être intéressant, face à une telle pile.

Sauf que.. L’idiot face à eux ne tiendrait guère. Il suffisait de l’apercevoir, ce sang qui s’écoule de son nez, le tremblement de ses lèvres, ses yeux noyés dans une brume invisible...  Etre évolve, s’est subir le contre coup de ses capacités, sans même pouvoir y comprendre quoi que ce soit. A sa manière de fanfaronner, s’il avait put déclencher la décharge plus tôt, il ne se serait pas gêner. Serait-ce l’adrénaline, le déclencheur ?


- « Evitez de le toucher directement, ou vous finirez au mieux paralysé. »

Même si ses mots sont vains : elle ne semble pas être du genre à prendre inutilement des risques. Du coin de l’œil, ses yeux coulent sur sa.. Partenaire du soir. Cela fait longtemps qu’il n’a pas eu de compagnie pour affronter une de ses aberrations. Non pas qu’il le veuille, ou le cherche. A dire vrai, il s’était attendu à se qu’elle s’en aille. Pour quelle raison risquerait-elle sa santé, à affronter un abruti survolté ? Ce n’est pas ça qui empêchera de nouveau pillage, ni de nouvelle confrontation. Le bon sens le plus élémentaire voudrait qu’elle s’en aille, chercher des provisions et qu’elle s’abrite en attendant la fin du déluge.

Pour sa part, son choix était fait depuis longtemps déjà. La démarche sûre de lui, tandis qu’il ramasse un monceau de bois, reste d’une persienne à présent dévaster d’un des magasins, l’autre vaurien se relève, maladroitement, encore sonné de l’enchainement de coups.
Avec cela, il pourra le frapper sans craindre de contact. Quant à la corde qui y pend... Elle fera l’affaire pour l’attacher, une fois assommé et le livrer aux erasers.

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Kaycee Rose

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Kaycee Rose
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25.02.18 11:23
Ce gamin, à qui je l'ai sauvé d'éventuelles séquelles encore plus graves me remercia en me crachant au visage et en osant me frapper. Manque de chance pour lui, je n'étais pas une personne sans défense. Mon léger coup de pied lui avait redonné du fil à retordre, si bien qu'il n'hésitait pas à surenchérir, comme si sa montée de colère allait lui donner un surplus de force. Il n'y a que dans les films et les mangas qu'on peut voir ça. Sa voix frêle et ses larmes ne me touchèrent qu'une once soit peu, ses propos ressemblaient comme à beaucoup d'autres enfants cambrioleurs mais sa sincérité faisait balancer la balance de l'autre côté. Je mis en doute ma réflexion, me laissant quelques instants pour dénicher le vrai du faux. Le jeune homme à la chevelure blanche assista à la scène, sans rien y faire. Seul son regard bougeait. Quand le sien et le mien se rencontrèrent, il comprit que je n'avais pas que ça à faire de rester en plein milieu de cette armada de déjanter et lui non plus visiblement. Il rechargea par la suite mais le résultat était le même, j'étais debout quand lui était de nouveau à terre. Il intervient au même moment mais je ne fis guère attention à ses dires.

« Hum, paralyser ? C'était par réflexe. » Disais-je avec préoccupation et agacement.

« Tu profites de ton physique pour me narguer, hein ? »

« Je ne vais pas me laisser faire. Je viens à ton aide et voilà comment tu me remercies. Tu devrais dégager maintenant car si c'est pour te battre contre nous ça ne servira à rien. » J'avais fait ce que j'avais à faire. Le ton était volontairement sec et violent. Effrayé par mon attitude, l'enfant déguerpit sur-le-champ. Je l'observai quelque temps afin de savoir où est-ce qu'il se dirigeait avant de me retourner vers mon voisin.

« Ne le prenez mal, je n'ai pas voulu que les choses prennent une autre tournure. Ma raison de ma visite ici est nullement celle des autres. Je me préoccupe de la situation. » J'espère en apprendre plus sur cet homme et sur la situation actuelle.
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Nost Garner
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13.03.18 21:02
"Et l'innocent s'empara de l'arme de son bourreau..,,
Dans le silence transcendant de ce chaos ambiant, le fin mouvement de ses lèvres accentue l’apparente fermeté de l’imposante combattante. Sans que la plus infime lueur de colère n’enflamme son visage, de dangereuses nuances ne cessent pourtant de s’en dégager.
L’enfant alors, recule d’un pas, puis de deux, la mine défaite. Pas au point d’être traumatisé, simplement comme s’il réalise soudainement que peu importe ses tentatives maladroites, il lui est impossible de parvenir à ses fins. Son ainée ne tombera pas dans le piège de ses larmes ni de sa jeunesse.

Quels mots ont été prononcés pour le conduire à pareil état ?

Avant que l’ancien eraser ne puisse opérer le moindre mouvement, quand bien même l’envie n’aurait pu que déserter son corps, voir cette silhouette chétive disparaitre à toute allure lui provoqua un grincement de dents. Comme si quelques monstres s’étaient mis en quête d’attraper ce vaurien afin de l’adjoindre à la repentance. Ah... cela montrerait un minimum de conscience chez cet écervelé. Les prémices d’une maturité suffisante pour réaliser les conséquences de ses actes. Hélas, Garner n’était guère optimiste sur ce sujet. Le délinquant fuyait simplement, car celle à qui il faisait face était d’un tout autre niveau. Instinctivement, son esprit l’exaltait à prendre la tangente, tant que ses jambes, abimées, le lui permettent. Une altercation, manifestement son unique moyen de communication, serait vouée à un échec presque aussi lamentable que sa personne.

Réaction primaire au possible... Et combien futile ! Comment pouvait-il croire s’en sortir si aisément après tant de bravades ? Poursuivre un raté pareil n’enchantait guère le pigiste. Néanmoins, hors de question de laisser un potentiel danger se promener impunément dans les rues. Sans quoi, qui sait combien d’êtres humains seraient blessés par ses extravagantes délires avant que quelque eraser ne le stoppe ?

Resserrant sa main sur le morceau de bois, l’homme à la chevelure de glace s’apprêtait à s’élancer à sa suite, avant de perdre sa piste, quand il réalisa que la présence féminine s’adressait à lui. Difficile de deviner le tenant de son discours, puisqu’il ne la connaissait en rien. La dureté de son visage semblait ne plus être, toutefois il avait peu de chance qu’il s’agisse d’excuse. Quelque chose dans sa manière de s’exprimer, dans son attitude, bien loin d’entamer le moindre signe de poursuite... Tendait à lui faire croire qu’il puisse y avoir une quelconque importance dans ces sons qu’il ne peut entendre.

Déjà, il était surpris qu’elle lui adresse si facilement la parole. Avec si peu d’interactions, l’anamnèse aurait dû le condamner à ce que disparaisse bien rapidement sa présence et le range au rang de souvenir oublié. L’injection de Miss Blake serait-elle responsable de cette situation ? Peut-être…
Fouillant sa poche arrière, il en sorti un papier parfaitement plié, en compagnie d’un stylo noir, avant de tendre l’ensemble à celle qui lui faisait face.


- « Je ne peux vous entendre. Si vous voulez me parler, utilisez ceci. Sinon... »

Son regard se tourna vers la ruelle empruntée par le fauteur de trouble. Peu fréquenté et mal accueillante, sans doute allait-il courir un moment avant de se croire tirer d’affaire. À moins que des oreilles bienveillantes ne s’y trouvent pour lui prêter assistance. Fermant les yeux un bref instant, il finit par achever sa phrase.

- « Sinon, j’irais à la poursuite de cet écervelé. Laisser un evolve aussi instable n’en faire qu’à sa tête serait bien imprudent. »

Ses derniers mots ne durent que des filaments de voix, difficile à entendre au cœur de la panique actuelle. Quelqu’un devait neutraliser ce furibond au plus tôt, sans quoi de nouvelles victimes seraient à prévoir. Et même pour cet imbécile, vu son état continuer à agir de la sorte le condamnerait à un sort peu enviable.
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Kaycee Rose

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Kaycee Rose
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13.04.18 10:26
Ma réaction n'avait pas l'air d'enchanter le jeune homme à côté de moi. Il avait l'air d'avoir un tout autre avis sur le devenir de la situation. Moi aussi, j'en avais un. Celui de l'aider et de casser la gueule à ses vauriens mais je me suis trompé. Au lieu de ça, la situation a prit une tournure totalement différente de ce que j'avais pu imaginer. Quand bien même, cela n'était pas grave. Quoique laisser un gamin partir dans cet état puisse avoir certaines conséquences. Il pourrait recommencer à voler, à agresser des personnes ou à son tour, se faire voler puis se faire agresser par une autre ordre d'individu. Étant donné la situation, il était très probable que cela se produise. Je me ressassai la scène afin de savoir ce qui le déplaisait dans mon comportement. Visiblement ma non-contention du jeune garçon. Déterminé à faire ce qu'il avait en tête, il suivit l'enfant du regard jusqu'à ce qu'il s'enfonce dans une ruelle sombre peu accueillante, serrant fermement le bout de bois dans sa main.

L'homme aux cheveux blancs écarquilla les yeux, surpris de mon approche directe. Il ne me répondit pas. Au lieu de ça, il tendait un morceau de papier, bien soigné, de sa poche avec un stylo-bille noir. Mon interlocuteur à qui je discutai était sourd. Je récupérai son bout de papier acquiesçant de la tête. Je pris soin d'écrire correctement en ligne droite, ce qui n'était pas un problème pour moi, habitué à faire ce genre de chose. Je lui présentai la feuille, à hauteur de ses yeux. J'observai encore plus attentivement son expression afin de mieux le cerner.

« Ne le prenez mal, je n'ai pas voulu que les choses prennent une autre tournure. Ma raison de ma visite ici est nullement celle des autres. Je me préoccupe de la situation. »

Je ne m'étais pas foulée, préférant répéter ce que j'avais dit auparavant. Il me répondit.

« Sinon, j’irais à la poursuite de cet écervelé. Laisser un evolve aussi instable n’en faire qu’à sa tête serait bien imprudent. »

Je regardai à nouveau la rue par laquelle s'était échappé l'agresseur. Je faisais fonctionner mes méninges pour décider de ce qui serait le mieux. Têtu comme je suis, je ne partirai pas à la recherche de ce perturbateur étant donné ce qu'il m'a fait, cependant, le danger qu'il représente pour les autres est tout autre. Je me grattais la tête tout en soupirant. Je repris la feuille et le stylo avant de lui faire signe de la tête, en direction de l'enfant.
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