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Alors en fait, c'est pas ma faute, c'est celle de l'histoire ▬ PV Keith
« Rend moi spécial ! »
Giovanni Vermeer
Giovanni Vermeer
« Rend moi spécial ! »



05.09.17 10:32
Tout comme les oiseaux ne sont pas faits pour vivre en cage, les giovannis ne le supportent que très difficilement. Ils passent leur temps à remuer et à tourner en rond comme si d’une manière ou d’une autre ça allait leur permettre de se dépêtrer du problème. Ils sont remuants, agités et parfois profèrent des propos qui n’ont de sens que pour les plus illuminés des êtres humains. Un Giovanni isolé c’est pire car il n’a personne à qui faire partager ses bêtises et sa folie, du coup il fait tout pour se faire remarquer même si ça consiste à tenter de ronger les barreaux avec les dents. Après un temps qui lui semble infini, on lui permet enfin de raconter pourquoi il se trouvait en caleçon à déambuler dans les rues de la ville. Il explique que c’est la faute de Clarity dont il est le bouffon personnel. Elle voulait se divertir alors il avait commencé à lui raconter force contes et histoires. Sauf que lui, contrairement aux autres conteurs à la sauvette, il vit le conte. Alors lorsqu’il a décidé de raconter l’histoire du roi qui était sorti nu en pensant porter des vêtements invisibles, évidemment qu’il avait commencé à enlever ses vêtements ! Enfin, on ne peut pas raconter l’histoire du roi qui sort nu si on n’est pas nu soi-même exposé dans son plus simple appareil au jugement de la foule comme le fut le roi. Le but c’est de construire la tension dramatique, il n’allait pas l’apprendre à des gens qui sont payés pour être costumés. La petite Clarity avait commencé à rougir et l’avait fait viré manu militari par ses singes de garde. Un policier était passé et puis voilà. C’était lorsqu’il avait précisé qu’entre gens du spectacle, ils devaient se serrer les coudes qu’il avait senti une légère hostilité de la part du policier. Ce dernier cependant avait été exemplaire. Ses jointures s’étaient serrées, il avait contemplé avec mépris cette… chose blonde qui se dandinait dans tous les sens pour raconter son histoire pour laquelle il avait envie de lui coller en prime un outrage à agent sur le dos, puis s’était levé. Il avait ensuite décidé que cela serait sans doute plus amusant de le laisser en proie à un de ses contacts Eraser. Il savait que le gars voulait tout savoir d’une nana qui s’appelait Clarity. Or aussi fou soit ce type, il avait l’air de tenir malgré tout un début de piste. De toute façon, on lui avait spécifié que même si c’était rocambolesque il devait le signaler immédiatement. C’est après ce coup de fil à cet inconnu que le flamand rose se retrouva à voir entrer le plus sinistre des corbeaux dans la pièce.
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eraser
Keith Colmer
Keith Colmer
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06.09.17 22:32
La journée avait commencé d’une manière assez… Particulière. Outre le fait que sa petite voisine du dessus avait trouvé géniale l’idée de chanter en chœur avec son chat à 3h du matin, il s’était avéré que les parents de cette dernière avaient le sommeil incroyablement lourd. Ou alors ils avaient investi dans l’industrie des boules quiès – ce qui honnêtement, ne l’aurait pas étonné plus que ça. La gamine était une publicité vivante pour les boules quiès et le sexe protégé. Qui voudrait se retrouver avec une gosse incapable d’aligner deux mots sans hurler ? Lui-même avait beau ne pas avoir été le plus impeccable des enfants dans sa jeunesse, il savait se tenir un minimum en public. Mais visiblement, l’éducation était quelque chose qui se perdait. Enfin, au moins chez ses voisins du dessus qui préféraient visiblement laisser leur enfant brailler toute la nuit, ignorant les plaintes incessantes des voisins. La matinée avait donc été plutôt rude, le réduisant à l’état de cadavre ambulant devant son écran, fixant celui-ci comme s’il voulait le faire fondre avec ses yeux. Il se serait attendu à ce que la journée soit de pire en pire, mais un rayon de lumière l’illumina finalement : un message laissé sur son répondeur l’avertissait que la prison recelait un individu qui semblait connaître une certaine Clarity. Outre que le prénom ne soit pas commun, c’était surtout la seule ombre de début d’une piste qu’il avait depuis qu’il avait mis les pieds ici – ce qui n’était pas peu dire. Il pensait avoir plus de temps pour enquêter sur sa sœur, mais visiblement les evolves de la ville étaient incapables de se tenir – ou ses collègues étaient trop zélés, au choix. Toujours est-il que le métis se leva d’un bond en entendant le message, se dirigeant automatiquement vers la porte pour prendre un tram vers la prison.

Une fois arrivé, il ne lui fallut que quelques minutes et relativement peu d’abus de son autorité pour dénicher les données concernant le type blond à moitié à poil qui était arrivé ici. Les informations défilaient devant ses yeux tandis qu’il avançait, lui apprenant tout ce qu’il pouvait désirer savoir sur la situation dans laquelle le type avait été arrêté, y compris la couleur de son caleçon. Il poussa sans ralentir devant la porte, s’arrêtant ensuite en réalisant qu’il n’avait absolument pas pris le temps de se décider à comment agir pour interroger ce type. C’était embêtant. Il décida de jouer la carte de la nonchalance. Il haussa les épaules, fit disparaître les données et dévisagea quelques secondes le grand blond échevelé qui lui faisait face. D’après le dossier, il s’appelait Giovanni Vermeer et… C’était à peu près tout ce qu’ils avaient pu tirer de lui. Le métis s’adossa à la porte. Subtilité ou…

- Il paraît que tu connais une Clarity.

Bon, ben non.
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